Seigneurie de Tas Moran

La seigneurie de Tas Moran est un territoire semi-autonome situé dans le duché d'Urgios. Elle tire son nom de la cité naine éponyme, Tas Moran.  

Géographie

La seigneurie de Tas Moran s'étend autour des plus hauts pics du Toullaron, à plus de 3000 mètres d'altitude sur un plateau rocailleux. Les températures hivernales sont très basses tout comme les chutes de neige.

L'Ellez prend sa source à l'ouest au pied d'un pic escarpé. Il est rejoint par de nombreux rus qui le font grossir rapidement ; il reste cependant navigable jusqu'à Maen Arou grâce à des travaux d'entretien de son lit et un réseau d'écluses.

 

Pendant l'été, le climat s'adoucit suffisamment pour pratiquer une agriculture centrée sur l'orge et le seigle ; et encore, il faut utiliser des variétés naines qui résistent au froid. Le rendement est médiocre. Ces céréales font un mauvais pain et sont surtout utilisées comme fourrage ou pour faire de la bière. Des chèvres et des moutons sont élevés pour leur viande et leur lait.

La nature escarpée du territoire rend les communications difficiles. De nombreuses ruines naines, elfes et humaines parsèment les monts. Certaines n'ont pas été visitées depuis leur chute, les rendant particulièrement dangereuses.

 

Politique

La seigneurie de Tas Moran est un territoire autonome du duché d’Urgios. Le seigneur de Tas Moran doit au duc un tribut, une assistance contre les attaques de monstres et des conseils, mais au-delà, il est quasiment indépendant. Les agents d’Urgios ne sont jamais vus sur le cours supérieur de l’Ellez, qui est entièrement aux mains des Nains.

Le Seigneur de Tas Moran paye un tribut de trois cents solidus (6 kg d’or) et cinq mille deniers (30 kg d’argent). La redevance est payée le dernier jour de la sixième décade des moissons. En échange, les Nains sont exempts de taxes et de corvées tout le reste de l’année.

L’accord semble être à l’avantage des autorités ducales : elles reçoivent en métal précieux ce qu’ils considèrent être les deux tiers de la production de la mine de Tas Moran et l’amitié d’un allié précieux.

Cependant, d’autres ont commencé à douter de la richesse supposée de Tas Moran : la production serait deux, peut-être trois fois plus importante qu’annoncé, et les pertes accusées par la non-taxation des marchands nains seraient aussi beaucoup plus forte que prévu.

   

Villes et Villages

 

Tas Moran

Dernière cité naine de la province, Tas Moran cultive son indépendance tout en louvoyant entre ses puissants voisins et des suzerains changeants. Ses origines se sont perdues dans le temps, et les premiers puits de mine semblent avoir été creusés par des non-Nains. Pourtant, son histoire est fermement liée à celle des Nains. Les statues d'anciens rois qui pavent les murs des grands halls en sont la preuve. Les historiens de la cité en font remonter la fondation aux Temps d'Argents, lorsque l'empire des Nains sortait de terre — ou plutôt, rentrait sous terre.

 

La population est une fraction de celle qu'elle fut à son apogée. De nombreuses sections sont en ruines, inoccupées et scellées dans les profondeurs du Toullaron. Les habitants actuels, ceux qui vivent sous la surface, sont environ mille six cents, avec environ six cents habitants ; ils étaient probablement dix ou vingt fois plus nombreux quelques millénaires plus tôt.

 

Tas Moran est le siège du pouvoir de la seigneurie. Malgré une grande décrépitude, les murs et les tourelles vraiment utiles sont bien entretenus par les Nains, et des dizaines de quartiers souterrains pourraient être réactivés en un instant pour abriter la population de Tas Komper et Maen Arou si un conflit devait survenir.

 

Maen Arou

Petit avant-poste qui s'occupe essentiellement d'exploiter un puits de mine et de faire le lien avec Tas Moran. Seuls 75 Nains y habitent. Maen Arou a la particularité de se trouver très proche de la source de l'Ellez. Le risque d'inondation empêche les Nains de lancer une exploitation du minerai à grande échelle, mais les ressources hydriques permettent aux Vulpès et aux Humains présents sur place de cultiver de meilleures céréales que dans le reste de la seigneurie.

Les bergers ont bâti un temple de Méane proche de la source qui abrite des prêtres humains. Bien placé au milieu des plateaux, le temple sert aussi de marché au bétail pour les bergers du coin.

 

Tous ces endroits génèrent un passage important. Des mercenaires Garaches et Septines ont été installés par Tas Moran pour faire régner l'ordre et renforcer la démographie de la colonie.

C'est l'un des rares endroits du duché où les Nains côtoient quotidiennement des Elfes et des Garaches sans un climat de suspicion. La présence de pèlerins pour le temple de Méane, de marchands se rendant à Tas Moran et de bergers venant vendre leur bétail au marché génère un trafic important malgré la taille modeste de l'avant-poste.

 
 

Maen Arou

350 Habitants

75 Nains

175 Vulpès

50 Humains

50 Divers

 

Tas Komper

C'est le deuxième village en termes d'importance après celui de Tas Moran. Les Méroviens l'appellent Tazomère. C'est un ancien site nain, à la base une forteresse étendue totalement détruite lors des Guerres Yliques. Les Vulpès y bâtirent un village modeste, avant de revenir sous le contrôle de Tas Moran quelques siècles plus tard. Par chance, une veine de plomb argentifère a été découverte sur le site, puis mise en exploitation. La rumeur avance que cette veine était la raison même de la construction du fort.

 

Le village vit principalement de sa mine, bien qu'il possède des terres arables et un grand troupeau caprin. Les Nains exploitent la mine, les Vulpès s'occupent de l'élevage. Les marchands humains s'occupent d'écouler les produits vers les autres communautés.

Tas Komper

800 Habitants

250 Nains

425 Vulpès

75 Humains

50 divers

   

Fermes et puits de mine

Le reste du territoire est très peu peuplé. Une dizaine de fermes et de puits de mine sont dispersés un peu partout. Ils sont tous habités par une famille naine et bien souvent une voire deux familles de Vulpès, et ils pratiquent des activités agricoles et/ou minières. Tous sont fortifiés pour se protéger des attaques de bandits, de monstres et d'Orcs, bien que ces derniers se soient largement calmés lorsqu'ils furent autorisés à commercer pacifiquement à Tas Komper.

Les Harpies de Tas Moran viennent visiter les fermes tous les deux jours pour y fournir informations et petites marchandises ; elles récupèrent aussi les gemmes et les objets les plus rares trouvés par les mineurs au besoin. Une fois par mois, un convoi de calèches blindées fait le tour de toutes les colonies et y collecte les taxes et les minerais.

Seigneurie de Tas Moran

 

Langues et cultures réelles liées au pays

Français/Franc (Méroviens, Cébènes)

Bretons (Keltes), Polonais (Mazoves)


Date de fondation :

Forme de l'état :

Seigneurie

Seigneur :

-

Capitale

Tas Moran

Langues

  • Mérovien
  • Kelte


Géographie

Taille

~820 km²


Démographie

Population :

3.500 habitants

Races :

Organisation Mère
Territoires Contrôlés

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