Tunkaran
Le Tunkaran, le Pays Turquoise, est une nation d’Ut-Falca.
Géographie
Le Tunkaran s’étend au sud des Monts Kengir, sur les rives nord de la Mer Rasari.Caractéristiques géographiques
- La Lamang
- Le Tanda Nang
- Le Yadan Chaung
Sites importants
- Kambaya
- Mingala. La capitale
- Pyindao
- Tantari
- Yadanar
Climat
Le Tunkaran bénéficie d’un climat continental.Habitants
Le Tunkaran peut être considéré comme la patrie des Tunkims. On y trouve également un certain nombre de Rasarims, quelques Timariens et une poignée de farouches Kenguites.Société
Le Tunkaran est un pays à la croisée des cultures du sud d'Ut-Falca et des nations de No-Falca, aussi bien en termes de mœurs que de nourriture, de loisirs, d'ameublement et de spiritualité. La répartition sociale est classique : ouvriers et paysans, peu éduqués, travaillent au profit des marchands, des nantis, des courtisans et des Observateurs (cf. plus bas).Conditions sociales
De manière générale, au Tunkaran, la place des femmes est réduite par rapport à celle des hommes. Dans les milieux aisés, si certaines femmes peuvent être lettrées, cela n'est pas le lot de la grande majorité d'entre elles. L'accès à la propriété et à l'héritage familial ne leur est guère plus ouvert. Dans le cadre du mariage, l'époux dispose d'une autorité incontestable. Les personnes âgées y sont honorées et entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance, si elles en ont une, ou par leur communauté (parfois dans des sortes d'hospices).Esclavage
Le Tunkaran ne pratique pas l'esclavage mais recourt au travail forcé pour les prisonniers et les criminels.Turquoise
Le Tunkaran est connu pour son usage massif de la couleur turquoise, intégrée aussi bien dans les vêtements et les bijoux que dans l'architecture et les objets décoratifs. Elle est souvent qualifiée de "sang de la montagne".Agglomérations
Villes et villages adoptent le style architectural tunkim, avec un usage consommé du turquoise pour décorer les murs, la boiserie et les toits... La plupart des agglomérations possèdent de grands enclos pour les chameaux et les yaks. Même les plus modestes villages possèdent au moins une maison de bain, si chères aux Tunkimes. En terme de mobilier et d'intérieur, le Tunkaran a adopté les poufs et les tables basses des Karalims.Économie
Le Tunkaran exploite des mines d’argent dans les Monts Kengir. Les artisans du pays sont réputés pour les bijoux, ornements et objets d’art finement ciselés dans ce métal. Dans l’est, de grandes carrières extraient un magnifique marbre bleuté. Mais on y trouve surtout les fameuses mines de turquoise. Si la majorité est utilisée sur place, une partie non-négligeable est exportée (principalement sous forme brute). Le Tunkaran élève de solides yaks et des chameaux à poils longs pour ses caravanes. Sur le Plateau de Tang Pauk, on trouve de grands troupeaux de dakkins.Monnaie
Le Tunkaran n'emploie pratiquement pas la monnaie d'or. Au quotidien, l’argent et l'ivoire gravé sont privilégiés, et pour la menue monnaie le bronze.Gouvernement
Le Tunkaran est entre les mains d’une oligarchie marchande, surnommée le Cercle d'Argent. S’ils se réunissent souvent à la capitale de Mingala, ils mènent généralement leurs propres affaires dans les autres villes du pays. Les villes du Tunkaran sont administrées par des noyars élus. Ils sont facilement identifiables à leur lourde écharpe turquoise frangée de clous d'argent. Les villages sont quant à eux dirigés par des darugas, chargés de percevoir les impôts. En dehors de ça, ils disposent d’une grande autonomie.Symbole
Le Tunkaran a, comme de juste, choisi le turquoise pour orner ses bannières. Elles sont souvent ornées d’un bijou stylisé en argent.Relations extérieures
Le Tunkaran est relativement isolé. Il entretient néanmoins des relations commerciales avec le Kafaran, le Sundarka, le Gotrin et le Nuvaros. Le pays est protégé des appétits territoriaux de l’Empire Leviate par les Monts Kengir et plusieurs cours d’eau (notamment le fleuve Tanda Nang). Cela n’empêche pas le Tunkaran de maintenir des troupes à ses frontières ouest.Armées et défenses
Le Tunkaran dispose d'une armée modeste, mais en permanence mobilisée pour se prémunir d'éventuelles attaques de l'Empire Leviate. Tous les soldats sont volontaires. Même si l'offre est relativement faible dans cette région du monde, le Tunkaran emploie également des mercenaires pour renforcer ses troupes.Religion et croyances
Influencé par les échanges commerciaux fréquents avec le Sundarka (et dans une moindre mesure le Monerka), le Tunkaran pratique le Culte des Astres, persuadé que les grandes constellations sont des divinités s’exprimant dans la voute céleste. Les Observateurs, des astrologues, tiennent lieu de prêtres. Beaucoup de particuliers ont recours à leurs services pour se faire dresser leur horoscope. Les Deux Flux comptent leur lot d'adeptes, surtout parmi la population kenguite et timarienne. Bien que de manière marginale, par l'intermédiaire du commerce avec le Kafaran, le Zarostozisme commence à gagner des adeptes dans les grandes villes. L’école de pensées des Liens de Soie est la plus représentée. Elle promeut le commerce et les échanges comme une parfaite expression de la Loi. On trouve quelques Zarostosiens prêchant cette mouvance, facilement identifiables à une série de traits rouges qui marquent le tour de leurs poignets, de leur cou et de leurs chevilles, comme des liens fictifs sur leur peau teintée de bleu.Histoire
Le Tunkaran fut fondé en 260 PC, sous l’impulsion du seigneur Agatunk de Mingala. Lassé de subir les raids de tribus kenguites particulièrement belliqueuses qui infestaient les côtes nord de la Mer Rasari, il rallia sous sa bannière les villes de Kambaya et Yadanar, présentant ainsi un front uni aux pillards. Repoussées année après année, les tribus kenguites finirent par se disperser dans les Plaines du Long Cri. Par la suite, d’autres villages se joignirent au petit état, prospérant et devenant à leur tour des villes. Avec la complexification des échanges commerciaux, une période de paix relative et le début de relations avec les nations voisines, les marchands prirent une place de plus en plus importante dans la vie politique. En 12 CC, un groupe particulièrement influent de marchands finit par prendre le pouvoir à Mingala. Ce Cercle d’Argent paya généreusement de nombreux soutiens, asseyant son autorité sur l’ensemble du pays en quelques années seulement.
Date de Fondation
260 PC
Type
Geopolitical, Country
Capitale
Système Gouvernemental
Oligarchy
Localisation
Langues Officielles
Related Traditions
Territoires Contrôlés
Nations Voisines
Related Species
Maison dans le style tunkim
Un garde d'une ville du Tunkaran



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