Vadorica

Vadorica est une petite ville de Valdoria, surtout réputée pour sa liqueur d'orange, la célèbre Valdita.

Géographie

Vadorica se trouve au sud des Bois du Caboblado, sur la Voie Aventra.

Infrastructures et urbanisme

Vadorica est une ville de plaines relativement récente. Le paysage alentour est composé de collines douces couvertes de bosquets d’arbres noueux. de champs de céréales et de grandes orangeraies, entrecoupés de pâtures et d'anciennes digues en ruine.   La ville est articulée autour de deux pyramides à dômes et paliers, qui encadrent la grande place centrale en se faisant face. Les rues en damiers sont droites, mais seules les grandes avenues sont pavées.   Un système d’égouts en briques permet aux eaux usées et aux déchets des grandes avenues de se déverser au sud-ouest, dans une cuvette marécageuse artificielle.   Le style architectural dominant est impérial (murs épais, dômes et colonnades, avec des petits immeubles de deux à trois étages pour les classes modestes). Les clapiers à esclaves et les maisons particulièrement modestes sont en bois.

Habitants

Vadorica abrite 5 000 habitants libres. Les affairates sont en majorité des Carmuniens et des Amonéens . Les citoyens curodiens y sont rares, environ 1 000, surtout de la classe moyenne.   Les esclaves sont très nombreux, astreints aux travaux dans les entrepôts et greniers, les orangeraies, les ateliers, ainsi qu’à l’entretien général. De nombreuses équipes sont régulièrement envoyées dans les camps forestiers.

Société

La masse d’esclaves présents en ville oblige Vadorica à recourir à des très nombreux gardes et contremaîtres. Régulièrement, des esclaves récalcitrants sont exécutés de manière sordide, dans le but de briser le moral des autres. Beaucoup d’affairates désapprouvent ces pratiques, sans toutefois oser remettre en question l’autorité de l’édile.

Économie

Les grandes orangeraies voisines permettent à Vadorica de produire de la Valdita, une liqueur d'orange très recherchée dans l'empire. On trouve de nombreux ateliers de distillation en ville, et une partie de leur production est servie dans les tavernes de la ville. Il s'agit généralement des alcools les plus médiocres, l'excellence étant réservée aux citoyens curodiens des grandes villes.   Vadorica est à la croisée des routes principales de Valdoria. Même si elles n’y font qu’une brève halte, les caravanes sont nombreuses à transiter par la ville. En conséquence, elle est abondamment pourvue en greniers, caves, entrepôts et comptoirs commerciaux, ainsi qu’en artisans et services destinés aux caravaniers. Tous ces édifices sont regroupés au nord de la ville.   Enfin, la ville exploite plusieurs grands camps forestiers au nord, dans les Bois du Caboblado. Les esclaves y triment jusqu’à leur mort. Pratiquement toute leur production est envoyée par caravanes terrestres, tractées par de lourds muffalos, jusqu’aux chantiers navals de Tirebris.

Gouvernement

Vadorica est administrée par un édile et sa lourde bureaucratie (un réseau de scribes, d’inspecteurs et de magistrats).

Lois et ordre

La garde municipale de Vadorica est principalement composée de vétérans curodiens retirés du service actif. Leurs méthodes sont brutales et expéditives. Ils sont appuyés par les gardes privés et les contremaîtres au service de grands propriétaires d’esclaves.

Armées et défenses

Située au cœur du territoire impérial, Vadorica n’accueille aucune garnison, se reposant entièrement sur sa milice urbaine.   La ville est protégée par une enceinte de pierre et de bois, aux murs hauts de près de six mètres. Les défenses sont à échelle hubrime . Les deux portes renforcées, au nord et au sud, sont fermées dès la nuit tombée.

Histoire

Vadorica fut fondée en 150 CC, afin de répondre aux besoins croissants des chantiers navals de Tirebris.