Miranaf

Miranaf est une ville portuaire du Kurdash. Jadis prospère, la guerre menée par la Ligue Péladienne contre l’empire l'a réduite à la misère.

Géographie

Miranaf s’étend dans le sud du Kurdash, au sud des Hautes Falaises du Désert Tassarric, sur les rives de la Mer Tarate Orientale.

Infrastructures et urbanisme

Bien que n’étant pas une ville impériale à l’origine, Miranaf dispose de trois belles avenues pavées parallèles qui se rejoignent au port, au sud. La ville est dominée par trois grandes pyramides à paliers et à dômes.

Habitants

Miranaf n'abrite plus que 6 000 habitants libres, en majorité des affairates amonéens et des descendants de Tioumaris de l'antique Almela. Les citoyens curodiens n'y sont plus qu'une poignée, à peine 500.   Près de 2 000 esclaves travaillent dans les entrepôts, le port et à l’entretien général. Ils ne sont pas autorisés à travailler dans les ateliers de tisserands.

Société

Miranaf s'est considérablement appauvrie, et la vie y est rude. L'approvisionnement en vivre y est souvent difficile, et une bonne partie est détournée au profit de l'armée stationnée à proximité (cf. plus bas). La défiance vis-à-vis des étrangers est palpable, surtout depuis que plusieurs espions de la Ligue Péladienne ont été découverts entre les murs de la ville.

Économie

Bien que n'ayant jamais eu la réputation d'excellence d'Akran ou de Masafta, Miranaf abrite des tisserands particulièrement habiles. Leurs tapis kurdashs sont extrêmement convoités (cf. plus bas). La guerre contre la Ligue Péladienne a toutefois fait fuir une partie des artisans.   Miranaf est également un port de pêche. Chaque jour, des dizaines de navires s'élancent sur les sables brûlants de la Mer Tarate pour alimenter les marchés de la ville grâce à leurs prises. Les pêcheurs doivent toutefois prendre garde de ne pas trop s'éloigner en mer, plus d'un ayant été arraisonné par la marine de la Ligue Péladienne.

Gouvernement

Miranaf est administrée par un édile et de sa lourde bureaucratie (un réseau de scribes, d’inspecteurs et de magistrats). Ils travaillent dans l’une des pyramides de la ville.   Depuis le début de la guerre contre la Ligue Péladienne, des "consultants militaires" se sont joints aux efforts de l'édile. Ils interfèrent de manière croissante dans la gestion de Miranaf.

Lois et ordre

Miranaf disposait initialement d’une milice urbaine composée essentiellement d’affairates. Mais depuis le déploiement de soldats curodiens dans la région (cf. plus bas), leur rôle est devenu accessoire.   Miranaf et ses alentours sont connue pour abriter de très nombreux contrebandiers. Depuis des enclaves discrètes, ils font discrètement transiter d’inestimables tapis kurdashs vers la Ligue Péladienne, engrangeant des petites fortunes. Ceux qui sont attrapés sont toutefois punis de mort, et on peut apercevoir dans le port et aux portes des cages à corbeaux et des gibets abondamment pourvues…

Armées et défenses

Miranaf est protégée par une vieille enceinte aux murs ocres, percée de deux portes massives à l’est et à l’ouest, fermée dès la nuit tombée. Depuis le début de la guerre avec la Ligue Péladienne, des travaux de renforcement ont été entrepris.   Afin de dissuader toute attaque directe contre la ville, l'empire a déployé à proximité un grand camp militaire. Près de 1 000 soldats curodiens y sont stationnés, pesant lourd sur les réserves de vivre et l'approvisionnement de Miranaf.

Histoire

Miranaf fut fondée en 35 CC par des immigrés tioumaris de la région ouest du Temel Diourm, survivants du royaume d'Almela.