Panjgorète est une grande ville-palais portuaire du
Kafaran. Elle est la capitale du
Canton sud.
Géographie
Panjgorète se situe à la frontière sud du
Kafaran, à la lisière du
Plateau d’Ordozan, au sud des
Basses Jungles de Marganj, près d’une baie de sable de la
Mer Manéenne.
Climat
Panjgorète et ses alentours sont soumis à un climat équatorial rigoureux, caractérisé par des températures élevées et constantes, une forte humidité et des précipitations abondantes tout au long de l'année.
Infrastructures et urbanisme
Panjgorète est la réunion de quatre gigantesques palais
karalims, agencés en un carré traversé en son centre par la
Route du Kafaran. Chaque palais est séparé des autres par près d’un kilomètre. Le palais sud-ouest, sur les rives de la baie de sable, dispose d’importantes installations portuaires.
Les immenses structures palatiales s'élèvent sur quatre étages et comprennent chacune une place centrale à ciel ouvert, des espaces de stockage, d'habitation, des casernements, un hall d'audience, des espaces religieux, plusieurs dispensaires, etc. Chaque palais est doté d’un réseau d’égouts et de bains publics. Enfin, les toits plats des palais accueillent d'immenses jardins.
L’immense périmètre intérieur formé par les quatre palais est rempli d'ateliers, de teintureries, d’enclos à éléphants et de cultures. Le long de la
Route du Kafaran, au centre et en dehors des structures palatiales, on trouve de nombreuses tavernes, relais et entrepôts destinés aux caravaniers étrangers.
Le port
Situé au pied du palais sud-ouest, le port est constitué de grands quais de pierre et d’une succession de pontons en bois, protégés par deux môles de pierre terminés par des tours à feu. Des entrepôts en blocs de basalte et des greniers s’alignent juste à côté. Leurs toits plats servent aussi bien de postes de guet que de lieux de repos. Entre les entrepôts s’étirent de longs auvents en toile huilée, refuges bienvenus lors des grosses pluies.
Plus loin, de modestes tavernes à la devanture de planches peintes, des maisons de négoce, des tripots et des bureaux de scribes ouvrent leurs portes aux marins étrangers. En dehors des négociants, les locaux se font plutôt rares dans le secteur.
Habitants
Panjgorète abrite près de 10 000 âmes, en majorité des
Karalims.
Société
Panjgorète est une ville-palais dynamique, reliée au monde extérieur grâce à la
Route du Kafaran et son important port. En fait, rares sont les caravanes du sud qui s’enfoncent davantage dans le pays. Malgré tout, les étrangers ne peuvent pénétrer dans les palais sans une autorisation. Réduits à arpenter la zone portuaire ou les abords de la
Route du Kafaran, ils doivent attendre le bon vouloir des autorités avant de pouvoir s’aventurer plus loin.
A l’interne, la population est répartie entre les étages des palais selon son rang social, et surtout sa richesse. Aux artisans, soldats et ouvriers les deux premiers niveaux, scribes, prêtres, hommes de lois, marchands et nantis se répartissant au-dessus.
Hygiène
Comme dans les autres villes-palais du
Kafaran, l’hygiène publique est une préoccupation majeure. Une épidémie incontrôlée pourrait emporter un palais entier et faire des milliers de victimes. Pour y remédier, on trouve un peu partout de grands braséros où brûlent des plantes médicinales. Les ordures sont évacuées avec célérité dans les systèmes d’égouts, et les habitants sont encouragés à se rendre régulièrement dans les dispensaires pour être examinés.
Enfin, les grands bains publics sont chaque jour pris d’assaut par une foule compacte. Il s’agit d’un des rares moments où gens aisés et modestes ouvriers se mélangent (encore que les plus riches disposent de leurs propres bains). De nombreux masseurs et masseuses indépendants y offrent leurs services contre une modeste rémunération.
Économie
Panjgorète est un port commercial important. Tous les marchands qui se risquent à naviguer sur la
Mer Manéenne plutôt que d’opter pour la
Route du Kafaran y passent. C’est également le point de départ des navires des sables qui vont tenter de rejoindre le terrible
Empire Leviate, loin au nord-ouest. Dangereux, le voyage n’en demeure pas moins extrêmement lucratif, tant l’empire est friand des produits du
Kafaran.
Panjgorète chapeaute l’économie du
Canton sud, spécialisé dans la production de
soie du Kafaran. D’innombrables ateliers de tissage répartis dans les villages plus au nord produisent quotidiennement le précieux tissu, qui est ensuite taillé, teint et retravaillé à Panjgorète.
Les villages agricoles rattachés à la ville-palais produisent quantités de céréales, légumes et tubercules. Tous les jours, des convois empruntent la
Route du Kafaran pour nourrir Panjgorète.
Enfin, de grands camps forestiers continuent de défricher les Basses Jungles de Marganj pour créer de nouvelles zones cultivables.
Gouvernement
Panjgorète est la capitale du
Canton sud. Ville-palais, canton et villages agricoles sont administrés par un conseil restreint, constitué des huit marchands les plus riches de la région (sobrement appelés les
Huit de Panjgorète).
Lois et ordre
Panjgorète entretient quatre corps de gardes, un par palais. Ces soldats de métier patrouillent à tous les niveaux des structures palatiales et traquent inlassablement les étrangers qui tenteraient de s’y introduire illégalement.
Armées et défenses
Avec leurs hautes façades de pierre et leurs étroites fenêtres, les palais forment en eux-mêmes des structures défensives. Chaque palais est pourvu de quatre massives portes, toutes étroitement surveillées, de jour comme de nuit.
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