Gordari

Gordari est la capitale de la Batara.

Géographie

Gordari s’étend sur les rives du Lac Amonea, dans l’ouest de la Batara. Elle est traversée en son centre par la rivière Sibir.  

Climat

  Gordari baigne dans un climat semi-tropical, adouci par des brises du lac. Les pluies y sont assez fréquentes.

Infrastructures et urbanisme

Gordari s’étend dans une zone de plaines, de part et d'autre de la rivière Sibir. Les rues et avenues sont globalement bien ordonnées, en quadrillage, et la majorité sont pavées. Plusieurs ponts franchissent le cours d'eau, le plus connu étant le Pont des Yeux. Ce grand édifice de pierre situé au nord de la ville est décoré d'innombrables yeux, aussi bien peints que gravés dans la roche. Gordari dispose d’un réseau d’égout, simple mais fonctionnel. Ses eaux se déversent au sud-est du port, épargnant ainsi (en grande partie) les eaux de la rivière.   Le style architectural dominant est amonéen, tout en coupoles et colonnes peintes en bleu. De nombreuses demeures disposent de quelques petites baies vitrées, prouesses des artisans verriers locaux.   Dans sa partie sud-est, la ville dispose de casernements et d'un grand terrain d'entraînement. La grande prison de la ville est adjacente. En dehors des patrouilles et des cris des instructeurs qui entrainent leurs troupes, le secteur est relativement calme.  

Vieille Ville

  La vieille ville, au centre, est entourée d'une muraille vétuste. Les quartiers sont populaires et animés, et on y trouve de nombreuses tavernes.  

• Académie Urbaine. Une très vieille institution où sont formés des scribes et des savants, dépositaires des traditions amonéennes.

• La maison des rouleaux. Cet imposant palais abrite les archives de Gordari. Il est entouré de magnifiques jardins, traversés par des canaux détournés de la rivière Sibir. Conservés dans des tubes de bronze, on y trouve de nombreux papyri relatant l’histoire des lieux et de la Batara, ainsi que des rapports commerciaux. Une section importante est consacrée à l’histoire des Amonéens. Une section plus modeste est consacrée quant à elle aux anciennes religions du Bassin Amonéen.

• Marché Central. Une vaste esplanade pavée qui accueille quotidiennement un marché bruyant et animé. Dépourvue d'ombre, le soleil peut y taper très dur.

Quartiers Lacustres

  Les beaux quartiers de la ville sont regroupés au nord et à l'est du palais. Les demeures des notables sont souvent décorées de délicates verrières.  

• Les Trois Dômes. Un grand temple de la Loi. L'édifice compte en vérité plus de trois coupoles, mais seules les trois principales sont passées à la feuille d'or. Ouvert à tous, le temple dispose de plusieurs longues galeries abritant les statues des plus illustres notables de Gordari. Une aile entière est consacrée aux statues des reines de la Batara.

Le palais

  Le palais des reines de la Batara s’étend au sud-ouest, surplombant le port depuis une petite éminence. Quatre ailes dotées de verrières entourent un grand bâtiment central, tout en marbre blanc et granit. Le palais compte de nombreuses colonnes amonéennes d’un bleu très foncé. Quant aux coupoles, elles sont passés à la feuille d’or.   Le palais est entouré d’une enceinte et d’un jardin d’agrément. Des escaliers permettent d’accéder à des quais privés, qui s'ouvrent sur un canal fermé par de lourdes chaines immergées.  

Le port

  Le port s’étend au sud de la ville, en un enchaînement de pontons et de quais en pierre, bordés d’entrepôts et de greniers. Quelques grues de levage permettent de bouger de lourdes charges. Le port est protégé par deux moles de pierre principaux et un mole secondaire, tous terminés par des tours à feu.   La baie du port abrite deux îles. Celle de l'ouest est occupée par la capitainerie, solide bâtiment de pierre à coupoles qui dispose d'un bureau des douanes. La seconde île est occupée par l’arsenal, qui est entouré de plusieurs pontons où mouillent quelques navires de guerre. Deux tours fortifiées, surmontées d'onagres et de scorpions, assurent la défense de l’entrée du port.  

Le bloc des artisans

  Proche du port et de ses entrepôts, le bloc des artisans regroupe de grands ateliers et plusieurs petits marchés. Les souffleurs de verre et les orfèvres y sont assez nombreux.  

La Norcière

  Située au nord-ouest de la ville, la Norcière regroupe les quartiers les plus minables et malfamés de Gordari. On y trouve la plus grande concentration de tavernes, bordels et pensions bas de gamme. Les réfugiés et nouveaux venus y échouent généralement. La garde a beau y effectuer des rondes régulières, le port d'un couteau y est plus que vivement conseillé.

Habitants

Gordari abrite 30 000 habitants, en majorité des Amonéens. Quelques Galites ont également décidé de s'y installer.  

Habitants notables

 

• Capitaine Navarra. Une Galite carrée et taciturne, vétéran de nombreuses escarmouches contre l’Ekierron. Elle est connue pour infliger des exercices exigeants à ses troupes et pour son sens de la discipline. Elle déteste les intrigues politiques.

• Eradim le Jeune. Cet Amonéen vêtu de robes élimées noires et couvertes de charmes n'a de jeune que le surnom. Il officie comme aruspice dans la Vieille Ville depuis si longtemps qu'il a acquis une certaine réputation (surtout que certaines de ses prédictions se sont vérifiées) . Contrairement à nombre de ses "collègues", il pratique ses lectures dans les entrailles de petits animaux.

• Tante Rallue. Cette robuste Amonéenne aux cheveux poivre et sel est la propriétaire de la Main du Mur, une pension miteuse de la Norcière où logent caravaniers, mercenaires et réfugiés. Elle connaît les rumeurs de la basse ville avant tout le monde, mais ne fait rien gratuitement. Ses innombrables nièces et neveux lui ont valu son surnom.

Société

Gordari est une capitale animée, qui attire des commerçants et des voyageurs de tout le pourtour du Lac Amonea. Fière de son héritage amonéen, la ville accorde une grande importance à la préservation du savoir et à la culture. Les rues sont souvent animées par des bardes itinérants, des conteurs et des troupes d’artistes.   Plus confidentiel, on trouve de nombreuses boutiques d’aruspices. Mais elles ont généralement mauvaise réputation, et seuls les moins scrupuleux (et les étrangers) recourent à leurs services.

Économie

Gordari centralise la production de villages voisins. Ils cultivent du blé, de l’orge, des oranges, des citrons et des melons. Plusieurs ateliers en ville produisent des liqueurs de qualité à partir d'une partie de la récolte. Ils se situent pratiquement tous au sud du marché central, si bien que le secteur embaume en permanence les fruits.   Souffleurs de verre et orfèvres spécialisés dans les perles produisent des œuvres délicates et réputées sur tout le pourtour du Lac Amonea.   Régulièrement, des navires marchands du Xarsan viennent vendre des armes, la Batara ayant cruellement besoin d’équiper du mieux possible ses troupes pour faire face aux pillards de l’Ekierron.

Gouvernement

Gordari est administrée par un sidak, qui répond directement à la reine. Il siège dans une des ailes du palais.

Armées et défenses

Gordari dispose d'une épaisse enceinte de pierre, haute de près de dix mètres, renforcée de plusieurs bastions. A l'intérieur, une seconde enceinte, nettement plus ancienne et haute d'à peine six mètres, entoure la vieille ville. En outre, elle est percée par pas moins de sept portes, la rendant quasi impossible à défendre.

Histoire

Gordari fut fondé peu après l'unification de la Batara.