Marche des Keltes

Géographie

La Marche des Keltes se situe au nord-ouest du royaume mérovien, à la frontière avec les tribus keltaïs. Elle est entourée des provinces de Thiérache et de Revermont.

S’étendant sur presque 400.000 kilomètres carrés, la forêt en recouvre la plus grande partie, du nord jusqu’à la frontière. Les marécages occupent le centre, les montagnes du Toullaron forment la frontière avec Rivermont. Les grandes cités protègent derrière leurs murs des milliers de bourgeois tandis que les villages se perdent dans les étendues sauvages.

Fleuves

L'Ellez

L’Ellez prend sa source un peu au nord d’Urgios, puis dévale les montagnes du Toullaron par le sud-ouest.

Il aurait dû servir de fleuve de démarcation entre la Marche des Keltes et les tribus Keltaïs, mais finalement ces dernières ont conservé le contrôle de la vaste plaine fertile où se produit la confluence de l’Ellez et de la plupart de ses affluents.

Les Méroviens en revanche ont pris le contrôle de toute la rive droite du fleuve après cette zone des confluences, s’en servant comme d’un tampon contre d’éventuels raids sur la région.

Dèrdes marque l’embouchure de ce fleuve. La ville est énorme et majoritairement située sur la rive gauche ; pour ne pas être isolée, elle est desservie par un pont colossal qui passe par plusieurs îles fluviales.

Ce pont est capital d’autant plus que les autres ponts sont rares sur ce fleuve. Il en existe trois principaux : celui de Derdès, un sur la route entre Glinos et Oblatedra, et un dernier plus au nord, dans le Duché d’Urgios, fait de bois. Ces trois ouvrages font l’objet d’une attention toute particulière ; leur destruction provoquerait un ralentissement significatif dans la logistique mérovienne.

Le Ker Aon

Ce fleuve côtier cours le long de la frontière entre la Principauté du Taolenn. Son lit n'est pas large et ses eaux coulent très lentement. La nature plate du terrein favorise les bras morts et les marécages. Ses berges sont connues pour abriter des monstres et des animaux sauvages.

Rares sont les pont qui le traversent. Tous en bois et construits par l'armée, ils sont souvent emportés par de soudaines crues.

L'Erdinès

Long de 600 km, l’Erdinès sert de principale artère commerciale du fait de sa position centrale et de son passage dans plusieurs villes importantes.

Il prend sa source dans le nord du Toullaron, avant de descendre dans la plaine de Buraros, de passer par Moriotosa et finalement de se jeter dans le lac Trunvel. On nomme cette partie le Haut-Erdinès.

Le fleuve ressort du Trunvel et continue sa route dans le bas-Erdniès, et se jette dans la mer devant la cité de Batax. C’est un fleuve navigable sur toute sa longueur, large, et relativement sûr, en faisant une artère importante pour le commerce. Il existe des ponts dans chaque grande ville ; parfois même plusieurs, ainsi que deux ponts surveillés permettant de rejoindre respectivement Varnios et Orbia.

Le Kerdu

Le Kerdu sert de frontière entre la Marche et la province de Thiérache. C’est un fleuve puissant, tumultueux, qui a peu d’affluents mais qui grossit rapidement par l’apport de très nombreux ruisseaux et des pluies d’automne. Il n’est navigable que de Brisarnis à Matroxoda. Au-delà, son cours devient trop tumultueux, et les marais qu’il génère sont un nid à monstre et à animaux sauvages qui tient à l’écart les grands établissements de la civilisation.

L’Ognon

L’Ognon, prononcé og-nonn, est un fleuve côtier mineur qui sépare officieusement la Principauté du Taolenn du Duché de Curembacte. La véritable frontière se trouve plus au sud ; mais une forêt dense et difficile d’accès s’étend au sud du fleuve. Le contrôle effectif du prince s’arrête donc au fleuve. Le comte de Lansen domine le sud.

Lacs

La Marche des Keltes est aussi un pays de lacs, grâce à un terrain plat et des pluies abondantes.

Lac Trunvel

Le lac Trunvel est le plus grand lac de la province, avec 2.600 km².

Avec ses rives sauvages, il abrite des Sirènes, des naïades, et de très nombreux clans d’Orcs, sans parler des monstres divers au fond de ses eaux. Sanios est situé sur la seule route sûre du lac, ce qui force les marchands à passer par la ville.

Lac Étunel

Le lac Etunel est le deuxième lac majeur de la province, avec 660 km².

Dépendant des précipitations, il était plus petit quelques centaines d'années auparavant. De nombreuses ruines sont sous les eaux ou partiellement submergés sur ses rives marécageuses.

Ses eaux sont poissonneuses, et les pêcheurs de Médus sont connus pour ramasser des prises par panier entier sans effort.

Monts du Toullaron

Les monts du Toullaron constituent la frontière sud de la province. Ce sont des hautes montagnes qui forment un plateau et des piedmonts desquels s’écoulent de nombreux fleuves.

Péninsule de Vein Ruz

La péninsule de Vein Ruz ferme partiellement la mer intérieur.

Péninsule de Taolenn

La grande péninsule qui forme la partie ouest de la province.


Histoire

La région fut d’abord une zone tribale, dirigée par des chefs se faisant constamment la guerre, tout comme la province voisine de Révermont. Les Vulpès ont fondé un royaume autonome environ cinq cents ans avant l’époque actuelle, sans renier leur allégeance au Haut-Roi de la confédération kelte.

Ce royaume commerçant reposait sur sa classe de guerrier noble, épaulée par des druides puissants. Des troupes de la confédération kelte menaient régulièrement des raids dans le Royaume de Thiérache, jusqu’à ce que ces derniers fassent appel aux soldats Méroviens pour les protéger. Le conflit se termina des siècles plus tard par l’occupation du royaume et la fermeture de la frontière avec le reste de la confédération.

Bataille des Marais Blancs

Quelques années avant l’arrivée de Bayaxa, le précédent général en chef, Gauthier d’Elatré, a rassemblé ses troupes pour repousser la frontière jusqu’à Derdès, alors que la cité était encore indépendante.

La bataille fut perdue par la Mérovie, une des plus grosses défaites de son histoire.

Le pillage de la forteresse des Marais blancs

La défaite en elle-même était déjà difficile à supporter, mais Gauthier, présumant de ses forces, avait avancé son train logistique beaucoup trop près du champ de bataille, car il avait prévu une victoire facile et une avancée rapide de ses troupes. Les armées Keltaïs, profitant de leur avantage, se sont avancées jusqu’à capturer la forteresse des Marais blancs, où étaient stockés les équipements de trente mille soldats, sans compter les engins de siège, l’artillerie magique et conventionnelle, les munitions… mais aussi les soldes des troupes méroviennes ainsi que leurs vivres.

Cette victoire fut de courte durée pour les Keltaïs : indécis sur la marche à suivre, ils patientèrent trop longtemps dans les Marais Blancs. Beaucoup de chefs Keltaïs souhaitaient profiter de leur butin et retraverser la frontière au plus tôt ; d’autres voulaient pousser jusqu’à Sanios, enfin, certains désiraient carrément traverser le Toullaron et porter la révolte à Revermont. L’abondance d’armes, d’or et de vivres ne les poussait pas à la promptitude dans leurs décisions.

Ces tensions ne firent que grossir dans les rangs Keltaïs, et finalement les chefs en vinrent aux mains pendant une réunion houleuse. Plusieurs furent tués, et les bandes keltaïs, sans personne pour les unifier, se répandirent dans la campagne et se firent pillards ; quelques-uns emportant armes et or avec eux trouvèrent refuge dans la péninsule de Vein Ruz.

Chronologie

868 des Temps Toxandres

Incursions tribales et Réunion de Thiérache

Après avoir la réunion du royaume de Thiérache à la Mérovie, des tribus keltes passent le Kerdu en espérant annexer les terres peuplées de Vulpès proches de la frontière. Les Méroviens répondent et chassent les envahisseurs.

873-882 des Temps Toxandres

Guerre du Kerdu

Les Méroviens décident de trancher la querelle territoriale entre le Royaume des Keltes du nord et leurs nouvelles possessions de Thiérache. En leur faveur. Le régent de Savara décide de changer de camps et de rejoindre les Méroviens.

888 - 901 des Temps Toxandres

Guerre des Keltes

Les grands clans Keltes organisent une réponse armée pour tenter de repousser les Méroviens. La guerre est longue, les dévastations nombreuses, mais la forêt Kelte passe sous le contrôle mérovien après le ralliement du jeune prince des Septines à la toute fin de la guerre.

903 - 910 des Temps Toxandres

Guerre du Vessant

De 903 à 910, la guerre reprend avec les Keltes pour le contrôle du Sud et de la cité de Derdès. Mal préparés, usés, les Méroviens perdent la bataille des Marais blancs. La mise à sac de Vitiones en 910 marque l'arrêt des combats.

904 des Temps Toxandres
Bataille des Marais Blancs

Une armée mal préparée de Méroviens affronte une coalition de Keltes. Désastre complet, elle marque un coup d'arrêt à l'expansion mérovienne.

905 des Temps Toxandres
Sac de Vitionès

Les restes de l'armée méroviennes, rassemblés par des barons fidèles, reprennent la guerre en main et font lever la plupart des sièges en cours. La cité de Vitionès, qui soutenait les rebelles en sous-main, est rasée et sa population massacrée.

917 des Temps Toxandres

Deuxième bataille des Marais blancs

La flamboyante générale Bayaxa, récemment arrivée, pulvérise des armées keltes désunies à la deuxième bataille des Marais blancs. Le Royaume des Keltes du Nord est définitivement détruit. La cité de Dèrdes offre à Bayaxa le titre honorifique de prévôte, et la générale installe son camp devant ses murs. Sa campagne éclair dans les derniers mois de 917 fixe définitivement la frontière.

920 des Temps Toxandres

Départ de Wrobel pour chercher le Triskellion

Politique

La province est d’abord dirigée par un gouverneur, parfois appelé consul, qui s’occupe de faire le lien avec le pouvoir royal. Chaque duché dispose d’un siège au Conseil des Ducs, qui prend les décisions les plus importantes. Les affaires courantes sont décidées au niveau de chaque duché, les cités s’occupant de l’administratif local.

La générale en cheffe de l’armée dispose d’un certain pouvoir, et bien qu’en théorie celui-ci ne devrait pas dépasser celui des autres ducs, elle peut bien souvent leur imposer ses décisions.

Le conseil des ducs est dirigé par le duc le plus puissant, actuellement la duchesse de Savara, mais son influence réelle est très faible.

Organisation territoriale


Religion

La marche des Keltes, peuplée principalement de Vulpès, voue un fort culte à Ogmios, le dieu de la parole et patron des Hommes-renards. On trouve ses temples dans chaque village, et des autels sont présents à chaque croisée de chemins.

Le culte de Puphlune est assez développé, notamment en raison des Mandragots qui habitent la province ; depuis l’arrivée des Méroviens, son influence a grandement augmenté.

En tant que région maritime, Méane est vénérée dans tous les grands ports, et Cel l’est aussi dans un certain nombre de villages côtiers et par les naufrageurs.


Groupes notables

Le Gras Chaland

Le Gras Chaland est une « chaine » d’auberge-relais possédée par le comte Mandicare, un propriétaire terrien et hédoniste notable de Neustrie. Ses auberges sont réputées pour la qualité de leurs plats, la taille de leurs caves et l’expérience culinaires qu’ils fournissent.

Les auberges du Gras Chaland sont aussi des temples dédiés à Puphlune, le dieu du vin, de la fête et du plaisir. Les grands banquets qui y sont organisés lui sont dédiés ; beaucoup de nobles s’y rendent essentiellement pour rendre hommage au dieu patron des hommes-chats et dieu principal du panthéon mérovien.

Bien que la présence du Gras Chaland soit faible dans la Marche des Keltes, le comte Mandicare y possède quelques établissements ; les plus importants se trouvant à Médus et Brisarnis.

Du fait de leur importance pour le culte de Puphlune, les auberges du Gras Chaland servent occasionnellement de base arrière pour les espions du royaume.

Certains cultes à excès se cachent dans les auberges du Gras Chaland, organisant des fêtes orgiaques pour s’attirer les faveurs de Puphlune et Tura. Les dirigeants du Gras Chaland ont toujours nié toute implication, mais les rumeurs indiquant que tout est piloté de l’intérieur vont bon train.

La Marche des Keltes étant encore une province isolée, les opportunités de développement sont grandes pour le Gras Chaland.


Population

Généralités

La Marche des Keltes est habitée par environ 5 millions d’âmes, en faisant une des provinces les moins peuplées du royaume mérovien. Malgré leurs tentatives d’y faire immigrer de nouveaux colons dans ces provinces reculées, les nouveaux venus sont prompts à partir ; la faute à la présence persistante de nombreux monstres. Les guerres qu’ils ont menées ont probablement contribué à dépeupler la province.

Les vulpès

Les Vulpès constituent 70% de la population de la province. Ils vivent essentiellement dans les campagnes, bien qu’on en trouve dans toutes les villes dans des quartiers réservés.

Ils vénèrent Ogmios.

Avant l’arrivée des Méroviens, ils dirigeaient le pays. Pour différencier les Vulpès de la Marche de ceux vivant de l’autre côté de la frontière, de veux vivant dans le royaume de Dalriada, les vulpès de la marche sont appelés Keltes, ceux vivant derrière la frontière militaire selon leurs lois, Keltaïs, ceux vivant dans le royaume de Dalriada les Vulpès d’Outremer, et les vulpès de l’archipel de Lénur, à la peau mate et aux coutumes si différentes, les Vulpès insulaires.

Les mandragots

Les Mandragots ont toujours été une minorité dans le royaume kelte, encore plus avant l’arrivée des Méroviens. Aujourd’hui, ils totalisent environ 15% de la population.

Sous la domination des keltes, ils étaient des citoyens de seconde classe. Une rancune tenace, perdue dans les âges, dicte aux Vulpès de considérer les Mandragots comme une race inférieure qu’ils doivent dominer. Tout comme le royaume de Dalriada et les tribus keltaïs, ceux vivant dans la province étaient maintenus dans un état de servitude avancée : l’armée leur était interdite, ainsi que l’entrée de certains temples, ils payaient plus de taxes et n’avaient pas le droit de vivre à l’intérieur des oppidums Vulpès ou de constituer une communauté pouvant rivaliser avec celle de leurs maîtres.

L’arrivée des troupes méroviennes, majoritairement humaines mais comprenant de nombreux mandragots a retourné la situation en leur faveur. Les nouveaux maîtres du pays avaient de bien meilleures dispositions envers les Mandragots, et les lois discriminatoires ont toutes été abolies. Cependant, les mentalités sont longues à changer et les Mandragots restent une minorité. Ceux qui vivent dans les villes jouissent de conditions similaires à celles des autres citoyens, mais ceux qui vivent à la campagne restent souvent sous la coupe de petits seigneurs vulpès, très amers d’avoir perdu le pouvoir qu’ils avaient sur leurs serfs. Les trois quarts des mandragots vivent à la campagne. Ceux qui vivent en ville sont souvent des immigrants Méroviens venus à la suite de leurs compatriotes Humains.

Quelques groupes tribaux vivent en quasi-autarcie et avec l’arrivée des Méroviens, ils ne sont presque plus sous contrôle à partir du moment où ils payent leurs taxes au pouvoir, bien que ce dernier ne s’embête que rarement à vérifier si une quelconque somme parvient dans leurs coffres. Ces groupes trouvent leurs origines dans des communautés précédant l’invasion, ou dans des déportés tribaux amenés ici de force pour peupler les zones sauvages. Menant une vie coupée du monde, ils ont un grand usage des pratiques ésotériques et peuvent souvent utiliser des pouvoirs particuliers.

Les humains

Les humains étaient déjà présents avant que les Méroviens envahissent la province, mais leur nombre a été multiplié par 5 depuis leur arrivée. Ils forment environ 10% des habitants de la province. Plus de la moitié d’entre eux vivent dans des quartiers réservés dans les grandes cités, et ceux qui vivent à la campagne habitent généralement dans les bourgs, ou dans des forteresses qu’ils ont bâties.

L’essentiel de la noblesse appartient à la race humaine.

C’est généralement aux Humains que les autres races réfèrent quand ils parlent de « méroviens » même si, officiellement, tous les habitants de la province sont des régnicoles du Royaume de Mérovie. Les Humains sont loin d’être unis.

Les Centraux

C’est le nom donné habituellement aux familles humaines originaires du centre du royaume : Neustrie, Vexin, Lengadoc, Vivarin, Forcalquier. Ceux-là sont les plus proches du Roi, les plus patriotes. Ils sont les moins racistes, et s’appliquent à intégrer toutes les races dans leur royaume, bien qu’ils soient persuadés que leur mode de vie est supérieur à celui des autres. Ce sont souvent les plus privilégiés. Ils ont été les premiers à recevoir des titres et des terres à la fondation de la province.

Les Nordiques

Les familles nordiques viennent des provinces du nord du royaume mérovien : Thiérache, Nadruvia, Néerlie, ou la Plaine des Fédérés. Ces humains sont moins intéressés par la politique que les autres. Ils ont été habitués à vivre en compagnie de nombreuses races et sont moins enclins à la discrimination raciale, bien que leur nature violente et leurs coutumes primitives les placent à part.

Les Cébénaux

Ils viennent du sud de la Mérovie, au delà des monts Cébènes.

Ils sont partisans d’une domination totale des Humains, et selon eux, les thérianthropes comme les elfes ne devraient pas obtenir de rangs nobles. La politique de discrimination des Vulpès leur plaît, et ils font tout pour ralentir l’ascension sociale des Mandragots. Malgré ce but commun, ils ne sont pas appréciés des Vulpès non plus, car ils sont les premiers à les rabaisser quand ils le peuvent.

Les Natifs

Les Humains natifs de la province avant l’invasion mérovienne n’étaient pas très nombreux à l’origine, et les mariages avec les nouveaux colons ont encore réduit leur nombre.

Rares sont ceux qui peuvent se revendiquer d’une famille puissante ayant ses origines dans la Marche des Keltes et uniquement dans la Marche des Keltes, mais leur communauté a réussi à se maintenir.

Avant l’arrivée des Méroviens, ils tenaient des postes de marchands, parfois de conseillers, auprès de la noblesse Vulpès. Après leur chute, ils ont pu obtenir de très bonnes terres, parfois des titres de noblesse grâce à leurs réseaux. Leur attitude envers les autres races est mitigée. D’un côté, ils voudraient s’intégrer au maximum avec les Centraux, de l’autre, ils voudraient faire payer les Vulpès, les Elfes et tous les autres pour leur avoir marché dessus toutes ces années quand ils n’étaient qu’une petite communauté minoritaire.

Les Elfes

Les elfes sont une race ancienne dans la province, peut-être plus encore que les Vulpès ou les Mandragots. Ils forment une petite minorité de la population, environ 3%, mais sont concentrés dans les villes où ils disposent d’un pouvoir important. Ils constituent une classe de bourgeois, souvent aisée, ayant accès à l’armée et à des positions importantes, mais rarement à la noblesse. Cependant, la Principauté du Taolenn, au nord, regroupe deux cités où ils sont majoritaires. Ils disposent d’une certaine autonomie, et se mettent à l’écart des conflits des autres races, mais il n’en reste pas moins qu’ils sont vus comme des arrivistes et des traîtres par les Humains, qui redoutent qu’ils prennent avantage des conflits pour déclarer leur indépendance.

Les elfes de la province sont majoritairement des elfes de race septine, bien que des Méridines et des Montagnols soient présents.

Les elfes locaux

Les elfes locaux sont en très grande majorité des Septines, issus d’anciennes colonies du royaume de Néerlie. Leur rôle dans l’ancien Royaume Kelte du Nord était prépondérant dans les villes, et ils sécurisaient souvent des postes de conseillers. L’arrivée des Méroviens les a forcés à se concentrer dans des quartiers spéciaux et dans la province du Taolenn, où des princes locaux ont négocié une certaine autonomie.

Les elfes Montagnols

Les elfes Montagnols ont un statut assez complexe. Étrangement, bien que leur région d’origine soit située très loin de la Marche des Keltes, ils furent parmi les premiers elfes à y arriver.

La première vague arriva par le biais de petites colonies venues des cités-États de Lénur, rapidement remplacée par des avant-postes varègues. Si les Varègues étaient des Humains, leurs conjoints et leurs exclaves étaient de toutes les races, et les Montagnols en formaient la majorité. Ces avant-postes furent pris l’un après l’autre par les Keltes, mais la population montagnole put se rassembler et former ses propres quartiers sous le patronage des Septines.

Actuellement, la communauté est partagée. Les elfes montagnols ne représentent qu’une fraction infime de la population kelte, et la plupart restent le plus fidèle possible aux autorités elfes, qu’elles soient, dans l’espoir que l’union de leurs forces leur permette d’obtenir des concessions de la part des autres races.

Les elfes Sidériens

Les Elfes de Fer vivent concentrés sur le territoire de la République de Ninovioto. Ils sont originaires du Grand Désert de Glace, où ils vivaient sous les ruines d'une cité datant des temps Yliques. Les Méroviens les ont réimplantés sur le site de Ninovioto en espérant y gagner de l'influence dans la péninsule de Taolenn.

Marche des Keltes


Langues et cultures réelles liées au pays

Français/Franc (Méroviens, Cébènes)

Bretons (Keltes), Polonais (Polanes)


Marche des Keltes

Date de fondation :

901 Temps Toxandres

Forme de l'état :

Marche

Margrave :

Teutomer (régent)

Childebert de Mérovie (prétendant)

Éporée Rohazon (consort, prétendante)

Capitale

Savara (Administrative)

Derdès (économique)

Moriotosa (Religieuse)

Sanios (commerciale)

Langues

  • Mérovien (officielle)
  • Kelte (populaire)


Géographie
Taille

~390.000 km²

Grandes villes

Savara

Sanios

Derdès

Médus


Démographie
Gentilé

Kelte

Population :

5 millions

Peuples :

Races :


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