Singaraya

Singaraya est une ville portuaire du Siamaron.

Géographie

Singaraya se situe sur la pointe ouest du Siamaron, à l’entrée du Détroit de Davanea. Elle est ceinturée par la Forêt de Timbarossa. Au-delà du détroit, à l’ouest, s’étendent les Vastes de Lykara.

Infrastructures et urbanisme

Singaraya s’étend sur un large éperon rocheux qui s’enfonce dans la Mer de Sului. En pente douce, son point le plus élevé se trouve à l’extrémité ouest, qui surplombe la mer. La ville est un enchevêtrement de maisons, d’entrepôts et de marchés. Quelques bâtiments s’accrochent aux flancs de l’éperon rocheux comme des coquillages.   Comme la majorité des agglomérations de l’Archipel Andanea, Singaraya est largement construite en bois, dans le style makutari. Néanmoins, éloignée des grands volcans de Makutarang et relativement épargnée par l’activité sismique de l’île, la ville s’est permis quelques constructions très sommaires en pierre (le Siamaron ne comptant guère de maçons doués). Il s’agit essentiellement de bassins de retenue pour les eaux, de lieux de stockage et de terrasses.   La plupart des bâtiments de Singaraya possèdent des jardins suspendus, accrochés aux balcons et aux rambardes, permettant aux habitants de cultiver des plantes médicinales ou comestibles (dont le fameux tirkaya).  

Le port

  Le port de Singaraya se dresse au nord de la ville, au pied de l’éperon rocheux. C’est une succession de pontons de bois, de cahutes de pêcheurs, d’entrepôts de stockages et de lieux de séchage. Grâce à leur fond plat, beaucoup d’olpecs sont simplement tirés sur la plage.

Habitants

Singaraya abrite 9 000 âmes, en majorité des Makutaris et des Anumis.

Société

Le peuple vit dans une hiérarchie stricte mais stable, où les droits de chacun sont étroitement liés au lignage et à la fonction. Les artisans les plus doués sortent du lot et peuvent faire valoir davantage de droits que les paysans et les ouvriers.

Économie

Singaraya est un grand port de pêche, une flottille d'olpecs rapportant du détroit silubles, raies telluriennes, ammonites et carapres.   La ville envoie assez régulièrement des équipes de collecte au-delà du détroit, dans les Vastes de Lykara. Ils concentrent leurs efforts dans la partie sud-est, près des côtes. En plus de ramener un sel très pur (d’aucun dirait supérieur à celui du Creux Ecaillé), ils collectent de l’argile rouge (très appréciée des artisans potiers) et, parfois, quelques dattes.   Enfin, Singaraya exploite un peu la forêt voisine et son ébène rouge. Une fois débitée, elle est transformée sur place en objets de luxe, meubles et bois d’œuvre précieux.

Gouvernement

Singaraya est administrée par une Bamu qui répond directement au roi du Siamaron. Elle a à la fois un pouvoir exécutif et judiciaire, et sa famille étendue occupe des places d’importance (prêtrise, bureaucratie, diplomatie), ce qui en fait une figure de premier plan.   La Bamu coordonne également les décisions des Ratus (chefs) des villages voisins, eux-mêmes garants de la caste guerrière. La majorité de ces villages se trouvent sur les côtes, à la lisière de la forêt.   L’actuelle Bamu est Akna Uc-Pat, une femme aussi âgée que sévère et qui ne s’embarrasse pas du protocole et des ronds de jambe pour mener ses affaires.

Lois et ordre

Comme dans le reste des villes du Siamaron, l’ordre est maintenu à Singaraya par des miliciens.

Armées et défenses

Singaraya est protégée par une haute palissade qui bloque simplement l’est de la ville, à l’entrée de l’éperon rocheux. Elle compte également pour sa défense sur la caste guerrière éparpillée dans les villages voisins, ainsi que sur plusieurs tours de guet.