Padangku
Padangku est la tentaculaire capitale du Liraon. Elle abrite le Kar-Chopa, la "forêt des piliers", une des merveilles du monde connu.
Géographie
Padangku est située sur les rives nord-est du Lac Bolsea, au sud de la Sylve de Karusumba, au nord-est des Arpents du Soufre. La ville s’étend sur une large berge en pente douce. Elle est entourée de plaines fertiles où pousse orge, blé et millet. Au nord-ouest, le terrain monte progressivement et se transforme en collines.Climat
Padangku jouit d’un climat tropical doux et humide, modéré par la proximité du lac (considérablement rafraichi par rapport au secteur sud-ouest). Les brumes matinales sont fréquentes. Contrairement aux villes côtières, Padangku est relativement épargnée par les bourrasques du Serpent Blanc.Infrastructures et urbanisme
Padangku est une cité étendue, basse et organisée en cercles concentriques autour d’un noyau administratif et commercial central. Les rues principales sont pavées et bordées de caniveaux d’irrigation (et d’évacuation des déchets). Comme dans beaucoup de villes du Liraon, les différents quartiers sont marqués par des enseignes gravées aux couleurs des principaux chopekas locaux. Installées un peu partout, des lanternes en papier diffusent une douce lueur sitôt la nuit tombée. Les bâtiments suivent le style makutari traditionnel, tout en bois et papier d’amate. Les grandes demeures des chopekas et les entrepôts officiels sont quant à eux renforcés par des soubassements en pierre calcaire, capables de résister aux petites secousses sismiques. La plupart des bâtiments possèdent des jardins suspendus, accrochés aux balcons et aux rambardes, permettant ainsi aux habitants de cultiver des plantes médicinales ou comestibles (dont le fameux tirkaya). Quatre secteurs principaux organisent la ville : la Tannerie, le Cœur Marchand, la Ceinture des Marques et la Demi-Boucle. En périphérie s’étendent quelques quartiers modeste (voire très pauvre) supplémentaires, sans réelle organisation.La Tannerie
Ce grand secteur s’étend au sud-ouest de la ville, le long du lac. Comme son nom l’indique, il est dévolu au travail de tannerie, mais également de teinturerie et de tissage. C’est un labyrinthe d’entrepôts bas, de pontons, d’ateliers, de cuves de trempage et d’espaces de séchage. Quelques enclos bordent le secteur encore plus à l’ouest, où du bétail famélique attend son heure. L’odeur est partout fétide et suffocante.Le Cœur Marchand
Ce secteur administratif et commercial s’étend autour de la place centrale de la ville. Il regroupe les bâtiments du Haut Conseil du Liraon, la Haute Maison des noturkas, les grandes halles d’audience de la ville, plusieurs comptoirs prestigieux, et surtout le Kar-Chopa. Les bâtiments les plus cossus de Padangku s’y trouvent également, certains entourés de petits jardins luxuriants.- Haute Maison. Le principal centre administratif du pays. Ce solide bâtiment à base de pierre ressemble à une forteresse. Y sont soigneusement conservés des copies de contrats, des bilans, de la cartographie marchande et des archives notariales (essentiellement sur du papier d’amate, stocké dans des tubes métalliques).
- Kar-Chopa. Un gigantesque pavillon de bois, aussi vieux que la ville.
La Ceinture des Marques
Ce secteur particulièrement dense (mais pas très large) entoure le Cœur Marchand. Il regroupe les halls, entrepôts et comptoirs des chopekas majeurs du pays, ainsi que les ambassades étrangères.La Demi-Boucle
Le grand secteur périphérique de la ville (et le plus vivant) qui s’étend en demi-cercle, et où se mêlent maisons d’ouvriers, petits marchés, entrepôts de vivres et ateliers. Au nord-ouest, certains quartiers montent à l’assaut des collines qui surplombent la ville.- Le Targipak. Un marché couvert permanent assez étendu, bordé de nombreuses échoppes et petits commerces. Il est situé tout au nord de la ville, près de l’enceinte. Le Targipak centralise les ventes de produits frais, le troc entre caravaniers et les accords entre chopekas mineurs.
La Bordure
Faubourg misérable au-delà de l'enceinte est, la Bordure regroupe les habitants les plus humbles de la cité. Beaucoup viennent de villages voisins, attirés par une vie prétendument meilleure.Habitants
Padangku compte environ 30 000 habitants permanents, auxquels s’ajoute une population flottante importante (marchands, diplomates, transporteurs, membres d’escortes, etc.). La ville est majoritairement makutarie, avec une minorité d’Anumis intégrés.Société
Padangku est une ville affairée et sophistiquée, où tout le monde semble en permanence occupé. Même les habitants les plus modestes semblent être cousus d’or. Les contrats les plus juteux de tout l’Archipel Andanea sont passés dans cette ville et les fortunes se font et défont quotidiennement. Le commerce y tient pratiquement lieu de loisir… Padangku est également un lieu de formation pour les apprentis scribes, les précepteurs et les notukas.Économie
Padangku est un nœud administratif, logistique et agricole. Avec Kualasura (au sud), la ville est le principal fournisseur de céréales du pays. Tout passe ensuite par Peku, le port externe de la ville, entièrement dévolu au transit de marchandises. Les villages voisins font pousser du blé, de l'orge, du millet, des tubercules, des petits poivrons et des haricots noirs.Gouvernement
Padangku est le siège du Haut Conseil du Liraon, composé des cinq maîtres-marchands des chopekas les plus puissants du pays (Nimupok, Otzimek, Tecpurak, Urapumak, Yakarpac). Chaque membre possède sa propre résidence et sa maison de réunion, dans le Cœur Marchand. Le Haut Conseil se réunit dans le Pavillon des Contrats, une structure discrète mais étroitement surveillée.Lois et ordre
L’ordre est assuré par une milice municipale, bien entraînée (et grassement payée). Les miliciens portent des solides armures d’osier renforcées de plaques de fer, des tuniques jaunes et bleues et sont armés de piques et de gourdins. Depuis la Haute Maison du secteur du Cœur Marchand, Padangku gère le Registre Central des Garanties, tenu par une assemblée de noturkas chevronnés (il s’agit en réalité d’une multitude de registres soigneusement conservés). Les hommes de loi s’occupent des contrats inter-chopekas, des litiges de niveau national, et des règlements commerciaux extérieurs (droits de transit, clauses d’embarquement, créances, arbitrages de flotte, etc.).Armées et défenses
Padangku vit sous la menace du Siamaron et a déjà subi plusieurs assauts au cours de son existence. En conséquence, la ville s’est dotée de larges douves (mais seulement en partie immergées), surmontées d’un mur de bois et de pierre (plusieurs fois endommagé par des séismes) et de plusieurs fortins. La ville ne lésine pas sur les mercenaires, et plusieurs chopekas de la ville se sont spécialisé dans ce commerce, mettant à disposition leurs « employés » pour la défense de ses murs.Histoire
Le village de Padangku fut fondé aux alentours de 70 CC, et ne cessa dès lors de croître, quand bien même elle essuya plusieurs séismes et attaques.
Date de fondation
70 CC
Type
Capital
Population
30 000
Lieu situé sous
Lieux inclus
Organisation Propriétaire
Maison standard de style makutari


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