Sundarka
Le Sundarka est un grand royaume de l'Ut-Falca.
Géographie
Le Sundarka s'étend dans le sud-ouest de l'Ut-Falca, au sud de la Chaîne Leviates. Ses rivages marquent la frontière entre la Mer Cyanate et la Mer Manéenne.Caractéristiques géographiques
- Le Jamtola
- Le Punadrong
Sites importants
- Gaukali
- Magripur. La capitale
- Nalshira
- Paldipur
- Rajkanda
Climat
Le Sundarka baigne dans un climat tropical au nord et équatorial dans sa moitié sud.Habitants
Les habitants du Sundarka sont les Sundas. Les humains appartiennent majoritairement aux Rasarims et aux Karalims. Près d'un tiers de la population du pays est hubrime. Ceux-ci se détachent d’autant plus qu’ils ont l’habitude de se teindre intégralement la peau avec une épaisse pâte bleue, qu’ils décorent avec des motifs jaunes éclatants. En marge, quelques tribus de Chamkims occupent les profondeurs des jungles.Société
Hubrims et humains vivent côte à côte au Sundarka, sur un pied d’égalité (en théorie). Mais dans la réalité, la majorité de la classe aisée est hubrime. Celle-ci s’enrichit grâce au commerce avec l’Empire Leviate, les impériaux refusant tout simplement de traiter avec des marchands humains. La répartition sociale est classique : ouvriers et paysans, peu éduqués, travaillent au profit des marchands, des nantis, des courtisans et des Observateurs (cf. plus bas).Conditions sociales
La place des hommes dans la société du Sundarka est réduite par rapport à celle des femmes. Si certains hommes dans la haute société peuvent être lettrés, cela n'est pas le lot de la grande majorité d'entre eux. L'accès à la propriété et à l'héritage familial ne leur est guère plus ouvert. Dans le cadre du mariage, l'épouse dispose d'une autorité incontestable.Loisirs
Grand producteur de thé, la consommation de ce dernier est profondément ancrée dans la société du Sundarka. Même les foyers les plus modestes s’y adonnent. Dans les rues de la plupart des agglomérations, des vendeurs ambulants proposent cette boisson, une solide jarre avec plusieurs gobelets de terre cuite fixée à leur dos.Esclavage
Le Sundarka a recours à l'esclavage. Beaucoup de nantis se fournissent auprès de la Main d’os. Celle-ci n'hésite pas à trafiquer avec l'Empire Leviate et de sinistres transactions sont effectuées dans des enclaves discrètes du pays.Agglomérations
Les villes du Sundarka suivent le modèle traditionnel rasarim, avec des blocs de quartiers articulés autour de palais communs abritant toutes les infrastructures publiques. Ces édifices publics sont à échelle hubrime. Les villages suivent une organisation similaire, avec un grand édifice public central accessible à toute la population.Économie
Le Sundarka produit d'importantes quantité de piments, qui s'arrachent sur les marchés de l'Empire Leviate. Il cultive également un thé très fort. Dans tout le pays, des éléphants sont élevés et entrainés avec soin, employés aussi bien comme bêtes de somme que dans les camps forestiers.Monnaie
Le Sundarka emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or (surtout celle frappée dans l'Empire Leviate). Au quotidien, l’argent et l'ivoire gravé sont employés, et pour la menue monnaie le bronze.Gouvernement
Le Sundarka est une monarchie absolue. La couronne est en mains humaines depuis la fondation du pays, situation dont s’accommodent les Hubrims (les nobles ayant suffisamment d’influence sur les monarques successifs pour tirer leur épingle du jeu et favoriser leurs propres intérêts).Symbole
Le Sundarka orne ses bannières d’un losange doré percé d’un cercle sur fond bleu et rouge, deux teintes très appréciées dans le pays.Religion
Malgré des échanges fréquents avec l’Empire Leviate, le Sundarka pratique encore le culte des astres, persuadé que les grandes constellations sont des divinités s’exprimant dans la voute céleste. Les Observateurs, des astrologues, tiennent lieu de prêtres. Beaucoup de particuliers ont recours aux services des Observateurs pour se faire dresser leur horoscope.Armées et défenses
Le Sundarka ne possède pas beaucoup de soldats, et ils sont souvent mal entrainés. La nation a recours à des troupes de mercenaires et s'appuie principalement sur d'immenses groupes d'esclaves mal équipés pour noyer d'éventuels adversaires sous le nombre.
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