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Liraon

Le Liraon est une nation insulaire et commerçante de l’Archipel Andanea.

Géographie

Le Liraon occupe la partie nord de l’île de Makutarang. Ses frontières sud s’étendent jusqu’au nord des Sœurs Brisées et le centre des Arpents du Soufre.  

Caractéristiques géographiques

 

Sites importants

   

Climat

  Le Liraon a un climat tropical.

Habitants

Le Liraon est peuplé d’une majorité de Makutaris et de quelques Anumis. Les Liranoais sont des gens pragmatiques, qui valorisent une culture méritocratique et affairiste.

Société

Au Liraon, le respect ne se fonde pas sur la noblesse du sang ou les prouesses martiales, mais sur le succès commercial, l’efficacité, la capacité à gérer un réseau étendu et sur la ruse. Les célébrations commerciales (ouvertures de marchés, bénédictions de cargaisons, signatures de traités) sont néanmoins codifiées et empruntes d’un certain formalisme.   Dans cette société, n’importe qui peut s’élever dans la hiérarchie, du moment qu’il fait ses preuves. Mais la compétition est rude, et ceux qui ne naissent pas entourés des bonnes personnes, dans le bon chopeka (cf. plus bas) ou ne disposant pas d’une fortune en héritage finissent généralement leurs jours dans la même fange qu’à leurs débuts…  

Chopeka

  Voir article principal : Chopeka   Le chopeka est au cœur de la société du Liraon. Il désigne une maison marchande, qui se substitue bien souvent à la famille classique.  

Éducation

  Au Liraon, l’alphabétisation des marchands est quasi universelle, et de nombreux scribes et précepteurs mettent leur savoir à disposition (en échange d’un paiement confortable) pour « mettre à niveau » les autres.  

Transports

  Le mulet est l’animal de bât par excellence au Liraon, employé par tous les chopekas du pays. Les plus grandes caravanes marchandes ressemblent à de véritables troupeaux.   Pour les déplacements dans les villes, les palanquins à porteurs sont la norme. De la simple chaise à la structure élaborée couverte de voiles et de dorures, tous les marchands se doivent d’en posséder un pour afficher leur réussite. Plus d’une affaire s’est conclue dans l’intimité d’un palanquin.  

Architecture

  Le Liraon vit sous la menace constante des secousses sismiques. Le pays s’est adapté en conséquence, et suit les pratiques de la culture makutarie : villes et villages sont construits en bois et en papier d’amate, et seuls quelques ouvrages défensifs, entrepôts ou plateforme bénéficient de supports de pierre.  

Esclavage

  Le Liraon ne pratique (officiellement) pas le commerce des esclaves, mais tous les prisonniers de guerre et leur descendance sont astreints aux pires tâches dans les camps, les mines et les plantations. Et lorsque la main d'œuvre vient à manquer, certains chopekas peu scrupuleux ont recours aux services discrets de la Main d’os pour y remédier...

Économie

Le Liraon a une économie dynamique en grande partie basée sur les roskal : l’huile, la viande, l’ivoire, tout se vend sur le continent. Des équipages de chasseurs anumis (qui n’ont pas les scrupules et les tabous de leurs compatriotes de l’Anumara ) vont traquer les grandes créatures dans l’Océan Pyridien.   Le Liraon revend des diamants taillés obtenus (sous forme brute) à vil prix auprès de l’Anumara. Elle achète également d’importantes quantités d’épices et de piments au Ravnaka.   Le Liraon maintient plusieurs comptoirs lointains dans les ports qui parsèment les côtes d’Odania (malgré le fait que le Siamaron bloque le détroit et force les navires à contourner l’archipel par le sud) et de Falca. Les intendances de chopekas majeurs y emploient des agents makutaris expatriés, ainsi que des scribes et des interprètes locaux.  

Monnaie

  Le Liraon emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or. Pour les affaires quotidiennes, on utilise l’argent ou des jetons en ivoire gravé, et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

Le Liraon est une oligarchie marchande dirigée par un Haut Conseil, constitué des chefs des cinq plus puissants chopekas (maisons marchandes) du pays. Ils siègent régulièrement à Padangku, où ils montrent une entente de façade.   En théorie, les cinq maîtres-marchands du Haut Conseil gèrent les infrastructures du Liraon et la bonne marche de son économie, en établissant notamment des contrats avec des chopekas mineurs chargés de différentes fonctions nécessaires à la société.   Les sièges du Haut Conseil sont pourvus chaque année en fonction des actifs déclarés de leur chopeka. Mais cela fait près d’une décennie que les cinq mêmes chopekas sont en place :  
  • Nimupok. Spécialisé dans les épices et les denrées rares. Le Nimupok a la réputation d’abriter de nombreux diplomates rusés (dont plusieurs étrangers) et entretient des liens étroits avec les nations du Ravnaka et du Zarostan. Son maître-marchand est Yuek Uc-Tuma, un Makutari relativement jeune mais très ambitieux.
  • Otzimek. Spécialisé dans la pêche à la roskal et le raffinage d’huile. L’Otzimek emploie de nombreux équipages de marins anumis et possède d’immenses entrepôts à Lembusura, son fief attitré. Sa maitresse-marchande est Iklali Uc-Otzim, une métis makutarie-anumie qui passa de nombreuses années en mer avant d’accéder à sa charge.
  • Tecpurak. Le plus puissant (et le plus versatile) chopeka depuis trois décennies. Le Tecpurak a la mainmise sur l’artisanat de luxe (ivoire de roskal, bijoux), la production d’alcools forts et le commerce des diamants. Il est connu pour les traités iniques passés avec l’Anumara. Son maître-marchand est Usukan Ix-Naca, un Makutari aussi gras qu’impitoyable qui ne croit qu’au pouvoir que lui confère sa richesse.
  • Urapumak. Basé à Kualasura, il possède des comptoirs extérieurs en Aseran et au Sardiyan. L’Urapumak possède la plus vaste flotte du Liraon et n’a pas hésité à investir dans de pesants navires des sables de transports pour remplacer ses légers olpecs. Sa maîtresse-marchande est Amotaca Ca-Xili, une Makutari intrigante qui se targue de posséder des pouvoirs de divination. Mais elle est aussi impitoyable en affaires que ses consorts.
  • Yakarpac. Spécialisé dans le recrutement de mercenaires du Fersyan, le commerce d’armes et la collecte d’informations. Le Yakarpac assure d’une certaine manière l’intégrité territoriale du Liraon et possède des agents dans tout le pays. Son maître-marchand est Pakol Uc-Chaam, un Makutari assez âgé et de petite taille aux airs rêveurs et aux manières avenantes. Il passe pour être un amateur de poésie.

Villes et villages

  Au sein des communautés du Liraon, d'autres conseils locaux plus modestes, eux aussi composés de marchands, sont en charge de l’administration.  

Symbole

  Le Liraon a opté pour un étoile dorée à cinq branches (une par chopeka du Haut Conseil) sur fond bleu, deux couleurs très prisées des Makutaris.

Lois et ordre

Au Liraon, tout acte de commerce formel (vente, location, gage, transport, délégation etc.) est consigné dans un Registre des Garanties tenu par des scribes spécialisés et (théoriquement) indépendants appelés noturkas. Ces hommes et femmes de loi sont facilement reconnaissables à leur « pareo » jaune. Chaque ville et village d'importance possède son Registre des Garanties.

Relations extérieures

Le Liraon est en guerre avec le Siamaron depuis des décennies. Autrement, le pays entretient des relations commerciales avec à peu près tous ses voisins plus ou moins directs.

Armées et défenses

Le Liraon défend ses frontières avec un mélange de levées paysannes et l’emploi de mercenaires du Fersyan. Ces derniers sont recrutés par certains chopekas spécialisés, qui demandent d’importantes sommes en retour au Haut Conseil du pays.

Histoire

En 240 CC, le jeune roi de l’Andanea, Ah-Cun-Can, fut tué lors d’un séisme. Dépourvu d’héritier direct, le pouvoir échut entre les mains de son neveu, Siamatul Uc-Pokec. Peu légitime pour une grande partie de la population, le pouvoir royal de l’Andanea vacilla.   En 243 CC, des conjurés inspirés par le modèle de gouvernement du Kafaran manquèrent d’abattre le roi et sa maisonnée. Rapidement, royalistes et insurgés prirent les armes. Le conflit s’envenima et se transforma en une sanglante guerre civile.   En 245 CC, le royaume d’Andanea se fragmenta. Les insurgés retranchés au nord proclamèrent l’indépendance du Liraon. Le sud, toujours fidèle à la couronne mais trop affaibli pour poursuivre la lutte, se réorganisa et pris le nom du Siamaron.   Dès 250 CC, toujours inspirées par le modèle du Kafaran, les chopekas prirent une place de plus en plus importante dans la société, jusqu’à en devenir le noyau central.
Date de Fondation
245 CC
Type
Geopolitical, Country
Capitale
Gentilé
Liraonais
Système Gouvernemental
Oligarchy
Localisation
Langues Officielles
Nations Voisines
Related Species
Ethnies associées
Un palanquin du Liraon

Relations commerciales

Liraon
50
Anumara
50

Relations commerciales

Relations commerciales

Liraon
50
Ravnaka
50

Relations commerciales

Liraon
25
Fersyan
25

En guerre

Liraon
-100
Siamaron
-100

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