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Magripur

Magripur est la capitale du Sundarka, une grande cité portuaire et étouffante particulièrement peuplée.

Géographie

Magripur se trouve dans le sud du Sundarka, au sud-ouest de l’embouchure du Jamtola, dans une zone de plaines défrichées. Elles s'étale sur les rives de la Mer Manéenne. Le débit du fleuve Jamtola est suffisant pour que ses eaux saumâtres se substituent aux sables fluides de la mer, situés à moins d’un kilomètre plus au sud.  

Climat

  Magripur baigne dans un climat tropical humide, avec des averses fréquentes et des périodes de chaleur moite. Une brume marine dense monte souvent du port le matin. Les après-midis sont poisseux et étouffants.

Infrastructures et urbanisme

La cité s’étend autour d’une colline centrale surmontée par les hauts quartiers du Palkali et le Palais du Zenkali. La zone portuaire se trouve au sud-ouest. Au nord et à l’est s’étendent les Jardins, une large ceinture agricole protégée d’un rempart long de plusieurs kilomètres. Au-delà s’étend la Jungle d’Ambaria.   Le style architectural rasarim domine. La plupart des bâtiments sont en pierre ou en briques claires, avec du bois bois travaillé pour les encorbellements et les balcons fermés. Les toitures, multiples, sont couvertes de tuiles vernissées bleues, tandis que les étages supérieurs et les tourelles d'angle comptent très souvent des coupoles claires surmontées de flèches ou d’aiguilles fines.   Pour évacuer les eaux usées, la cité dispose d’un système d'égouts partiel, complété par des canaux à ciel ouvert. Une partie finissent leur course au sud-est, le reste (ceux des hauts quartiers) se déversent au-delà des remparts à l’ouest.  

Le Palkali

  Accroché aux flancs d’une colline en pente douce, le Palkali regroupe les résidences des élites hubrimes et humaines, les bureaux des marchands les plus influents et différents bâtiments administratifs. Les différents niveaux du Palkali sont reliés au reste de la ville par des volées de marche. Les larges avenues sont bordées de palmiers, de pavillons ornés de fresques célestes et de sculptures éléphantines. Les cours ombragées et les jardins suspendus y sont la norme. Le marbre bleu est souvent utilisé pour orner les façades des bâtiments.   Un grand palais public regroupe les principaux commerces des hauts quartiers. On y trouve une promenade, des bains publics et divers lieux de détente.  
  • Palais du Zenkali. La résidence royale se situe au sommet de la colline. Enserré dans une muraille de briques laquées bleues, le palais est composé de quatre grands corps de bâtiments rectangulaires comprenant des cours intérieures. Les dômes sont couverts de feuilles d’or et décorés de fresques célestes, représentant les constellations majeures.   À la nuit tombée, les Observateurs du palais montent dans la Tour du Zénith, l’unique grande tour élancée du palais et plus haut point de la cité, pour tracer les trajectoires du destin.
  • Parc du Levant. Occupant un grand espace près des remparts est, le Parc du Levant est un bosquet luxuriant où résonnent les cris de mille oiseaux. Une longue allée le traverse et de nombreux nantis viennent y chercher un peu de fraîcheur.
  • Temple des Astres. Ce vaste édifice rectangulaire de marbre bleu est surmonté en son centre d’une grande coupole dorée, encadrée par quatre délicates tours élancées. Les Observateurs y scrutent les astres dans l’espoir de déchiffrer la mémoire des dieux. Le grand hall du temple est décoré avec soin, l’immense mosaïque ornant son sol figurant la voûte céleste avec un luxe de détails. Régulièrement, des ajustements sont apportés, tenant compte des dernières découvertes des Observateurs…

Le Nalkali

  Corps de la cité, le Nalkali s’étend en contrebas du Palkali, bordé à l’ouest par les entrepôts des quartiers portuaires. Dense, animé et bruyant, il concentre dans ses quartiers la majorité de la population. Le Nalkali abrite également les grands marchés de piment, les fours à thé, les ateliers d’ivoire et de nombreuses échoppes. Les rues sont souvent surchargées de bannières rouges et bleues, de tissus tendus et d’abreuvoirs publics pour les éléphants (même si ceux-ci sont souvent relégués aux rues périphériques).   Le Nalkali dispose de deux palais publics, vastes édifices qui concentrent l’essentiel des lieux de culte, de soins, de rencontres et de détente. Ouverts à tous, ils sont le cœur battant de la cité.  
  • Bains du Peuple. Ces grands bains disposent de trois bassins à ciel ouvert et d’un bassin couvert. Ils sont presque aussi populaires que les palais publics.
  • Champ des Valeurs. Cette immense piste de sable est entourée de gradins pour plusieurs milliers de spectateurs. Régulièrement, la foule s’y masse pour assister à des courses d’éléphants.
  • Marché des Épices. Ce grand souk est coincé entre plusieurs hauts bâtiments et les remparts. Après le Palais du Zenkali, il est sans doute le plus vieux bâtiment de Magripur. Comme son nom le suggère, on y vend surtout des épices, des piments et du thé. Des rumeurs tenaces font état de plusieurs boutiques discrètes construites sous les remparts, où on proposerait divers narcotiques.
  • Réservoirs. Seize grands bassins souterrains stockent l’eau de la ville. Ils sont alimentés par des canaux souterrains captant l’eau du fleuve Jamtola, loin au nord-est.
  • La Voûte. Cette longue galerie de marbre et de briques laquées de bleu est ornée de motifs célestes. Elle est le principal lieu de recueillement du Nalkali et le petit peuple peut y solliciter les services d’Observateurs pour dresser des horoscopes.

La Nécropole

  Cette grande colline est truffée de caveaux et de cryptes qui accueillent les innombrables urnes des défunts. Nobles, nantis et gens du commun s’y retrouvent, dans la vie comme dans la mort (encore que les plus fortunés s’aménagent des caveaux opulents à l’écart). La nécropole a tendance à s’étendre de plus en plus à l’est.  

Le Gurtala

  Le Gurtala se déploie au pied des remparts et de la colline du Palkali, là où les ruelles s’enfoncent dans la moiteur des canaux d’évacuation des beaux quartiers. Ce secteur misérable est fait de taudis empilés, de passerelles branlantes, d’ateliers clandestins et de clapiers à esclaves. On y trouve les enclaves discrètes de la Main d’os, les arènes illégales, les antres de contrebandiers et les lieux de culte sombres consacrés aux Astres Déchus. En somme, tout ce que la bonne cité de Magripur ne souhaite pas voir.  

Le port de Magripur

  Le port est double : un vaste bassin rectangulaire aux quais de pierre et aux pontons de bois accueille les navires marchands. Il est relié par un canal au port militaire, bassin circulaire s’articulant autour d’un îlot de pierre couvert de vastes entrepôts à disposition des navires de combat de la cité. Le port militaire peut accueillir théoriquement près de 200 navires de guerre (même si ces dernières décennies la flotte se résume à une petite centaine d'embarcations).   Une vaste partie dégagée dans le secteur est du port sert de cale sèche. Des éléphants tractent les navires à terre pour y être réparés.  

Quartiers Portuaires

  Ce dédale d’entrepôts, de comptoirs commerciaux et de greniers abrite également des auberges et des tavernes, surtout fréquentées par les équipages de passage.  

Vieille Ville

  Située au nord des Quartiers Portuaires, la Vieille Ville regroupe les quartiers les plus modestes de la cité (en dehors des taudis du Gurtala). Beaucoup d’émigrés s’y installent et on y trouve quelques clapiers à esclaves. Un modeste palais public regroupe l’essentiel des lieux de culte, de soins, de rencontres et de détente du secteur. Ouvert à tous, c’est un lieu très populaire et bondé, de jour comme de nuit.

Habitants

Magripur abrite près de 100 000 habitants, mélange de Rasarims, de Karalims et d’Hubrims (qui se distinguent d’autant plus avec leur peau entièrement peinte en bleu). Des ressortissants de tout le pourtour de la Mer Manéenne s'agglutinent dans les Quartiers Portuaires.   En plus de la population libre, près de 50 000 esclaves triment dans les ateliers, les champs des Jardins, le port et les palais des beaux quartiers, astreints aux tâches les plus pénibles. Ils sont immédiatement identifiables à leur tenue : un modeste pagne, une ceinture de corde et un foulard autour de la tête.

Société

Les rues de Magripur sont emplies des senteurs mêlées de piment grillé, de cuir trempé, d’éléphant et de thé infusé. Des vendeurs ambulants proposent un peu partout cette boisson, une solide jarre avec plusieurs gobelets de terre cuite fixée à leur dos.   La cité est bondée, souvent étouffante et continuellement animée. De nombreux mercenaires écument les rues et les tavernes à la recherche d’un emploi. La nuit, d’innombrables braseros bourrés d’herbes odorantes sont allumés pour fournir un peu de lumière et chasser les insectes nocturnes.

Économie

Magripur est le poumon économique du Sundarka et son principal port. Des navires de tout le pourtour de la Mer Manéenne (voire de la Mer Cyanate) viennent y échanger leurs marchandises. L’Empire Leviate y est toléré, même si les marchands levites ne daignent commercer qu’avec des Hubrims, soit directement sur leurs navires, soit dans des comptoirs privés.   Le commerce d’esclaves se déroule surtout dans le port, même si la Main d’os dispose de ses propres devantures dans la cité. Ce triste commerce rapporte gros, et les nantis de Magripur ont toujours besoin de main d'œuvre.

Gouvernement

Magripur est la capitale royale. Le souverain et son conseil de ministre dirigent la nation depuis le Palais du Zenkali, où seuls sont admis les dignitaires étrangers et les habitants les plus aisés de la cité (souvent des Hubrims). Le peuple doit se contenter d’audiences dans les palais publics, auprès d’officiels chargés de maintenir l’ordre.

Lois et ordre

Magripur dispose d’une garde urbaine relativement mal entraînée et souvent débordée. La plupart des nantis et marchands aisés engagent leurs propres mercenaires pour protéger leurs biens.   Une criminalité tenace sévit dans le Gurtala et a tendance à s’étendre dans la Vieille Ville. Prostitution et narcotiques n’en sont que les moindres maux. Les rabatteurs de la Main d’os n’hésitent pas à s’en prendre aux plus miséreux pour faire tourner leur triste commerce, et plus d’un malheureux s’est retrouvé dans une arène illégale à cause d’eux.

Armées et défenses

Magripur est protégée par une double enceinte, ses hauts et épais murs de briques culminant à douze mètres en moyenne. De grands bastions rectangulaires garnis de scorpions sont disposés régulièrement.   L’enceinte extérieure qui ceinture les Jardins est particulièrement longue, s’étendant sur plusieurs kilomètres. A de nombreux endroits, les murs sont creusés pour accueillir des écuries pour les éléphants.   Magripur est défendue par une petite armée mal entraînée, soutenue au besoin par des cohortes d’esclaves. Plusieurs compagnies mercenaires y ont élu domicile, grassement payées pour ne pas faire grand chose (en dehors d’intimider par leur seule présence d’éventuels assaillants).

Histoire

Magripur fut fondée en 140 PC autour d'un promontoire rocheux où des astrologues observaient les astres depuis des siècles. Le promontoire devint le socle de la Tour du Zénith.
Date de fondation
140 PC
Type
Capital
Population
150 000 (dont 50 000 esclaves)
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire
Une demeure dans le style rasarim
 
Un Hubrim de Magripur

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