Anumara désigne à la fois une nation et une grande île de l’
Archipel Andanea.
Géographie
Anumara se situe au centre l’
Archipel Andanea, au sud de
Makutarang. Elle en est séparée par le
Détroit de Makumara.
Caractéristiques géographiques
Sites importants
Climat
Anumara est soumise à un climat semi-aride, aux vents marins puissants venus du sud-ouest.
Description
Anumara est une grande île rocheuse dominée par la chaîne montagneuse des
Calanta et les panaches de fumée des grands volcans actifs qui l’encadrent. L’île est régulièrement la proie de grandes secousses sismiques. La terre y est très pauvre, inculte, souvent noircie ou couverte de cendres. Les sources d’eau sont rares, disputées et souvent à l’atroce goût de souffre.
Anumara est, au mieux, couverte d’une végétation rase : buissons d’épines, herbes sèches argentées et lichens de sel sur les faces nord des collines et des élévations, abritées du vent. Des plants de
tirkaya parviennent à survivre, très recherchés puisque utilisables pour leur eau et leurs vertus médicinales.
Habitants
Anumara est presque exclusivement peuplée d’
Anumis.
Société
Anumara pourrait être considérée comme la nation principale des
Anumis. Leur mode de vie traditionnel y est intact, et toute l’île tourne autour de la chasse à la
roskal dans l’
Océan Pyridien et le
Détroit de Makumara. La vie y est rude, chaque ressource compte, et la menace des volcans est omniprésente.
Fidèles aux traditions
anumies, les
Anumariens vivent en grandes tribus regroupant plusieurs familles et
olpecs. Chaque
olpec est mené par un ou une «
pocelpo» (capitaine), systématiquement le patriarche ou la matriarche de la famille qui possède l’embarcation, et ce aussi longtemps que possible. Lorsque l’âge rend la chose impossible, le ou la
pocelpo se retire pour mourir dans la nature (beaucoup choisissent d’être laissés sur une île déserte), laissant sa place au nouveau chef de famille.
Agglomérations
Les Anumariens étant semi-nomades, l’île ne compte pas vraiment de villages (et encore moins de villes) permanents. Plusieurs sites importants ont toutefois été aménagés avec des puits très profonds et des espaces dévolus à l'équarrissage des
roskals. Ces endroits sont toutefois soumis aux aléas de l'activité sismique de l'île... Le reste du temps, les tribus se déplacent de point d’eau en point d’eau, de champs de
tirkaya en champs de
tirkaya.
Économie
Les Anumariens n’ont pas l’usage de la monnaie. Pour pouvoir commercer et acquérir les biens qui manquent sur son île, l’Anumara extrait dans les
Calanta des diamants. Ils sont troqués sous forme brute, la plupart du temps à des marchands du
Liraon.
Anumara s’appuie aussi en partie sur la chasse à la
roskal pour son « économie ». Cependant, comme tout est pratiquement consommé et utilisé sur place (même l’huile, pourtant si précieuse à l’étranger, qui est utilisée aussi bien à des fins thérapeutiques que pour s’éclairer ou traiter le cuir), seul l’ivoire est exporté, brut ou taillé sous forme de bijoux, d’armes ou d’outil (et encore, comme la chasse est limitée pour des raisons spirituelles, bien peu est finalement troqué pour l’étranger).
Gouvernement
L’Anumara est une mosaïque de tribus plus ou moins alliées. Le tribalisme tient lieu de gouvernement, où chaque
Gunapadi (chef ou cheffe) détient le pouvoir sur une portion de l’île. Les Gunapadis sont généralement les
pocelpos (capitaine) les plus influents de leur tribu.
Les Gunapadis se rassemblent annuellement à
Sombariku, qui tient lieu de capitale. Ils y exposent leurs différents, concluent des alliances et se répartissent les territoires de chasse à la
roskal.
Rencontres
La faune est pratiquement inexistante sur l’île. On y trouve des serpents de roche, quelques petits rongeurs et des oiseaux marins.
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