Le
Fersyan désigne une région belliqueuse aux antiques traditions guerrières. Le territoire abrite d'innombrables petits seigneurs locaux et quelques cités-États qui se livrent d'incessants combats pour des terres, des ressources ou une gloire éphémère. Les maraudeurs y abondent, sans bannière, foi ou loi. Et il est notoirement connu que plusieurs sectes de
druides rouges d’
Oltan le gangrènent de l’intérieur.
Géographie
Le Fersyan s'étend dans le sud-est du
Bassin Amonéen, dans une sorte de large plaine qui descend en pente douce jusqu'au
Détroit de Davanea. Il est délimité au nord par les
Collines d’Oltar et à l'ouest par le
Massif d’Achgat.
Caractéristiques géographiques
Sites importants
Habitants
Le Fersyan est surtout peuplé d'
Amonéens et de
Makutaris, ainsi que d'une minorité de
Dalmutes, à l'ouest. Stoïques et pragmatiques, les habitants des campagnes n'ont jamais développé de sentiment national et se contentent de survivre au jour le jour. Peu leur importe qui les dirige, ou qui est parvenu à brièvement s'imposer sur ces voisins, du moment qu'ils ont à manger et un toit sur la tête.
Ceux des cités-États sont un peu plus attachés à leur foyer, aux valeurs et aux croyances qui y sont véhiculées, forcément meilleures que celles de leurs voisins...
Société
Le Fersyan est connu pour les nombreux mercenaires qui écument ses terres et le fait qu'ils ne manquent jamais de travail. La majorité des gens du commun s'arrangent pour les éviter, ou subvenir à leurs besoins et leur extorquer au passage le maximum d'argent. En dehors des murs des cités-États, la vie est souvent rude, violente et brève.
Conditions sociales
Le Fersyan a une rude structure patriarcale, souvent brutale, et les femmes n'y sont guère bien traitées. Si elles ont accès aux mêmes fonctions que les hommes, elles doivent se montrer deux fois plus opiniâtres et féroces que leurs congénères masculins pour se faire respecter.
Même dans les cités-États peuvent, la vie est particulièrement difficile pour les personnes âgées, surtout celles privées de descendance. Faute d'hospices, beaucoup en sont réduites à la mendicité et ne font pas de vieux os.
Esclavage
Le Fersyan est connu pour avoir donner naissance au consortium de la
Main d’os. Son emprise y est toujours forte, et l'organisation n'hésite pas à asservir les habitants de villages isolés du pays pour les revendre à l'étranger.
Économie
De nombreuses troupes de mercenaires du Fersyan louent leurs services, directement sur le territoire ou à l'étranger. Chaque cité-État exploite les ressources locales pour son propre usage, et le commerce vers l'extérieur est plutôt rare (les cités-États portuaires étant néanmoins un peu plus ouvertes, surtout vers l'
Archipel Andanea).
Monnaie
Le Fersyan emploie pour les grosses transactions (notamment les contrats de mercenariat) la monnaie d'or. Au quotidien, le troc et l’argent sont employés, et pour la menue monnaie le bronze.
Gouvernement
Le Fersyan ne dispose d'aucune autorité centrale. Chaque petit seigneur défend son fief, entretient ses troupes et règne sur quelques villages. De même, chaque cité-État est indépendante dans sa gestion. Seule une grande menace extérieure pourrait les forcer à s'unir.
Chants de Sang
Les petites guerres entre cités-États, mais surtout celles entre seigneurs fersyaniens belliqueux, se règlent parfois dans des duels d’"honneur" appelés
Chants de Sang. Systématiquement à mort, ils sont un moyen rapide et peu coûteux en vies humaines pour régler un conflit. En dehors de la réputation et du soit-disant honneur mis en jeu, rien n'oblige un parti à y participer. La pratique est toutefois profondément ancrée dans les mœurs du Fersyan.
Relations extérieures
Les petits seigneurs du Fersyan sont régulièrement en guerre avec leur voisin du
Zarostan. Ils profitent de leur supériorité militaire pour en grignoter doucement les terres, mais leur incapacité à s'unir sous une bannière unique les empêche d'envahir entièrement cette nation.
Certains seigneurs tentent également d'avancer leurs pions au nord, pour grignoter du terrain au
Sodastan jusqu'à atteindre le
Lac Amonea aux précieuses ressources et voies commerciales. Mais les soldats du
Sodastan veillent, et le verrou de la ville fortifiée d'
Istarud n'est pas encore tombé.
Les cités-États, de leur côté, ont rarement des vues expansionnistes au-delà des frontières plus ou moins délimitées du Fersyan. Une guerre de grande ampleur face à un autre état aurait des conséquences calamiteuses. Plusieurs cités-États regardent d'ailleurs d'un très mauvais œil les débordements fréquents des petits seigneurs belliqueux.
Religion et croyances
Les seigneurs de guerre du Fersyan ne pensent qu'à leur réussite personnelle et à assouvir leurs besoins. Ils s'épanouissent pour la plupart dans le
Chaos. Le petit peuple est trop occupé à survivre au quotidien pour réellement se soucier d'honorer les grands principes de la
Loi de manière rigoureuse, mais on trouve tout de même quelques petits autels à la mémoire des ancêtres, surtout dans les cités-États.
Appendices
Du côté des tavernes
Personnages joueurs
Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs du Fersyan
Avantages
Bagarreur, baudrier de guerre, intrépide
Désavantages
Arrogant, fanfaron, maudit
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