Puits d’Obsidienne

Le Puits d’Obsidienne désigne un grand bassin d’eau salée de l’Océan Eutekos. Il abrite en son centre un immense monolithe noir qui se dresse comme un clou colossal au milieu de l’océan de sable.

Géographie

Le Puits d’Obsidienne se situe au large des côtes est de l’Isthme de l’Ocre, à peu près à hauteur du Gouffre de Myinling.

Description

Le site du Puits d’Obsidienne comprend un plan d’eau extrêmement salé d'une cinquantaine de kilomètres de diamètre, alimenté par des remontées liquides suggérant la présence d’importantes poches d’eau souterraines sous l’Océan Eutekos. L’eau y est d’un bleu profond, très sombre au milieu (indiquant une grande profondeur). Sa surface prend parfois une teinte laiteuse en raison de la forte concentration de sel, de sédiments et de divers minéraux cristallins.   Quelques petits atolls de sable sombre durci parsèment la zone. Ils entourent un plus grand atoll, au milieu du bassin. Sa surface est craquelée par le soleil et rien n’y pousse. Et en son centre émerge le haut d’un monolithe d’obsidienne.  

Le Monolithe

  Cette immense colonne d’obsidienne brut est profondément enfoncée dans le sable. Elle mesure près de 200 m de haut, pour une base vaguement carrée de 50 m de côtés environ, mais seuls 100 m de roche émergent à l’air libre. Plusieurs crevasses balafrent les flancs du monolithe, d’où s’écoule en permanence une sorte de goudron poisseux qui se mêle aux eaux sombres avoisinantes pour former une bouillie infâme.   En dehors des crevasses, le monolithe semble dépourvu d’entrée ou de fenêtres. Pourtant, un vaste réseau de galeries et de salles obscures court dans et sous l'édifice. Il y règne une obscurité presque aussi poisseuse que le mystérieux liquide qui s'écoule de la structure.

Rumeurs et intrigues

Le Puits d’Obsidienne se dresserait sur un nœud tellurique majeur. Le monolithe semble pulser d’une énergie malsaine, qui affaiblit l’âme et le corps.

Rencontres

Les émanations du monolithe et la teneur en sel extrêmement élevée du bassin empêchent la vie animale (et végétale) de s’épanouir dans le secteur. Toutefois, les minéraux et les sédiments qui remontent permettent à des crustacés de prospérer en périphérie. Ceux-ci ont un aspect atroce et une taille anormale, certains spécimens atteignant celle d’un gros chien. Très agressifs, leur chair est infecte et dégage une odeur chimique répugnante.