BUILD YOUR OWN WORLD Like what you see? Become the Master of your own Universe!

Sitanya

Sitanya est une ville portuaire du Tunkaran et la seconde plus grande agglomération du pays, après la capitale de Mingala.

Géographie

Sitanya se trouve dans le sud-ouest du Tunkaran, à l’est des Forêts de Kyaukse, sur les rives nord de la Mer Rasari.

Infrastructures et urbanisme

Sitanya est perchée sur un gradin rocheux qui tombe en deux niveaux vers la mer. En haut s’étend la Dalle Haute, la vieille ville, tandis qu’on trouve en bas le port et ses entrepôts sur pilotis. Ils sont reliés par le Parturai.   Au nord-est, un grand terrain plane est destiné aux caravanes de yaks et de chameaux. On y trouve de grands enclos, des abreuvoirs et plusieurs ateliers de maréchaux-ferrants. Enfin, les faubourgs et bas quartiers s’étendent à l’ouest.   Les ruelles sont droites, dures, calées entre les façades des bâtiments. De style architectural tunkim, la ville utilise massivement le turquoise pour décorer ses édifices. Relativement bas, ceux-ci comptent au maximum deux étages. Les demeures les plus riches sont en marbre bleuté. Malgré tout, Sitanya est loin d’être aussi opulente que Mingala.   En guise d'égouts, des canaux partiellement couverts permettent aux immondices de descendre jusqu’à la mer.  

La Dalle Haute

  Surplombant la mer d’une trentaine de mètres, la Dalle Haute accueille les demeures les plus cossues, les palais et les artisans les plus prospères de Sitanya. On trouve un peu partout des maisons de bain privées, et d’innombrables chariots sillonnent en permanence les ruelles du secteur pour les alimenter en bois.  

Le Parturai

  Le Parturai, le « parcours du peuple », est une faille naturelle soigneusement élargie par la main de l’homme et qui fend les gradins rocheux jusqu’au port. Ce large chemin pavé en pente est hérissé d’auvents, de terrasses et de volées d’escaliers. Le centre est occupé par un petit canal couvert qui dévale la pente jusqu’au port.   Le cœur artisanal de Sitanya se déploie dans le secteur, et on y trouve des petits bijoutiers, des teinturiers à pigments de turquoise, des tailleurs d’outils et des fondeurs.  
  • Le Vertige. L’une des rares auberges du Parturai porte très bien son nom, puisqu’elle surplombe à moitié le vide. Accrochée à flanc de falaise grâce à de solides étais, cette maison est entièrement en bois. Les prix y sont corrects, la vue imprenable et la nourriture plus que passable.

Le port

  Le port de Sitanya est étroit mais relativement étalé le long de la côte. Il compte sur deux grands môles de pierre pour se protéger des vagues de la Mer Tarate. Toute la partie ouest est occupée par de grands entrepôts sur pilotis. Pour faciliter l’acheminement des marchandises et éviter d’encombrer le Parturai, de grands palans ont été installés en surplomb, sur les falaises de la Dalle Haute.   La partie est du port est surnommée les Marches d’Asuta. En partie construite sur pilotis, on y trouve les maisons des pêcheurs, quelques bains publics (très anciens), et les tavernes qui accueillent aussi bien les caravaniers que les matelots.

Habitants

Sitanya abrite 18 000 habitants, en majorité des Tunkims et un nombre non négligeable de Rasarims. Les Kenguites ont tendance à éviter les lieux, trop étouffants pour eux.  

Habitants notables

 
  • Bensu-le-lesté. Ce métis tunkim-rasarim d’une trentaine d’années est le meilleur contrebandier de la ville. Très apprécié de ses concitoyens (dont une bonne partie est au courant de ses activités louches), il peut charger n’importe quoi sur n’importe quel bateau.

Société

Sitanya est une ville affairée mais n’est pas spécialement accueillante. Tout s’y mesure et s’y évalue, et le commerce passe généralement avant le plaisir. Le mélange des cultures est accepté, mais l’attitude des Sitanyens est souvent austère. Peu loquaces, ils jugent autrui à l’efficacité, pas à l’éloquence.  

Cultes et croyances

  Les cultes sont présents, mais en retrait. La Maison des Astres locale est modeste, perchée au sommet d’une éminence de la Dalle Haute, tandis que les Deux Flux disposent de quelques autels discrets. Seuls les Liens de Soie y disposent d’un édifice opulent, peut être l’un des plus beaux de la ville grâce à ses splendides façades de marbre bleu.

Économie

Sitanya vit surtout du transit de marchandises, d’artisanat fin et de la pêche. Les villages périphériques viennent y vendre leurs produits (orge, seigle, sarrasin, pois, lin brut et navets).  

Marché noir

  Pour peu qu’on connaisse les bonnes adresses (principalement dans le port), il est possible d’accéder au marché noir de la ville. Il s’y écoule de nombreuses marchandises venues discrètement de la Rade de Tembilu, un infâme bouge à pirates.

Gouvernement

Sitanya est dirigée par un noyar, magistrat civil secondé par les darugas (chefs) des villages voisins.   L’actuel noyar de Sitanya est Dornar Son, un Tunkim d’une quarantaine d’années. Cet ancien peseur de turquoise est sec, direct et totalement dénué d’ambition politique. Il veut simplement que le port fonctionne et que les quotas soient respectés.

Lois et ordre

Sitanya dispose d’une milice urbaine, appuyée par des soldats de métier. Ceux-ci sont principalement affectés à des patrouilles sur la route reliant la ville à celle de Kambaya.

Armées et défenses

Sitanya n’est que partiellement protégée. Une enceinte entoure sur trois côtés la Dalle Haute, et le Parturai peut être bloqué par une porte fortifiée. Si le port peut être bloqué entre les deux môles par une lourde chaîne, il ne dispose pour seules protection terrestres que deux petits bastions, aux extrémités est et ouest.   En pratique, Sitanya se repose surtout sur les forts frontaliers près des Forêts de Kyaukse pour sa défense.
Type
City
Population
18 000
Gentilé
Sitanyien
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire

Commentaires

Please Login in order to comment!