Siamaron

Le Siamaron est une nation insulaire de l’Archipel Andanea.

Géographie

Le Siamaron occupe la moitié ouest de l’île de Makutarang. Son territoire est délimité au nord par les Arpents du Soufre.  

Caractéristiques géographiques

 

• Arpents du Soufre

• Baie Dorée

• Chaîne Adan

• Creux Ecaillé

• Forêt de Timbarossa

• Lac Bolsea

• Lemtarang

• Replats de Jumban

Sites importants

 

• Gunakerta

• Kundatari

• Makindara

• Sambukaran. La capitale

• Singaraya

• Tanjdara

• Tulungyara

Climat

  Le Siamaron a un climat tropical.

Habitants

Le Siamaron est peuplé d’une majorité de Makutaris et de quelques Anumis.

Société

La société du Siamaron est stratifiée. La classe paysanne et ouvrière n’a que peu de droits. Les artisans sont un peu mieux lotis, du moment qu’ils sont talentueux. Ils s'organisent parfois en chopekas, des maisons marchandes, mais la pratique est découragée par les autorités.   En dehors des Ratus (chefs de village) et de leurs familles étendues, le Siamaron ne possède aucun soldat, uniquement des miliciens. De même, en dehors des Bamus (cheffes de ville) et de leurs familles étendues, le pays ne compte aucun prêtre, lettré ou bureaucrate. Seuls les marchands apprennent également à lire et calculer.   Plus qu'ailleurs, l'or est très recherché au Siamaron. Non pas pour sa valeur (on lui préférera l'argent), mais pour son esthétisme.  

Architecture

  Le Siamaron vit sous la menace constante des secousses sismiques. Le pays s’est adapté en conséquence, et suit les pratiques de la culture makutarie : villes et villages sont construits en bois et en papier d’amate, et seuls quelques ouvrages défensifs, entrepôts ou plateforme bénéficient de supports de pierre.  

Esclavage

  Le Siamaron ne pratique pas le commerce des esclaves, mais tous les prisonniers de guerre et leur descendance sont astreints aux pires tâches dans les camps, les mines et les plantations.

Économie

Le Siamaron est isolé économiquement dans l’Archipel Andanea, mais se livre à un commerce actif avec l’Aseran et le Sardiyan. Si quelques navires du Siamaron s’y rendent à l’occasion, le gros du trafic maritime vient de ces deux nations partenaires.   Le Siamaron possède de grandes mines de fer et d’étain dans les montagnes de la Chaîne Adan. L’étain est extrêmement recherché sur le reste du continent, car sans lui, pas de bronze.   Le Siamaron possède une flotte de navires de pêche à la roskal, ce qui lui assure d’immenses bénéfices. L’huile, la viande, l’ivoire, tout se vend sur le continent.  

Monnaie

  Le Siamaron emploie la monnaie d'or pour ses exportations importantes. Mais elle privilégie l'argent lorsqu'il s'agit de payer, ce qui a souvent tendance à agacer ses partenaires commerciaux. Pour les affaires quotidiennes, on utilise également l’argent ou des jetons en ivoire gravé, et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

Le Siamaron est une monarchie. L'actuel roi est Cuchulot Uc-Xin.   Les chefs des villages sont les Ratus et sont systématiquement des hommes. A la fois administrateurs et guerriers, seuls eux, leurs enfants (filles et fils confondus) et leur famille étendue peuvent prétendre au métier des armes. Volontiers querelleurs, les Ratus s’affrontent parfois entre eux pour des questions d’honneur, de territoires, ou pour des choses bien plus futiles…   Les cheffes des villes sont les Bamus et sont systématiquement des femmes. Elles sont à la fois administratrices et juges. Seuls leurs enfants (filles et fils confondus) et leur famille étendue peuvent prétendre à la prêtrise, à la bureaucratie et au rôle de diplomates.   Les Ratus obéissent aux Bamus qui obéissent à leur tour au roi.  

Symbole

  Le Siamaron orne toujours ses bannières de bleu et de jaune. Le symbole de l'aeproc ressort souvent.

Armées et défenses

Le Siamaron est protégé par les guerriers ratus, membres de la lignée des Ratus (chefs) du pays. Ils sont les seuls autorisés à porter le tobek (l'épée-crochet du Siamaron). Ils vivent pour le combat et s’entraînent quotidiennement, obéissent jusqu’à la mort à leur Ratu et se reposent sur le reste de la population pour leurs besoins courants.

Relations extérieures

Le Siamaron est en guerre depuis plus d'un siècle avec le Liraon et l’Anumara, les deux autres grandes nations de l’Archipel Andanea.

Histoire

En 240 CC, le jeune roi de l’Andanea, Ah-Cun-Can, fut tué lors d’un séisme. Dépourvu d’héritier direct, le pouvoir échut entre les mains de son neveu, Siamatul Uc-Pokec. Peu légitime pour une grande partie de la population, le pouvoir royal de l’Andanea vacilla.   En 243 CC, des conjurés inspirés par le modèle de gouvernement du Kafaran manquèrent d’abattre le roi et sa maisonnée. Rapidement, royalistes et insurgés prirent les armes. Le conflit s’envenima et se transforma en une sanglante guerre civile.   En 245 CC, le royaume d’Andanea se fragmenta. Les insurgés retranchés au nord proclamèrent l’indépendance du Liraon. Le sud, toujours fidèle à la couronne mais trop affaibli pour poursuivre la lutte, se réorganisa et pris le nom du Siamaron.