Tarubagaï

Tarubagaï est un camp de chasse d’Anumara.

Géographie

Tarubagaï se situe à la pointe nord-est de l’île d’Anumara, face à l’Océan Pyridien. L’endroit n’a pas été choisi au hasard : les récifs qui entourent habituellement l’île sont quasi absents dans le secteur.

Infrastructures

Tarubagaï est un camp semi-permanent s’étalant en bordure de plages. Il y a toujours au moins quelques yourtes installées et des olpecs sur le départ pour une session de chasse. En conséquence, des puits très profonds ont été creusé pour capter la nappe phréatique et des bassins creusés dans la roche pour collecter l’eau des rares précipitations qui arrosent la région.   Plusieurs grands espaces ont été dégagés sur les plages pour l’équarrissage des roskals, avec des sillons creusés pour faciliter l’écoulement du sang vers les sables fluides de l’océan.  

L’ossuaire

  Un grand puits désaffecté au centre du site sert de mémorial pour toutes les roskals abattues par les équipes de chasse. Chaque fois qu’une créature est débitée à Tarubagaï, son sternum est prélevé et placé dans l’ossuaire (même s’il est endommagé). Souvent, un chasseur qui s’est illustré lors de la mise à mort grave sur l’os son sigle personnel.

Habitants

Tarubagaï abrite toujours en moyenne une centaine d’Anumis (l’équivalent d’une tribu). Lors de grandes sessions de chasse, le site peut accueillir jusqu’à quatre grands tribus (un peu plus de 500 personnes).

Société

Tarubagaï obéit à la répartition tribale habituelle de l’Anumara. Lorsque plusieurs tribus s’installent sur le site, chacun occupe un secteur, possède ses yourtes, son espace de travail et ses olpecs et ne rend visite aux voisins qu’en suivant un certain protocole.

Gouvernement

Le Gunapadi (chef ou cheffe) de la tribu en place dirige le site. Lorsque plusieurs tribus s’y côtoient, les Gunapadis règnent conjointement, avec une voix égale. Ils sont alors chargés de maintenir la cohésion, d’organiser les chasses communes et les travaux généraux pour la communauté.