Oasis de Punabari
L’Oasis de Punabari est l’unique grande oasis du Plateau d’Ordozan. A elle seule elle permet l’existence de la Route du Kafaran.
Géographie
L’Oasis de Punabari se trouve dans l’ouest du Plateau d’Ordozan, à peu près à mi-parcours entre le Kafaran et les frontières du Zarostan.Description
L’Oasis de Punabari est formée d’un réseau de mares alimentées par une nappe phréatique profonde et de rares pluies soudaines. Autour des bassins principaux s’étendent de larges ceintures de palmeraies, de roseaux épais et de petits vergers irrigués grâce à un système de qanâts (galeries drainantes). Le site est protégé du sable et des vents d’ouest par une série d’éminences rocheuses en basalte.Infrastructures et « urbanisme »
Les bassins sont bordés de modestes demeures de briques sèches blanchies à la chaux, servant de demeures aux semi-nomades lorsqu’ils séjournent dans l’oasis. Plusieurs secteurs sont mis à disposition des caravanes de passage, bordés de quelques entrepôts simples mais solides. Tous sont disposés en arc de cercle autour des points d’eau secondaire de l’oasis.Habitants
Depuis des siècles, Punabari est entre les mains du Kafaran. Une population semi-nomade de Karalims gravite autour, effectuant parfois des trajets jusqu’à Panjgorète.Habitants notables
- Ranahka la Veilleuse. Une vieille Karalime toujours voilée de lin clair. Elle connaît intimement chaque puits et chaque qanât de l’oasis. Elle est une bénédiction pour les caravanes et les habitants des lieux, murmurant quels bassins partager et quels puits refermer pour que l’oasis survive.
- Pradran Sadjak. Un vétéran du Kafaran qui œuvre comme chef des gardes depuis près d’une décennie. Il a le torse barré de cicatrices et sort toujours armé d’un paire de penctats et d’un arc court. Loyal au conseil marchand de Panjgorète, il tolère quelques larcins mineurs mais traque sans pitié brigands et saboteurs.
- Shiral l’Aubépin. Cet Amonéen est un marchand nomade ayant pas mal bourlingué et un habitué de l’oasis. Toujours drapé de tissus colorés, il affiche une barbe huilée tressée de perle. Shiral se targue de parler six dialectes et vend de tout : soie du Kafaran, ambre gris, dattes, sel gemme, rumeurs, ses belles-mères... Sa caravane passerait pour être la plus rapide et la plus sûre pour rallier Panjgorète.
Société
Les Karalims de l’oasis ont dédaigné le mode de vie de leurs compatriotes du nord, vivant depuis des générations dans de grandes tentes de toile lorsqu’ils se déplacent. Ils élèvent des chameaux.Économie
L’oasis vit essentiellement de cultures vivrières résistantes à la sécheresse : dattes, orge, quelques légumes racines. Des troupeaux de chèvres à robe claire, élevés par les semi-nomades, s’y abreuvent.Route du Kafaran
En plus d’abriter une population semi-nomade, l’oasis permet aux nombreuses caravanes de passage de se ravitailler et poursuivre leur périple, dans un sens comme dans l’autre. L’oasis est donc un point de jonction vital pour les caravanes de la Route du Kafaran : des tentes de transit, des entrepôts pour les épices, la soie du Kafaran ou du sel gemme y forment une bande commerciale animée. Sans l’oasis, la route interminable deviendrait impraticable.Gouvernement
Punabari est directement placée sous l’autorité des notables de Panjgorète. Ils y envoient régulièrement un représentant, accompagné de gardes et de scribes.Lois et ordre
Des gardes armés ralliés aux conseils marchands du Kafaran patrouillent sans relâche dans l’oasis et aux alentours pour éviter pillages et sabotages. Quiconque trouble l’ordre est simplement banni de l’oasis. Il s’agit d’une sentence presque toujours synonyme de mort.Rencontres
La faune autour de Punabari comprend scorpions-araignées, fennecs des regs, lézards et serpents, tous adaptés à l’aridité.
Date de fondation
25 PC
Type
Camp, Temporary
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire
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