Le
Plateau de Tamora est une grande presqu’ile désertique de l’
Ut-Falca.
Géographie
Le Plateau de Tamora se trouve vers le centre d’
Ut-Falca, à l’ouest de la
Chaîne Leviates, au sud de la Baie de la Viveserre.
Sites importants
Climat
L’humidité des jungles du sud étant bloquée par la
Chaîne Leviates, le climat du Plateau de Tamora est extrêmement sec, avec moins de 100 mm de précipitations annuelles. Celles-ci sont concentrées en violentes averses qui déclenchent parfois des oueds (cours d’eau éphémères).
Les vents d’ouest, chauds et chargés de sable de la
Mer Cyanate, forment souvent des tempêtes de sable aveuglantes. La zone sud, près des montagnes, est épargnée.
Description
Le Plateau de Tamora est entouré de hautes falaises qui tombent à pic dans les sables fluides de la
Mer Cyanate. Les plus hautes culminent à plus de 300 mètres. Vers le nord, il descend en paliers, formant jusqu’au bout de la presqu’ile une succession de gradins rocheux entrecoupés de ravins asséchés. Les dernières falaises surplombant la Baie de la Viveserre ne sont hautes que d’une dizaine de mètres.
Le Plateau de Tamora a un paysage ruiniforme de rochers érodés qui ressemblent à de grandes constructions, avec des arches, des piliers... Le sol et la roche sont composés de calcaire beige clair, parfois strié de grès rouge. Les rochers offrent parfois de l’ombre et les plus grands abritent loin dans leurs profondeurs souterraines quelques sources difficiles d’accès. L’eau y est tiède et extrêmement minérale, mais buvable (le tout est de l’atteindre).
Vestiges
Au sud-est, près des montagnes de la
Chaîne Leviates, on trouve de très vieux vestiges d’origine
curiate. Il s’agit surtout d’autels mégalithiques, isolés sur des buttes, ainsi que de
portes chantantes, de grandes arches de pierre dotées de niches, de reliefs et de sillons. En canalisant les vents, elles produisaient des sifflements harmonieux. Certaines de ces structures sont marqués de glyphes presque effacés, mais on reconnait clairement de l’
acuriante.
Société
Il n’y a aucune implantation permanente sur le Plateau de Tamora, seulement quelques refuges taillés dans les falaises, utilisés parfois par des ermites, des exilés, des esclaves en fuite, ou des contrebandiers.
Des
Observateurs (prêtres-astrologues) du
Sundarka font parfois le déplacement dans le sud, à la tête de petites expéditions. Ils profitent de l’air de la région qui est d’une clarté absolue, sans humidité ni lumière parasite, pour établir leurs précieux horoscopes.
Rencontres
La faune du Plateau de Tamora est rare, entièrement adaptée à son aridité. On y trouve des scorpions, quelques chacals, des gerbilles du désert, des lézards, des serpents et des insectes.
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