Cité libre de Sanios

Démographie

  • Septines 2.500 (2,5%)
  • Humains 35.000 (35%)
  • Mandragots 14.000 (14%)
  • Vulpès 47.000 (47%)
  • Divers 1.500 (1,5%)
 

Cités et vassaux

Cité de Sanios

Sanios est une cité libre située au centre de la province, au bord du lac Trunvel. Avec 60.000 habitants, c’est une des plus grandes villes de la région ; la moitié de sa population est humaine. Fondée il y a une cinquantaine d’années autour d’un camp de l’armée pendant la première guerre contre les keltes, l’avancée rapide du front a laissé le site entre les mains des marchands. Rapidement, la communauté s’est développée et une ville s’est construite sur ce point de passage stratégique.

 

La population de Sanios est l’une des plus cosmopolites après Derdès, mais il ne faut pas s’y tromper : la cité abrite le plus grand marché aux esclaves de la province et le conseil de bourgeois qui dirige la ville est uniquement composé d’Humains. La cité est un paradis pour le crime et les opérations louches. La loi de la province s’y applique difficilement, et le Conseil dispose de sa propre milice sans compter une force mercenaire constamment renouvelée. Les impôts, ou plutôt les pots-de-vin incroyables qu’ils payent au conseil des ducs suffisent pour qu’on les laisse tranquilles.

 

Le reste du territoire est un assemblage de villages Vulpès, avec quelques bourgs mélangeants humains et Mandragots qui profitent des flux commerciaux venant à Sanios.

Marché aux esclaves de Sanios

Marché officiel

Installé sur une place bien en vue, le marché aux esclaves de Sanios est une institution dans toute la province. Ici, il est possible d’acheter et de vendre de tout, des majestueux Pégases aux robustes Garaches. Les Humains tiennent le marché mais leur race n’échappe pas à ce négoce ; tant qu’ils rapportent, les maîtres esclavagistes n’ont aucun remords à vendre leurs semblables.

Marché noir

Le marché officiel est bien fourni, mais ralenti par une noria de tracasseries administratives. Les taxes en sont une, bien sûr, mais la Mérovie impose en plus une série de règles sur le marché aux esclaves. Il est impossible de vendre un esclave sans qu’il soit auparavant certifié par un agent royal ; il est interdit de vendre un serf à une personne n’était pas un noble doté de terres, il est interdit de faire d’un serf un esclave, et il est interdit d’acheter des esclaves de qualité militaires sans l’autorisation royale.

 

Pour faire face à tous ces obstacles, les marchands d’esclaves de Sanios se sont rassemblés dans une association achetant et fournissant des esclaves à qui veut y mettre le prix, sans trop poser de question. De généreux pots-de-vin versés aux contrôleurs ducaux permettent d’agir en toute impunité. Ce marché noir vend tout ce qui lui passe sous la main, et peu leur importe l’usage une fois vendu.

Théâtre des âmes perdues

Parmi les bâtisses décrépies du quartier, le Théâtre des Âmes perdues se démarque grâce à sa devanture refaite à neuf, ses colonnes de marbres qui marquent l’entrée, ses grandes portes en bronze, et la double paire de gardes Garaches qui en garde l’entrée. Ce théâtre, loin d’être un simple regroupement de bardes et de troubadours, propose des spectacles des plus spéciaux : les pièces sont jouées par des acteurs triés sur le volet, souvent des esclaves ou des endettés qui n’ont pas le choix que de sublimer leur jeu pour le plaisir du public.

 

Mais ces prestations glamour ne snt qu’une façade. Les connaisseurs, une fois repérés par le patron, seront invités aux représentations de nuit, prenant place dans les sous-sols du bâtiment. Loin d’être une simple cave, c’est un véritable amphithéâtre enterré qui sert de repaire à cette société d’hédoniste. Toutes les fins de décades, des acteurs présentent une pièce de théâtre particulière où rien n’est joué : tout est réel. Des scènes de combat aux les scènes d’amour en passant par les scènes de meurtres, rien n’est simulé. Ces représentations sont coûteuses en vies ; mais les dirigeants du théâtre sont de mèches avec les marchands d’esclaves.

 

Temple de Pertun

À la frontière avec Médus, un temple dédié à Pertun et à Tura est géré par une communauté de sœurs-guerrières. Elles sont financées et aidés par des notables de la ville, et elles ont des liens avec les bordels et les prostituées des bas quartiers. Ses matriarches sont d’ailleurs d’anciennes matrones.

 

Leur culte hybride est centré sur le plaisir et la violence. Leurs sœurs-guerrières, au nombre de trois cents, entretiennent le temple, qui est à la fois un lupanar, un lieu de débauche mais aussi de sacrifice sanglant. Son existence est un secret de polichinelle dans la région, mais les autres ducs refusent à croire à son existence ; pour eux, il s’agit juste d’un temple dédié à Tura, corrompu par la mauvaise tenue de la ville.

Dans les faits, ce temple fournit une troupe d’élite à Sanios en échange de sa protection ; et il n’est pas rare que des aventuriers désireux de se tailler une baronnie dans le territoire de la cité soient repoussés par les sœurs-guerrières.

Clan Krank

Le plus grand clan de Sirènes de la province.

Leur repaire est situé au nord du lac Trunvel. Elles disposent de nombreux avant-poste et contrôlent le commerce sur le lac, en accord avec les autorités de Sanios. Elles mènent régulièrement des raids sur les autres communautés de sirènes, Harpies, et Orcs qui vivent dans la région, et revendent les prisonniers aux esclavagistes de la ville, tout en conservant les meilleurs mâles.

La matriarche, Eog Krank, est une vieille sirène, puissante, aux nombreux concubins et aux dizaines de filles. Ancienne shaman, elle terrifie les rives du lacs et tous ceux qui sont à portée lui payent un tribut en échange de sa protection. Le clan compte près de 10.000 sirènes, cent mâles orcs, deux cents mâles Vulpès, cinquante mâles humains et autant de Mandragots, et une vingtaine d’elfes et d’autres races. Environ 200 femelles de diverses races sont utilisées comme servantes par les shamanes.

Cité et comté de Sanios

Langues et cultures réelles liées au pays

Français/Franc (Méroviens, Cébènes)

Bretons (Keltes), Néerlandais (Néerliens)


Généralité

Fondation :

/ Temps Toxandres

Forme de l'état :

Cité indépendante

Syndic :

???

Capitale

Sanios

Langues

  • Mérovien (administration)
  • Kelte (administration et peuple)

Géographie

Taille

~3.100 km²

Démographie

Gentilé

Saniens

Population :

100.000 habitants

Peuples :

Races :

Organisation Mère

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