Curodia

Curodia est le cœur de l'Empire de Curodia et l'une des plus grandes cités de Curia.

Géographie

Curodia se situe au coeur de l'Odanie du Ponant, entre les lacs Vavolos, Ponanti et Cudia.

Infrastructures et urbanisme

Malgré sa démesure, Curodia est une cité bien organisée, avec de larges avenues en quadrillage. Elle est répartie en neuf secteurs distincts, chacun organisé autour d'une grande pyramide à paliers surmontée de dômes. Les neuf pyramides de Curodia structurent l’ensemble et offrent autant de points de repère (la pyramide centrale et ses dépendances forment le palais impérial). Construite dans une vaste plaine, la cité est globalement plate. Seuls les méandres du Fleuve Ridorien brisent un peu la monotonie du paysage. Le cours d'eau traverse le nord de la cité, séparant trois des secteurs du reste de la ville.  

Architecture

  De manière générale, l’architecture de la cité se caractérise par des bâtiments massifs en pierre de taille surmontés de dômes, et dont l’aspect extérieur peut évoquer des forteresses. Les murs sont toujours imposants.   Chez les plus aisés, l’intérieur est décoré avec soin : les portes, les fenêtres et les voûtes sont couvertes de briques émaillées. Les murs sont quant à eux couverts de grandes plaques d’albâtre gravées avec soin de scènes de chasse, d’animaux, d’offices religieux ou de batailles ; alignées les unes à côté des autres, elles forment de grandes frises. L’iconographie liée à l’auroch d'or, animal emblématique de l’empire, est omniprésente, sous forme de peintures, bas-reliefs ou statues.   Les simples citoyens curodiens habitent dans des sortes de petits immeubles de briques de deux à trois étages, aux toits plats surmontés de terrasses avec des auvents et de jardins suspendus. Quant aux affairates, ils s’entassent dans des quartiers à part, bien délimités (et souvent sordides). Leurs logements de torchis et de briques peuvent atteindre les quatre étages.  

Égouts et souterrains

  Construite dans des plaines potentiellement inondables, la cité a disposé très tôt d’un vaste réseau d’égouts. Il s’agit de galeries souterraines comprenant en leur centre des canaux, qui se déversent dans des bassins de retenue. Eux-mêmes finissent par déverser leurs eaux dans le Fleuve Ridorien, loin en aval de la cité.   Pour la collecte des eaux usées et autres immondices, de larges puits sont ouverts un peu partout dans la cité. Seules les demeures les plus aisées sont directement reliées au réseau.  

Quartier impérial

  Le grand quartier central entoure le palais impérial. L'aristocratie curodienne y loge dans de somptueuses demeures, dotées de leur petite enceinte et de splendides cours végétalisées. Coupoles dorées et jardins suspendus ornent les toits. Plusieurs parcs d'agrément et esplanades arborisées offrent un peu de fraicheur aux nantis qui déambulent dans le quartier en visiteurs (la plupart des aristocrates préfèrent l'intimité de leurs propres jardins privés).  

• La Maison des Tablettes. Immense centre administratif où sont délivrés (ou confisqués) les permis de résidence dans la satrapie, les tablettes des affairates et les saufs-conduits pour voyager dans l'empire. C'est un bâtiment étroitement surveillé.

Le Grand Marché Impérial

  Jadis bâtie par Curdenus III, la vaste place publique accueille chaque jour un immense marché et offre un espace où sont débattues publiquement les affaires de l’empire. Une statue colossale de Curdenus I trône au milieu.

Habitants

En comptant les villages voisins, Curodia abrite environ un million d'âmes. Plus de la moitié des habitants sont des esclaves ou des affairates humains.

Société

Comme toutes les cités d'importance, Curodia se targue d'être le centre du monde connu. Et comme dans toutes les grandes cités, les habitants les plus modestes souhaiteraient vivre n'importe où d'autres, tandis que les nantis ne jurent que par le confort que leur apporte leur environnement urbain.   Comme dans le reste de l'empire, les affairates flirtent avec la misère et occupent des postes souvent pénibles. Les esclaves s'occupent des tâches les plus dégradantes, mais jouissent globalement d'un meilleur traitement que dans le reste de l'Empire de Curodia. En dehors d'une privation de salaire et de l'obligation d'habiter auprès de leurs maîtres, ils peuvent vaquer à leurs tâches et ne sont pas constamment surveillés.

Économie

Curodia est un ogre vorace, aussi bien en nourriture qu'en bois de chauffe, esclaves et biens divers. Tous les jours, de barges fluviales viennent y déverser leurs marchandises issues de toutes les satrapies de l'Empire. La cité elle-même ne produit rien qui puisse s'exporter, les artisans et ateliers locaux transformant les matières premières au seul usage des habitants.   Cela fait bien longtemps que la cité a externalisé aux agglomérations voisines les activités les plus polluantes (forges, fourneaux et tanneries en tête), dans une tentative d’assainir un peu l'air ambiant.

Gouvernement

Curodia abrite le palais impérial, l'empereur et sa suite. Au quotidien, la cité est gérée par le satrape de la satrapie de Curodia et son administration. Il s'agit généralement d'un proche de l'empereur. En sus, la cité abrite la bureaucratie impériale, chargée de la coordination entre les satrapies de tout l'empire.

Lois et ordre

Curodia a beau être le cœur de l'empire et abriter constamment une armée chargée d'appuyer la garde urbaine, la cité est trop grande, trop riche et trop inégalitaire pour être épargnée par la criminalité (parfois organisée). Les citoyens curodiens sont jugés dans des tribunaux et enfermés au besoin (voire exécutés dans les pires cas), alors que seuls les affairate les plus aisés peuvent espérer accéder à un semblant de justice.   La garde urbaine, exclusivement composée de citoyens curodiens (souvent d'anciens soldats), est brutale, peu encline à la discussion et dispose de larges effectifs.

Armées et défenses

Curodia est protégée par une triple enceinte. Ses hauts murs de briques s'élèvent en moyenne d'une quinzaine de mètres. De grands bastions rectangulaires garnis de scorpions et d'onagres sont disposés à intervalles réguliers.