La
Barrière de Nalunbari forme une série d’élévations de
Ravnaka.
Géographie
La Barrière de Nalunbari occupe le centre de
Ravnaka. Elle sépare les
Jungles de Gyalpo, au nord, de la
Sylve de Tangboche. Le
Lac Resea s’étend à ses pieds, au sud.
Description
La Barrière de Nalunbari forme une longue ligne de falaises boisées et de terrasses naturelles qui émergent abruptement au-dessus de la canopée. Certains de ces escarpements calcaires culminent à plus de 150 mètres au-dessus du niveau de la jungle.
Les versants les plus exposés sont déchiquetés par l’érosion, laissant apparaître des grottes et des anfractuosités tapissées de mousses et de fougères. Des ruisseaux surgissent parfois des failles, formant des cascades qui se jettent dans les couverts forestiers en contrebas, au nord comme au sud.
Les pentes et les corniches accueillent une végétation adaptée, constituée d’arbres rabougris aux racines apparentes envahissantes, de lianes et de buissons épais. Les quelques replats sont couverts de jungle.
Plusieurs passages permettent de franchir la barrière. La plupart sont très raides et demandent parfois de se livrer à un peu d’escalade.
Vestiges
Plusieurs plateaux de la Barrière de Nalunbari accueillent des petites ruines pyramidales, bâties dans des blocs de pierre de couleur ocre. La végétation y a souvent repris ses droits, mais on peut encore distinguer autour des structures principales des terrasses, agrémentées de statues d’animaux de la jungle, de fontaines et de bassins.
La plupart des pyramides sont reliées à des réseaux de caves s’enfonçant profondément dans la roche calcaire de la barrière.
Société
La Barrière de Nalunbari abrite quelques postes d’observation de
Ravnaka. Il s’agit généralement de hautes tours de guet en bois, accueillant quelques soldats forestiers dont le rôle principal est de surveiller l’activité des
Krungs. Ceux-ci maraudent parfois dans le secteur, cherchant à rejoindre le centre du pays.
Au milieu des élévations, la route de la
Queue du Kassarex se fait raide, sinueuse et parfois très étroite. Elle y longe des gorges et franchit une série de replats et de plateaux en partie déboisés. Plusieurs ponts (en pierre ou en bois) enjambent d’impressionnants gouffres.
Rencontres
La Barrière de Nalunbari accueille une faune assez variée dans les parties boisées : plusieurs types de cervidés et d’antilopes, des sangliers, des porc-épic, de nombreuses variétés d’oiseaux et de serpents, et des milliers d’insectes (souvent de grande taille).
En plus, des fissures profondes abritent des colonies de
pteropus charognards, tandis que des
felispeales solitaires occupent les lisières supérieures. On y croise aussi des maraudeurs
krungs, souvent regroupés dans les ruines des structures pyramidales.
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