Batara

La Batara est une nation ancienne, un bastion de sagesse, avec de nombreuses académies urbaines qui préservent les anciens savoirs des Amonéens. Elle est aussi connue pour la beauté de ses habitants et les prouesses de ses artistes.

Géographie

La Batara s'étend sur les rives nord du Lac Amonea, dans la partie centrale du Massif d’Ekir.  

Caractéristiques géographiques

 

• Forêt de Saldjara

• Île Sorcière

• Massif d’Ekir

• Plaines d’Enon

• La Sibir

Sites importants

 

• Batsho

• Gordari. La capitale

• Karaghelo

• Mirvasdo

• Revadsar

Habitants

La Batara est peuplée majoritairement d'Amonéens et de Galites. Les premiers peuplent les villes, les seconds, semi-nomades, vivent en périphérie. Les Batrites amonéens sont connus pour leur beauté, à la fois une bénédiction et une malédiction, car elle suscite la convoitise des esclavagistes de l'Ekierron.

Société

La Batara compose entre deux foyers de population bien distinctifs, aux mœurs et modes de vie différents. Les échanges sont aussi nombreux que les frictions. Seule la défiance des voisins assure la cohésion de la Batara.  

Conditions sociales

  De manière générale, dans le foyer de population amonéen, la place des hommes est réduite par rapport à celle des femmes. Dans les milieux aisés, si certains hommes peuvent être lettrés, cela n'est pas le lot de la grande majorité d'entre eux. L'accès à la propriété et à l'héritage familial ne leur est guère plus ouvert. Dans le cadre du mariage, l'épouse dispose d'une autorité incontestable. Chez les Galites, hommes et femmes sont traités de la même manière.   Les personnes âgées sont particulièrement soignées chez les Galites. Chez les Amonéens, les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance, si elles en ont une, ou finissent dans un hospice, financé par des notables.  

Esclavage

  L'esclavage n'est pas toléré en Batara.  

Danse des dagues enrubannées

  Les meilleurs danseurs du continent d’Odania viennent de la Batara. Et les plus doués s’entraînent nuit et jour pour maîtriser la danse traditionnelle des dagues enrubannées. Extrêmement exigeante, elle requiert une troupe d’au minimum quatre artistes. Ceux-ci sont reliés entre eux par de longs cordons de soie écarlate, enroulés autour de leurs bras, torses et cous. De nombreuses dagues sont suspendues sur toute la longueur des cordons, formant un rideau mortel.   Grâce aux cordons, les danseurs forment des figures mouvantes, fluides et complexes. En tournoyant, ils font et défont des nœuds, tout en évitant le tranchant des dagues dont les lames scintillantes subliment le tableau.   Les grandes cours du continent s’arrachent les services des meilleurs danseurs de dagues enrubannées. Les plus prestigieuses troupes viennent de la ville de Karaghelo.

Économie

La Batara est connue pour ses grandes orangeraies, ses cultures de citrons et la douceur de ses melons. En plus de les manger, elle produit des liqueurs très appréciées sur le pourtour du Lac Amonea. Les souffleurs de verre du pays produisent des objets délicats. Enfin, la Batara pratique intensivement la pêche aux perles.   La Batara achète des armes au Xarsan afin d’équiper au mieux ses troupes.  

Monnaie

  La Batara emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or. Au quotidien, l’argent est employé et pour la menue monnaie le bronze. Les perles communes sont parfois acceptées à la place de l'argent.

Gouvernement

La Batara est une reinaume. Chaque reine est élue tous les dix ans par la noblesse du pays.   L’actuelle souveraine est Madrena Devdrajim, une Amonéenne vaniteuse et vaine, détestée par une bonne partie de sa population. Elle a obtenu son titre en achetant certains électeurs clés. Elle est la grande tante de Jasura Devdrajim, actuelle reine du Shasaran.  

Symbole

  La Batara orne ses bannières d'une bande blanche renvoyant à la marque rituelle des Amonéens, sur un fond bleu et brun, rappel de la coexistence entre les cavaliers des terres galites et la population amonéenne proche du lac.

Relations extérieures

La Batara entretient une paix précaire avec l’Empire de Curodia, qui n’a plus les moyens de se lancer dans de coûteuses conquêtes. Elle est par contre engagée dans une guerre d'usure face à l'Ekierron, qui grignote année après année son territoire et lance d'impitoyables raids sur ses villages isolés pour en capturer la population.   La cité-État de Sibiur dépend du bon vouloir de la Batara quant à son indépendance. En bonne entente, elle lui verse une sorte de tribut lui permettant de maintenir son autonomie et, au besoin, d'être appuyée militairement.

Armées et défenses

La Batara dispose d'une armée assez modeste mais bien équipée de soldats volontaires. Des unités de cavaliers galites soutiennent les blocs d'infanterie lourde.

Religion et croyances

La Batara pratique majoritairement la Loi, mais le Chaos s'épanouit dans de nombreux milieux aisés et artistiques.

Histoire

La Batara fut unifiée en 113 PC par une dizaine de chefs de clan influents. Ils choisirent comme première reine Bala Tarajim, une femme aussi diplomate que sage. En l’espace d’une génération, une forme contractée de son nom fut choisi pour désigner le reinaume.   En 390 CC, après des années d'escarmouches, l'Ekierron lança une première attaque massive sur l'ouest de la Batara.

Appendices

Du côté des tavernes

   

Personnages joueurs

  Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs amonéens de la Batara  

Avantages

Artiste, érudit, bibliothèque savante, laboratoire bien fourni, mains guérisseuses, perspicace, savant  

Désavantages

Distrait, foie jaune, obsession