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Menkutar

Menkutar est une ville forestière du Liraon.

Géographie

Menkutar se situe au centre du Liraon, en pleine jungle. De tous les côtés s’étend la Sylve de Karusumba. La ville occupe une zone légèrement surélevée, les eaux stagnantes de la forêt ne formant que de rares mares dans les zones les plus planes.   Des routes forestières relient Menkutar à Gelangkar (à l’ouest), Lembusura (à l'est) et Jubangku (au nord), mais elles ne sont praticables qu’avec un matériel de portage adapté (un bon guide est un plus indéniable). Les routes serpentent entre les racines, sont fréquemment noyées par les pluies ou bloquées par les chutes de branches.

Infrastructures et urbanisme

Menkutar est entièrement bâtie sur pilotis, reliée par des passerelles suspendues et des plateformes en bois souple. Des rigoles bordent les artères principales pour évacuer l’eau de pluie. Quelques plateformes en gravier et argile battue permettent de charger ou décharger les convois même par temps humide. La ville est organisée en quartiers fonctionnels :  
  • Zone centrale. Elle abrite le grand marché, des dépôts et la Maison des noturkas, un espace de réunion pour les représentants des chopekas.
  • Zone artisanale. Un secteur occupé par des séchoirs à écorce, des ateliers de découpes, de stockage de fibres et de traitement des peaux.
  • Zones résidentielles. Répartis en îlots, ces petits regroupements de maisons sont parfois fermés par une même palissade.
  Comme dans beaucoup de villes du Liraon, les différents quartiers sont marqués par des enseignes gravées aux couleurs des principaux chopekas locaux.   Les bâtiments de style makutari sont légers, en bois traité et papier d’amate huilé, parfois recouverts d’écorces épaisses pour isoler du ruissellement. La plupart possèdent des jardins suspendus, accrochés aux balcons et aux rambardes, permettant ainsi aux habitants de cultiver des plantes médicinales ou comestibles. Contrairement à ce que fantasment certains étrangers entendant parler de la ville, seules quelques maisons sont perchées sur les arbres.

Habitants

Environ 5 000 personnes vivent à Menkutar, presque tous Makutaris. Ils entretiennent un lien fort avec la forêt qui les entoure et cherchent à cohabiter avec plutôt de la dominer (ce en quoi ils diffèrent avec nombre de leurs concitoyens du Liraon).

Société

La vie à Menkutar est dictée par la jungle. Les journées sont étouffantes, les nuits bruyantes. Moustiques, serpents, moisissures et pluies torrentielles sont les réalités quotidiennes. Mais la population s’est adaptée à son environnement, et la plupart de ces problèmes ne sont désormais que des inconvénients mineurs.   Les habitants de Menkutar doivent constamment entretenir les voies, débroussailler les alentours de la ville, renforcer les fondations et réparer les dégâts causés par les pluies.   Même s’ils ne deviendront jamais aussi doués que ceux des villages voisins, les enfants de la ville apprennent tôt à identifier les champignons, les bruits de déplacement et les signes d’orage.

Économie

Menkutar vit de la forêt et de ce qu’elle autorise à prélever : ébène rouge et bois précieux, plantes rares et médicinales (dont de nombreux champignons), fruits, cuir et peaux, miel sauvage. Des chopekas gèrent des expéditions de collecte, des camps forestiers secondaires et des comptoirs commerciaux chargés de « conditionner » les produits pour les expédier dans les autres villes du pays.   Les convois partent tous les cinq ou dix jours vers les ports du pays, selon l’état des routes. Seuls les mulets et les porteurs (souvent des prisonniers de guerre ou des criminels) sont en mesure d’y circuler.

Gouvernement

Menkutar est administrée par un conseil composé de représentants des trois chopekas majeurs de la ville.

Lois et ordre

Une milice protège la population de la ville, mais la sécurité est surtout assurée par les gardes privés des chopekas (essentiellement des mercenaires). En outre, des équipes de pisteurs sont employées pour sécuriser les routes.   Les menaces principales ne sont pas militaires : il s’agit plutôt de glissements de terrain, d’attaques de prédateurs forestiers ou éventuellement de bandits isolés cherchant à s’emparer d’un convoi.   Le pouvoir judiciaire est concentré entre les mains de trois noturkas (hommes de loi) permanents. Ces figures respectées tiennent entre autres le Registre des Garanties de la ville, un document crucial pour la régularité commerciale et pour les droits de coupe, de récolte et d’exportation.

Armées et défenses

Seuls les îlots résidentiels sont protégés de petites palissades, dont l’usage principal est de repousser les prédateurs de la jungle.
Type
City
Population
5 000
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire

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