Le
Morghal est un large fleuve de
No-Falca.
Géographie
Le Morghal prend naissance dans le
Lac No-Nulach et s’écoule en direction de l’ouest. Il traverse une large vallée qui sépare le
Massif du Khuldaraï, au nord, et le
Tarkhan Ulaan, au sud. Passé la vallée, le fleuve bifurque en direction du nord-ouest, à travers les grandes steppes du
Noros. Le Morghal termine sa course en un large delta qui se jette dans les sables fluides de la
Mer des Tetrades.
Caractéristiques géographiques
Climat
En hiver, de la glace plaquée fait son apparition dans les anses, sans interrompre le cours principal.
Description
Le Morghal débute comme un lit tressé sur une plaine de galets, avant de se changer en un fleuve large et puissant (400 à 800 m de largeur, plus lors des fontes) aux eaux claires et glaciales.
Sur sa première moitié, sa grande vallée sert de couloir climatique, d’axe de circulation et de frontière naturelle entre les deux massifs montagneux du
Khuldaraï et du
Tarkhan Ulaan. Là, plusieurs affluents majeurs (dont le Khuldar) et torrents de montagne le rejoignent, le faisant considérablement grossir.
Sur son bas cours, des bras de dérivation et des zones de marais précèdent le delta, réduisant considérablement la puissance de son débit.
À son arrivée sur la
Mer des Tetrades, le Morghal s’épanouit en un delta bas surnommé « les
Dix Bouches » : dix passes mobiles, séparées par des bancs sableux, des roselières et des tapis de galets.
Passages
De rares gués de hautes eaux, sur les bancs graveleux, permettent de franchir le cours d’eau. En aval, on trouve bien quelques ponts de bois sur pieux là où le fleuve se resserre en portes, mais il arrive fréquemment qu’ils soient emportés par les crues printanières…
Société
Le Morghal est surtout exploité pour la pêche (on peut y attraper des corégones et des truites). La plupart des villages le long de son cours se dressent à une distance respectable, les fontes printanières représentant un danger mortel.
Mis à part en hiver, de grandes barques fluviales descendent le fleuve (et le remontent avec beaucoup plus de difficultés), assurant la liaison entre les villes du
Gotrin. Ce dernier étant en froid avec son voisin du
Noros, les embarcations commerciales effectuant la navette entre les deux nations se font plutôt rares.
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