Sirpara

Sirpara est le grand port fortifié du Zarostan. La ville subit régulièrement les velléités de seigneurs de guerre du Fersyan.

Géographie

Sirpara se trouve dans le sud du Zarostan et des Hauts de Sarnobad.

Infrastructures et urbanisme

Sirpara est un dédale de ruelles ponctué de places dégagées, appelées zidarams. Elles servent à la fois de place du marché et de lieux de débats publics. Opulente, la ville compte plusieurs parcs d’agréments, une bibliothèque de taille et de nombreux ornements (statues, fontaines publiques, colonnades…).   Avec les allers et venues réguliers de fuyards et de réfugiés, la ville compte de nombreux taudis et maisons de fortune, et certaines zidarams ont tout bonnement disparu sous la masse de ces abris. Le contraste avec les quartiers aisés est d’autant plus saisissant.  

Le port

  Le port des sables de Sirpara est abrité derrière deux grands môles de pierre. De grands quais de pierre se succèdent aux côtés de plusieurs grands ateliers de marine. De nombreux navires des sables du Liraon viennent y faire escale et proposer leurs produits.   De grandes citernes de pierre à huile de roskal, étroitement surveillées, se dressent à l’est du secteur portuaire.  

• L’enclave des chopekas. Située dans le secteur est de la zone portuaire, l’enclave regroupe les entrepôts et comptoirs de plusieurs chopekas (maisons commerciales) de la ville de Jubangku, du Liraon. Plusieurs comptoirs appartiennent au seul chopeka Nimupok, l’un des plus puissants du Liraon. L’architecture amonéenne classique des bâtiments est sublimée par des ajouts typiques des Makutaris de l’Archipel Andanea (principalement des panneaux en bois habilement ciselés).

Habitants

Sirpara abrite 9 000 habitants, en majorité des Amonéens et des Makutaris. La ville abrite plusieurs milliers d'esclaves, astreints au service de particuliers aisés.

Société

La ville a appris à vivre sous la menace quasi permanente des mercenaires du Fersyan. On assiste régulièrement à l’afflux soudain de voyageurs et de villageois fuyant les pillages.   Les Zarostosiens (les prêtres et prêtresses) de la ville prônent avant tout la résilience et l’entraide, et beaucoup tentent d’apporter leur soutien aux nombreux nécessiteux.

Économie

Sirpara doit sa richesse au commerce d’huile et d’ivoire de roskal, importés du Liraon.

Gouvernement

Sirpara est dirigée par un sidak.

Armées et défenses

Sirpara est entourée d’une enceinte de pierres brutes d’une dizaine de mètres de haut. La ville dispose d’une solide garnison.   Malgré un système éprouvé de tours de guet en périphérie de la ville, les raids sont tellement réguliers dans la région que les soldats ne peuvent faire face. Le mieux qu’ils puissent faire est faciliter la fuite des civils vers la sécurité relative des remparts.