Forêt de Timbarossa

La Forêt de Timbarossa est une grande jungle de l’Archipel Andanea.

Géographie

La Forêt de Timbarossa occupe la moitié sud-ouest de l’île de Makutarang. Elle est bordée au nord-est par la Chaîne Adan.  

Climat

  La Forêt de Timbarossa est soumise à un climat tropical humide. Il y règne à l’année une température oscillant entre 26 et 32 degrés. Même en saison sèche, l’humidité saturante atteint les 80 à 95%.   Des brumes épaisses montent quotidiennement depuis le sous-bois, surtout au lever du jour.

Description

La Forêt de Timbarossa est dominée par des arbres géants atteignant les 40 à 60 mètres de haut (des dipterocarpaceae). On trouve également des arbres à ébène rouge. Les cimes sont reliées par des lianes massives. Le sous-bois est étouffant, rempli de fougères arborescentes, d’orchidées sauvages et de plantes carnivores.   De nombreuses clairières inondées forment des marais temporaires où abondent les nénuphars et les lotus rouges.   Au nord-est, la jungle monte à l’assaut des pentes de la Chaîne Adan.

Société

La Forêt de Timbarossa occupe une bonne partie du territoire du Siamaron. Néanmoins, la présence humaine se concentre surtout autour des villes côtières, sur la longue piste forestière maintenue à grande peine, dans quelques villages isolés (près des côtes, en général) et dans plusieurs camps forestiers.   La forêt est exploitée de nombreuses manières (chasse, plantes rares, bois d’œuvre). L’ébène rouge est si prisé au Siamaron qu’il est rare qu’il soit exporté au-delà de ses frontières.   En marge du Siamaron, des clans andanéens anciens, semi-nomades, vivent à l’intérieur de la jungle, perpétuant des rites de chasse et des cérémonies aux esprits pour le moins archaïques. La plupart sont pacifiques et se contentent de survivre aux rigueurs de la région.

Rencontres

La Forêt de Timbarossa abrite une faune variée et abondante. On y trouve comme créatures spécifiques :  

• quelques amurnas

• des pteropus géants qui nichent dans les falaises au nord-est

• des felispeale insulaires, plus petits que leurs cousins continentaux, mais tout aussi redoutables

• quelques aepiris

• des kapferis nains dans les lagunes et les mares forestières

• des insectes géants (scarabées, phasmes, lucioles géantes) remplissant la canopée

• des araignées-lame établissant d’immenses terriers sous les racines

Rumeurs et intrigues

 

Vallée des Cauchemars

  Au fin fond de la forêt, près des premières pentes de la Chaîne Adan, s’étendrait une vallée étroite à la végétation si dense que le soleil ne toucherait jamais le sol. La Vallée des Cauchemars est un lieu de pourriture et de mort, où les arbres eux-mêmes semblent habités par une force à l’appétit insatiable. La lueur des torches qui y sont allumées semblent réduite, les sons sont étrangement déformés et on a toujours l’impression d’y être observé. Plus dérangeant encore, la physionomie même des gens assez fous pour y pénétrer semble se déformer : les sourires deviennent malsains, les regards fourbes, les doigts crochus…