Archipel de Tarnès

L’Archipel de Tarnès est un ensemble d’île et d’îlots désolés d’Ut-Falca. Vide de toute population permanente, faute de ressources et de points d’eau durables, l’archipel est bon tout au plus à servir de repère et de point de passage pour rejoindre l’Océan Eutekos.

Géographie

L’Archipel de Tarnès s’étend dans le sud-est d’Ut-Falca, à l’est de la Mer Rasari (dont il est séparé par l’Isthme de l’Ocre). L’archipel est relié à la Baie du Levant, au sud, par le Détroit de Baltar.  

Caractéristiques géographiques

 

• Puits de Chulang

• Puits de Drapuri

• Puits de Samdup

• Pointe de Dashpuri

Climat

  Semi-aride et chaud, le climat de l’archipel évolue sensiblement au sud pour devenir tropical humide. De brèves averses tropicales arrosent parfois la roche desséchée, faisant poindre quelques touffes d’herbe sur les îlots les plus méridionaux.   La Mère des Vents souffle sans discontinuité dans la partie nord, dissipant un peu la chaleur accablante de la région mais chargeant l’air de sable.

Description

L’Archipel de Tarnès se compose de dizaines de masses rocheuses émergeant des sables fluides. Les plus grandes îles sont cernées par des plages de sable brûlant et de graviers clairs. À marée de sable haute, certains îlots disparaissent presque entièrement, ne laissant paraître que quelques pointes rocheuses.   Les crêtes exposées sont sculptées par l’érosion éolienne en arches et en pitons, offrant un panorama tourmenté.   La végétation est maigre dans l’archipel. Les pentes les moins exposées des grandes îles accueillent des arbustes épineux, des saksauls et des acacias des sables. Autrement, on trouve quelques cactus nains et des lichens incrustés dans les fissures. Il faut atteindre certaines îles proches des jungles, au sud, pour voir apparaître de minces rubans de mangrove primitive, nourris par des poches d’eau saumâtre filtrant sous le sable.

Société

L’ouest de l’archipel est un couloir maritime emprunté par les navires des sables du Kafaran, de Ravnaka et du lointain Tertliros. De rares pirates y maraudent, mais la plupart optent pour la Baie du Levant, plus au sud, dont les côtes sont plus accueillantes.   Quelques collecteurs de sel de Nimdol font parfois le voyage jusqu’au Puits de Drapuri.

Rumeurs et intrigues

L’absence de vie humaine confère à l’archipel une réputation de lieu hanté. La présence de pirates qui peuvent se montrer des plus sanguinaires ne fait qu’amplifier le phénomène. Certaines rumeurs font état d’îles envahies par des nécrophages, qui attendent patiemment qu’un équipage inconscient fasse escale pour une nuit de repos…

Rencontres

Une faune très endurante s’est adaptée aux rigueurs de l’archipel. On trouve surtout des reptiles (lézards et serpents), de minuscules gerbilles, des scorpions et des rapaces dans les zones rocheuses. On trouve aussi dans les sables fluides :  

• des anguilles des sables

• des raies telluriennes

• des silubles et des carapres dans les secteurs proches des puits marins