Zarostan

Le Zarostan est la porte du Levant. C’est un royaume où la philosophie et la spiritualité semblent primer, gouverné par une dynastie de prêtres-rois. Mais l’influence pernicieuse de druides mauves adeptes de Jebezus pousse les dirigeants vers la luxure et l’avidité la plus primaire.

Géographie

Le Zarostan s'étend dans l'est du Bassin Amonéen. Il marque la frontière continentale entre Odania et Falca.  

Caractéristiques géographiques

 

• Fleuve Jandorak

• Hauts de Dilmarak

• Hauts de Sarnobad

• Plateau d'Ordozan

• Sylve d’Ashmir

Sites importants

 

• Jalpara

• Kalumdar. La capitale

• Narsabad

• Route du Kafaran

• Sirpara

• Tazpara

• Tazsabad

Habitants

Le Zarostan est peuplé majoritairement d'Amonéens. On trouve dans les villes portuaires de nombreux Makutaris.

Société

Le Zarostan possède une société stratifiée. La classe moyenne est composée des artisans, ouvriers, paysans, marchands, et soldats. Au-dessus se trouvent les religieux.  

Conditions sociales

  Hommes et femmes sont traités de la même manière au Zarostan et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations.   Les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance (si elles en ont une), ou finissent dans l'un des rares hospices publics. Certaines finissent sur les pavés, à mendier.  

Les Zarostosiens

  Les prêtres et prêtresses, appelés Zarostosiens, sont à la fois des religieux et des érudits. Ils sont des membres particulièrement respectés dans la société et leur voix a un poids considérable, aussi bien parmi le peuple qu’auprès des autorités. Ils sont organisés en grandes écoles de pensées, et se livrent à de fréquentes joutes philosophiques et religieuses (qui peuvent parfois tourner au pugilat armé). Ils ne s’attachent pas spécialement aux trois mouvances (mais si chacune est représentée par au moins une école).   Les Zarostosiens sont facilement identifiables : le torse nu (aussi bien les hommes que les femmes), ils portent une longue toge retroussée à la taille. Mais surtout, leur peau est teintée d’un bleu profond, agrémenté de symboles écarlates variant d’une école de pensée à une autre.  

Esclavage

  Malgré sa réputation (apparente) de philosophie et de spiritualité, le Zarostan exploite des esclaves. Beaucoup de particuliers ont recours aux services de la Main d’os.  

Infrastructures

  Le Zarostan est connu pour faire un usage intensif de qanats pour capter l’eau des nappes phréatiques. Ils sont accessibles par des puquios, des puits en forme de spirale en pente douce, construits en ligne à proximité des cultures.

Économie

Le Zarostan est traversé par la Route du Kafaran et a ainsi un accès privilégié au précieux tissu et à la non-moins précieuse vanille. Porte d'entrée du Bassin Amonéen, il impose des taxes élevées aux caravanes de l'Ut-Falca.   Le Zarostan importe de grandes quantités d'huile de roskal du Liraon. Le précieux liquide transite ensuite par la Route du Kafaran, généralement à destination du Sardiyan.   Le Zarostan est réputé pour ses souffleurs de verre. Ils produisent des petits récipients, de délicats sabliers et des bijoux.  

Monnaie

  Le Zarostan emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or (surtout celle frappée en Aseran). Au quotidien, l’argent est employé et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

Le Zarostan est dirigé par une caste de cinq de prêtres-rois corrompus qui tiennent plus des oligarques que des figures religieuses. Ils financent leurs propres écoles de pensées, qui, sous un vernis de philosophie, promeuvent les pires travers des druides mauves.   Les villes sont administrées par des sidaks. Ils sont fortement influencés par les Zarostosiens.  

Symbole

  Le Zarostan a pour symbole trois sphère écarlates sur fond bleu, qui représentait à la base les trois écoles de pensée originelle du pays.

Relations extérieures

Le Zarostan est régulièrement en guerre avec son voisin du Fersyan. Les mercenaires et petits seigneurs belliqueux de cette région profitent de leur supériorité militaire pour grignoter doucement les terres de du Zarostan.   Une paix fragile existe depuis peu entre le Zarostan et le Sodastan , mais ce dernier lorgne toujours sur certaines terres de son voisin et pourrait reprendre les hostilités…

Histoire

Aux alentours de 500 PC, les prêtres-rois corrompus et bellicistes du Xarsan furent abattus et remplacés par une caste de marchands. Une dizaine de survivants, mettant leurs griefs de côtés, s’enfuirent jusqu’au massif de l’Arc de Talguedam . Là, ils subjuguèrent quelques villages isolés de montagnards, s’arrogeant le peu de ressources à disposition.   Aux alentours de 480 PC, rattrapés par leurs anciennes querelles, les prêtres-rois se firent la guerre, dressant les villages du massif les uns contre les autres. Trois d’entre eux, sentant venir leur fin, décidèrent de reprendre leur exil, emmenant avec eux leurs fidèles. Ils poussèrent toujours plus à l’est et finirent par s’arrêter dans une région semi-aride, à la lisière de la Sylve d’Ashmir. Ayant appris de leurs erreurs, les trois prêtres-rois se séparèrent. Ils soumirent chacun de leur côté des tribus isolées d’Amonéens et fondèrent des agglomérations à leur nom : Narsabad, Kalumdar et Jalpara.   Au fil des siècles, les villes connurent des phases d’abandon, de repeuplement et des fortunes diverses. Les disciples des prêtres-rois développèrent diverses écoles de pensées, remplaçant les affrontements violents de leurs anciens maîtres par des joutes d’esprit.   En 43 PC, l’école de pensée du Zarostozisme rallia de très nombreux suivants, présentant une vision originale de la Loi. Le Zarostozisme s’étendit et de plus en plus d’agglomérations tombèrent sous sa coupe. En 35 PC, le Zarostan était né, uni autour d’une foi commune. Le haut-prêtre et ses plus proches disciples en devinrent les dirigeants.   Dès 30 PC, poussé par un besoin toujours plus croissant d'or, le Kafaran étendit son réseau commercial toujours plus au sud. Il finit par atteindre les terres du Zarostan. Les échanges furent tellement fructueux que le premier tracé de la Route du Kafaran fut ébauché. Mais avec cet afflux de richesses, d’échanges culturels et de migrations de populations, de nouvelles écoles de pensées virent le jour. Le Zarostozisme perdit du terrain, quoique les prêtres, philosophes et érudits continuèrent à porter le titre de Zarostosiens. La nation parvint à se maintenir, mais le pouvoir fut divisé entre les hauts-prêtres de ces nouvelles écoles, basés à la capitale, et des sidaks, placés par leurs soins à la tête des agglomérations du pays.   Dès 120 CC, des druides mauves adeptes de Jebezus commencèrent à infiltrer certaines écoles de pensées influentes. Leur emprise se fit de plus en plus forte au fil des décennies.   Entre 280 CC et 330 CC, plusieurs guerres opposèrent le Zarostan au Sodastan, ce dernier cherchant à étendre son territoire. Le Zarostan perdit dans l'opération une grande bande de terre au nord de la Sylve d’Ashmir, la frontière entre les deux états se rapprochant dangereusement de Kalumdar.

Appendices

Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs du Zarostan  

Avantages

  Artiste, érudit, fortuné  

Désavantages

  Fanatique, foie jaune, malédiction de Morgazzon (ici Jebezus), maudit