Sodastan

Le Sodastan est royaume agricole, aux champs de blé luxuriants. Le royaume est également connu pour ses innovations en ingénierie hydraulique et sa propension à changer de lignée royale lorsque le souverain s’avère incompétent.

Géographie

Le Sodastan s'étend principalement dans la partie sud-est du Massif d’Ekir et dans la large vallée à ses pieds.

Caractéristiques géographiques

Arpents de Dravuk

Fleuve Jandorak

Massif d’Ekir

Sylve d’Ashmir

Le Yamdar

Sites importants

Basturah

Istarud

Mirkadul. La capitale

Nawjarah

Ravdanpul

Sajarah

Sarmul

Takbirah

Habitants

Le Sodastan est peuplé majoritairement d'Amonéens et de quelques Galites.

Société

La société du Sodastan est organisée assez classiquement : la masse paysanne nourrit les artisans, les marchands et les soldats. Mais contrairement à beaucoup d’états, les fermiers, talentueux, y ont un poids certain. Cela est dû à plusieurs facteurs : le fait qu’ils soient capables de s’organiser en immenses foules contestataires à la moindre décision du monarque qui leur déplaît, et au fait que les soldats vétérans, une fois retirés du service, deviennent des propriétaires terriens. La population galite du pays vit en semi-nomade, essentiellement dans les plaines à l’ouest de la capitale, non-loin du Désert de Bacirène. Ils élèvent de grands troupeaux de chèvres et entretiennent des rapports amicaux avec les nomades bacirites.

Conditions sociales

Hommes et femmes sont traités de la même manière au Sodastan et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations. Les personnes âgées sont particulièrement soignées chez les Galites. Chez les Amonéens, les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance, si elles en ont une, ou finissent dans un hospice, financé par des notables.

Esclavage

L’esclavage n’est pas toléré au Sodastan. La pratique n’est pas décriée pour des valeurs morales mais bien parce qu’une masse d’esclaves affaiblirait le pouvoir de la paysannerie.

Infrastructures

Le Sodastan est connu pour faire un usage intensif de qanats pour capter l’eau des nappes phréatiques dans le nord de son territoire. Ils sont accessibles par des puquios, des puits en forme de spirale en pente douce, construits en ligne à proximité des cultures.

Économie

Le Sodastan est traversé par la Route du Kafaran et a ainsi un accès privilégié au précieux tissu. Le Sodastan fait principalement pousser du blé. Il possède également des ruchers et produit de petites quantités d’un hydromel passable. Certaines agglomérations cultivent des grains de corcis, une drogue récréative provoquant une légère addiction.

Monnaie

L'or n'est quasi pas employé au Sodastan, beaucoup trop rare sous ces latitudes. On lui préfère l’argent, et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

Le Sodastan est une monarchie absolue. Le roi gouverne, conseillé par plusieurs ministres. Il doit toutefois prendre soigneusement compte des désidératas de la masse paysanne pour ne pas être rapidement destitué… Au cours de l’histoire du Sodastan, plusieurs lignées royales ont été évincées et remplacées par des aristocrates opportunistes qui avaient su s’attirer les bonnes grâces de la paysannerie. Les grandes lignées du pays, descendantes des premiers seigneurs de guerre du pays, jouent constamment un jeu d’alliances et de rivalités, parfois alimentées par des influences extérieures (la Batara, le Medastan, voire le Zarostan en tête). L’actuel roi du Sodastan est Parsam Ravajim. Villes et villages sont administrés par des sidaks.

Symbole

Le Sodastan a naturellement opté pour une gerbe de blé comme symbole. Le fond écarlate renvoie sinistrement aux épisodes sanglants qui ont agité le pays et la bande verte évoque la Sylve d’Ashmir.

Relations extérieures

Le Sodastan et le Medastan entretiennent des échanges culturels forts, notamment au niveau de l'ingénierie hydraulique. Régulièrement, des délégations sont envoyées entre les deux états. Une paix fragile existe depuis peu avec le Zarostan, mais le Sodastan lorgne toujours sur certaines terres de son voisin et pourrait reprendre les hostilités… Des raids épisodiques du lointain Ekierron mettent parfois à rude épreuve les défenses du nord-ouest du pays, et plus d'un village fut réduit en cendres par ces farouches maraudeurs galites.

Armées et défenses

Les armées du Sodastan sont faiblement équipées mais nombreuses. Les soldats manient principalement la pique et la fronde.

Histoire

Fondation

Le Sodastan trouve ses origines dans l’essor de sa future capitale. Entre 10 PC et 10 CC, la ville de Mirkadul connut un essor majeur grâce à d’abondantes récoltes. Cette réussite était due à l’intelligence et aux efforts de Sodasta, une gardienne-hydrologue du Medastan en exil, qui dirigea d’importants travaux dans les zones de cultures. Année après année, Mirkadul étendit son influence dans la vallée du Jandorak, ralliant des tribus éparses d’Amonéens à sa bannière. En 30 CC, l’agrandissement de la Route du Kafaran stimula davantage Mirkadul et ses satellites, qui trouvèrent de nouveaux partenaires commerciaux et des acheteurs pour leur blé. Avec l’afflux de richesses, l’intensifications des échanges et la fondation de nouvelles bourgades, Mirkadul devint un petit état. Le fils de Sodasta, alors Sidak de la cité, fut finalement couronné comme roi. Il nomma son nouveau pays le Sodastan, en mémoire de sa mère.

Guerre des Blés

Entre 150 CC et 160 CC, des révoltes éclatèrent à la suite de vagues de famines, liées à la sècheresse et de mauvaises récoltes. Les révoltes se muèrent en guerre civile, les régions défavorisées du plateau du Massif d’Ekir se retournant contre les régions de la vallée du Jandorak, moins sévèrement touchées. Après deux ans d’affrontements, la famille royale fut déposée, mettant fin à la Guerre des Blés. En 163 CC, afin d’apaiser la région, le Medastan livra une partie de ses réserves. Un nouveau roi fut désigné parmi les insurgés.

Guerres du Zarostan

Entre 280 CC et 330 CC, plusieurs guerres opposèrent le Zarostan au Sodastan, ce dernier cherchant à étendre son territoire. Le Zarostan perdit dans l'opération une grande bande de terre au nord de la Sylve d’Ashmir, la frontière entre les deux états se rapprochant dangereusement de Kalumdar, la capitale du Zarostan.