Administration royale des confins keltes
La Frontière militaire est un chapelet de seigneuries réunies sous la conduite de la générale Bayaxa pour interrompre les raids des tribus keltaïs.
L’entrée dans la Frontière militaire est réglementée par la délivrance d’un laissez-passer. Les membres de la noblesse en sont bien sûr dispensés.
Beaucoup d’habitants sont des humains ou des mandragots ; ils sont originaires des régions centrales du royaume mérovien et en ont les coutumes.
Démographie
La province compte 200.000 habitants. Un peu plus de la moitié vit en ville.- Humains 60.000 (30%) urbain : 47.000
- Mandragots 35.000 (17,5%) urbain : 24.000
- Vulpès 91.000 (45,5%) urbain : 19.500
- Septines 5.000 (2,5%) urbain : 4.000
- Divers 9.000 (4,5%) urbain : 8.000
Villes
Derdès
Derdès est la capitale de la province ; cosmopolite, elle atteint les cent mille habitants et verrouille l’embouchure de l’Ellez, le fleuve le plus puissant de la Marche des Keltes. Un pont enjambe le fleuve en passant par plusieurs îles. Des camps de l’armée mérovienne sont établis sur ces îles fluviales. Jusqu’à deux légions, soit dix mille hommes, y habitent.
La ville en elle-même est étonnamment propre et organisée. Les militaires ont dessiné les rues, le système d’égouts, et les plus grands bâtiments. De puissantes murailles enserrent la ville, garnies de tours et d’engins de défenses contre les vulpès ou les monstres qui pourraient apparaître. Les humains composent la moitié de la population de la ville, mais toutes les races sont représentées. Un quartier elfe rassemble des artificiers et un champ de formation pour les mages. Les bâtiments sont des immeubles en pierre à deux ou trois étages construits pour loger les soldats en masse ; ainsi, la taille de la ville est relativement petite par rapport à sa population.
Pour éviter les conflits, tout le monde est traité de la même manière, c’est-à-dire avec la plus grande fermeté, indépendamment de leur appartenance ethnique. La grande diversité de Derdès empêche de former des quartiers distincts selon les races, d’autant plus que les vas et-viens sont courants. Les quartiers sont donc organisés selon une logique plus classique : un pour les militaires, un pour les étrangers, un pour les aventuriers, un pour les artisans, un pour les officiers et la noblesse. La ville était, par essence, militaire, leur quartier occupe la majeure partie du centre, et il est lui-même divisé en plusieurs districts selon les postes et les spécialités.
Oblatedra
Oblatedra est une forteresse reconstruite par les Méroviens et repeuplée par des Mandragots. Perché dans les montagnes du Toullaron, Oblatedra sert de base pour les missions discrètes et les expéditions d’exploration en territoire Keltaï. C’est une petite ville de 10.000 habitants, dont 70% sont des mandragots. Ils vivent dans des bâtiments neufs, construits par les ingénieurs humains et juste à côté des murs, construits haut et à flanc de ravin pour rendre la forteresse imprenable. Un petit régiment de Septines est stationné avec eux pour déchaîner un bombardement magique sur quiconque tenterait de les assiéger. Les humains comptent pour 15% de la population. Ce sont essentiellement des officiers, des nobles, et quelques marchands. Ils vivent dans la citadelle de la ville et dans un quartier réservé aux artisans.
Les vulpès forment le reste de la population. Ce sont tous des soldats et des guerriers tribaux recrutés pour leur fidélité aux Méroviens. Ils sont logés dans la citadelle et dans le reste de la ville aux côtés des mandragots. La menace constante des Keltaïs, des tribus de monstres, et plus généralement d’animaux sauvages, sans parler l’isolement, a soudé la communauté d’Oblatedra. Les tensions ethniques sont inexistantes, les mariages interespèce sont courants.
Glinos
Glinos est une cité de 20.000 habitants, protégée par de puissants murs rénovés par les humains.
Les Keltaïs ont gardé le contrôle d’un coude de l’Ellez. Glinos a été renforcé pour parer à l’éventualité d’une attaque massive de leur part. C’est une ville militaire. Les humains forment un quart de la population, réunis dans une série de forteresses.
Les forteresses sont reliées les unes aux autres par de puissants murs, organisant la défense de la ville. Le reste des protections est assuré par des palissades en bois montés sur des buttes de terres et protégés par des fossés, pour éviter qu’une unité de cavalerie ne contourne les forteresses.
Un millier d’elfes sont installés au centre du dispositif. Malgré l’apparence innocente d’un village placé au centre des défenses, il abrite une unité spéciale de l’armée mérovienne testant leurs dernières armes.
Une tribu de Garache de 2.000 membres a été installée autour des Septines pour protéger le site. Pour parer à toute éventualité, des mercenaires esclaves dracs, un millier ont été amenés en renforts. Leur capacité de vol leur permet de patrouiller les alentours.
Les Mandragots sont 7.000 et représentent près d’un tiers des habitants de la ville. Ils sont soldats, éclaireurs, et mènent parfois des raids dans le territoire keltaï.
4.000 vulpès complètent la population. Ils travaillent comme serviteurs, éclaireurs, et artisans pour le reste des militaires. Les nombreuses ethnies présentes viennent toutes de régions différentes et n’ont pas eu le temps de s’habituer aux autres. Les humains, mandragots et Vulpès, sont aussi divisés entre eux.
Tribus et vassaux
Tribu Kevek
Si l’impitoyable générale Bayaxa a exterminé l’intégralité des monstres à la surface de la frontière militaire, les Kevek ne s’en portent pas plus mal. Composée uniquement de gobelins, cette tribu vit au plus profond d’un réseau de cavernes s’étendant du piémont de la chaine du Toullaron sur tout le long de la frontière. L’arrivée d’un pouvoir fort centré sur la guerre contre les Keltaïs a totalement délaissé l’arrière-pays et les patrouilles intérieures.
Leur chef, le shaman Marvagade, a bien compris qu’il fallait faire profil bas. Ses gobelins, au nombre de 5.000, infestent un immense réseau de grottes. Bien qu’ayant la plus grande bande de la province, il ne peut sortir de sa cachette que pour des attaques ponctuelles. En plus des gobelins, la tribu compte en permanence entre 400 et 500 esclaves, la plupart des Vulpès capturés dans les fermes isolés, sur les routes, ou échangés avec d’autres tribus.
Marvagade a installé plusieurs postes avancés à la frontière, profitant des mésententes entre la générale Bayaxa et les autres ducs pour commercer avec les bandits, les orcs et les monstres en toute tranquillité. Malgré le peu de raids menés et sa vie en caverne, sa tribu est florissante.
Marvagade
Marvagade est un shaman gobelin qui n’a que quelques dizaines d’années, alors que la position est souvent occupée par des centenaires. Lorsque les orcs de son ancienne tribu ont été exterminés par la cavalerie mérovienne, il a tout de suite compris qu’il devait éviter la confrontation avec ces humains nouvellement arrivés. Heureusement pour lui, ces humains étaient plus intéressés par les soldats vulpès que par une petite bande de gobelins errante.
Une fois établi dans les cavernes, Marvagade y fit construire un temple à la gloire de Tellus, le dieu-continent et patron des monstres.
Administration des confins
Langues et cultures réelles liées au pays
Français/Franc (Méroviens, Cébènes)
Bretons (Keltes), Néerlandais (Néerliens)
Généralités
Fondation :
930 Temps Toxandres
Forme de l'état :
Administration militaire
Générale en chef :
Téias Bayaxa
Capitale
Langues
- Mérovien (administration)
- Kelte (administration et peuple)
Géographie
Taille
~17.000 km²
Démographie
Population :
200.000 habitants
Peuples :
- Méroviens
- Keltes
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