La
Vallée des Reines Vertes est une grande région fertile du
Gotrin.
Géographie
La Vallée des Reines Vertes s’étend sur près de 400 km de long, bordée au nord par le massif du
Tarkhan Ulaan et au sud par la chaîne des
Monts Kengir. Sa frontière à l'est est marquée par le cours d’eau en tresses de la
Suldun. Au-delà s’étend la
Plaine de Tsaguur.
Sites importants
Climat
La Vallée des Reines Vertes bénéficie d’un climat continental rafraîchi par le
Tengriin Duu, puissant vent d’ouest qui balaye la région toute l’année. La région ouest reçoit des averses brèves mais régulières, idéales pour les cultures.
Toponyme
La vallée doit son nom au champ mégalithiques de la
Cour des Reines Vertes.
Description
La Vallée des Reines Vertes est une immense cuvette allongée au sol fertile. L’ouest, bosselé par des collines basses, est couvert de cultures et de vergers, tandis que l’est, plane, est un immense pâturage. La région centrale est mixte. Au nord et au sud, sur toute la longueur des élévations, le sol est un peu moins riche et on trouve plutôt des pré-steppes.
Quelques bosquets de saules, de peupliers et de caraganas poussent çà et là, entrecoupés de grandes bandes de luzerne et de graminées hautes.
Société
L’ouest de la Vallée des Reines Vertes est parsemé de petits villages agricoles et de fermes isolées. Grâce à d’interminables murets pare-vent, les
Timariens y cultivent principalement l’avoine, le seigle et l’orge (dont ils tirent une bière amère et claire). Dans des vergers en cuvettes abritées, ils font pousser pommes, poires et noix.
Le centre de la vallée est mixte, mosaïque de champs et de fourrages exploitée par des fermes isolées.
L’est est quant à lui pastoral : on n’y trouve pratiquement que de grands haras, ceinturés d’enclos de pieux et de grandes pistes d’essai pour les jeunes chevaux. Ces endroits sont généralement tenus par des
Timariens qui élèvent des chevaux à la robe alezane, aussi énergiques que résistants.. Régulièrement, des soldats viennent y acheter de nouvelles montures, rapatriées dès que possible dans les villes de l’ouest.
En marge, quelques tribus
kenguites « acclimatées » profitent également des pâturages pour nourrir leurs grands troupeaux, commerçant volontiers avec les éleveurs du pays et les invitant à assister à leurs célèbres courses de
coursiers des sables. Des frictions surviennent parfois entre les deux communautés, principalement lorsque l’herbe se fait rare, mais la vallée reste suffisamment fertile en temps normal pour contenter tout le monde.
Rencontres
En dehors des cultures et des haras, on trouve dans la Vallée des Reines Vertes des gazelles à l’épaisse toison, des antilopes saïgas, quelques meutes de loup, de massifs
coelodons, de rares
daeodons fouisseurs, et toute une variété d’oiseaux (dont des aigles). Les rongeurs pullulent généralement au printemps, faisant la joie des rapaces et le malheur des paysans.
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