Erydium

Erydium est une ville de la satrapie de Valdoria.

Géographie

Erydium s’étend au pied des Collines du Ridor, au nord-est du Massif de l’Aventro.

Infrastructures et urbanisme

Erydium est une ville entourée de collines douces, couvertes de bosquets d’arbres noueux et de champs de céréales, entrecoupés de pâtures et d'anciennes digues en ruine. Elle est articulée autour de deux pyramides à dômes et paliers, qui encadrent de part et d’autre la grande place centrale. Une troisième pyramide, isolée, s’élève sur un promontoire au nord-est de la ville, sur les premières pentes des Collines du Ridor.   Le style architectural dominant est impérial (murs épais, dômes et colonnades, avec des petits immeubles de deux à trois étages pour les classes modestes).   Les rues en damiers sont droites, pavées pour la plupart. Un système d’égouts en briques ancien mais fonctionnel permet aux eaux usées et aux déchets des grandes avenues de se déverser au sud-ouest, dans une cuvette marécageuse artificielle. De larges herbes fétides y poussent et des enfants d’affairates viennent souvent y pêcher des écrevisses noires.   Un grand aqueduc alimente la ville, apportant de l’eau depuis le Massif de l’Aventro. Il est relié à de grandes citernes élevées.  

Vieille Erydium

  La ville d’origine datant des Trois Royaumes de Valdoria constitue le secteur est de l’agglomération, au pied d’une pyramide à paliers et dômes. Ce secteur abrite toujours les demeures, commerces et services les plus cossus d'Erydium. On y trouve notamment un amphithéâtre et une bibliothèque publique.  

• Les Thermes du Diamantaire. Réputés pour leurs eaux tièdes et leurs bassins de pierre peinte, ils comptent parmi les bâtiments les plus anciens de la ville. Ils doivent leur nom au premier mécène des lieux, un riche bijoutier.

Les Collines Grises

  Ce grand secteur, plus récent, occupe tout le nord de la ville. Il est occupé par les affairates et les baraquements d'esclaves. Beaucoup de bâtiments sont dans un état douteux, mais on y trouve les tavernes les plus animées de la ville.

Habitants

Erydium abrite 7 000 habitants libres. Les affairates sont en majorité des Carmuniens et des Amonéens. Les citoyens curodiens sont environ 2 000, aussi bien de la classe moyenne que supérieure.   Les esclaves sont presque aussi nombreux, astreints aux travaux dans les entrepôts et greniers, ainsi qu’à l’entretien général.

Société

Erydium est une halte bienvenue sur la Voie Impériale. Citoyens curodiens et affairates évoluent chacun de leur côté, ne se mêlant que les jours de marché. Les premiers occupent principalement la Vieille Erydium ou vivent dans des villas dispersées sur les collines.

Économie

Passage obligatoire pour les caravanes empruntant la Voie Impériale, Erydium est abondamment pourvue en greniers, caves, entrepôts et comptoirs commerciaux, ainsi qu’en artisans et services destinés aux caravaniers. Tous ces édifices sont regroupés au sud de la ville. Ailleurs, auberges et tavernes abondent.

Gouvernement

Erydium est administrée par un édile et sa lourde bureaucratie (un réseau de scribes, d’inspecteurs et de magistrats). Ils travaillent dans l’une des pyramides de la vieille ville.

Lois et ordre

La garde municipale d’Erydium est principalement composée de vétérans curodiens retirés du service actif. Quelques auxiliaires affairates les appuient.   Un petit bastion surplombe la porte sud et sert de prison municipale.

Armées et défenses

Située au cœur du territoire impérial, Erydium n’accueille aucune garnison, se reposant entièrement sur sa milice urbaine.   La ville est protégée par une vieille enceinte de pierre, aux murs hauts de près de six mètres. Les défenses sont à échelle hubrime. Deux portes renforcées au nord et au sud, en nettement meilleur état, sont fermées dès la nuit tombée. A l’intérieur, quelques sections de la première enceinte existent encore, mais n’ont plus aucune valeur défensive (et servent souvent de source de matériaux de construction).