Col de Bayaukse

Le Col de Bayaukse est le plus haut col permettant de franchir la chaîne des Monts Kengir.

Géographie

Le Col de Bayaukse se trouve à la fin du premier tiers ouest des Monts Kengir. Il se situe à près de 2 000 m d’altitude.  

Climat

  L’hiver règne la majeure partie de l’année dans le col, apportant un froid sec, des vents cisaillant et des congères. Les bourrasques y soulèvent des cristaux de glace et des poussières, réduisant parfois la visibilité à quelques mètres

Description

Le Col de Bayaukse est une vallée étroite entourée de hauts sommets qui culminent à près de 3 000 mètres. Les versants environnants sont abrupts et souvent instables, avec des falaises érodées de schiste noir. On aperçoit régulièrement à leur pied des éboulis de pierre et des plaques de neige durcie.   La végétation est quasi inexistante à cette altitude. Seuls quelques genévriers tordus, des lichens gris et de rares fleurs d’altitude parviennent à survivre sur les rebords rocheux exposés.

Société

La Route de Yelgan traverse l’étroite vallée de bout en bout. Elle est balisée par quelques murets de pierres sèches. Régulièrement, des caravanes la franchissent dans les deux sens, les beuglements de leurs interminables colonnes de yaks s’entendant loin à la ronde.   Vers le milieu du col, on trouve un ancien abri troglodytique, creusé dans une anfractuosité. L’abri est attenant à une caverne plus large, trop froide pour les humains, mais idéale pour quelques yaks. L’abri est maintenu sommairement par les clans montagnards timariens, qui y laissent parfois des couvertures grossières ou des réserves de fromages secs et d’herbes médicinales. Ces gestes de solidarité sont souvent compensés par une offrande symbolique laissée en retour par les caravaniers : un outil, une pièce de tissu ou un peu de sel.   Le contrôle du col est disputé entre plusieurs clans montagnards, et change souvent de mains. Malgré les tensions, tous s’accordent sur le fait que le col doit rester ouvert. Des postes d'observation discrets dans les hauteurs, faits de pierre brute, le surveillent, guettant l’arrivée de caravanes marchandes, d’éclaireurs hostiles ou d’éventuels pillards.

Rencontres

On croise parfois dans le col des marmottes, quelques bouquetins efflanqués, et plus rarement des lynx pâles. Des aeprocs planent parfois au-dessus du col, épiant d’éventuelles proies isolées.