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Sibiur

Sibiur, la Cité des Milles Grâces, est une cité-État réputée pour les charmes de ses courtisans et courtisanes.

Géographie

Sibiur se trouve sur une grande île du Lac Amonea, au large de la Batara. Elle est reliée par une route pavée à la ville de Batsho.  

Climat

  Sibiur jouit d’un climat semi-tropical, adouci par le lac. Les pluies y sont fréquentes.

Infrastructures et urbanisme

Sibiur est une ville ancienne, richement apprêtée. Elle s’étend à l’extrémité est de l’île, sur une bande rocheuse qui s'élève doucement à mesure qu'elle s'enfonce dans les eaux. Sibiur est entourée par le lac sur trois côtés, dans une zone recélant une source thermale. Les vapeurs d’eau plongent parfois certains quartiers dans le brouillard. Toute en longueur, la ville s’articule autour de trois longues avenues parallèles, reliées entre elles par des ruelles secondaires. On trouve sur pratiquement tout le pourtour de Sibiur des pontons et des quais.   Parcs, esplanades à colonnades et lieux d’agréments se comptent par dizaines dans les beaux quartiers. On trouve également de nombreux jardins suspendus qui s’élèvent au-dessus des ruelles, cultivés à même les toits. Ils sont abondamment irrigués par les vapeurs géothermiques.   Sibiur est construite en briques dans un style amonéen, tout en dômes et colonnes. La plupart des façades sont blanchies à la chaux, les colonnes sont en bleu, tandis que les briques apparentes sont teintes d’un jaune doré. Même les dômes bénéficient d’une couche de peinture dorée, conférant à la cité un aspect particulièrement opulent. Les mauvaises langues rappellent souvent qu’il suffit de gratter un peu pour voir à quoi ressemble vraiment la cité…   Au niveau des établissements remarquables, Sibiur est très largement pourvue en maisons closes, salles de fêtes, tavernes et salons discrets. Elle compte pas moins de trois établissements thermaux, qui tirent pleinement profit de l’activité géothermique de la région. Des canaux secondaires en partent, déversant leur trop-plein d’eau dans le lac.  

Le Palais des Ondes

  Le Palais des Ondes est le siège du pouvoir de la Soupirante, l’assemblée dirigeante de la cité (cf. plus bas). Le palais occupe la partie est de la ville, en surplomb. Il est desservi par les trois avenues principales. Cinq tours surmontées d’un dôme sont réparties en étoile autour d’une structure plus basse, également pourvue d’un dôme majestueux. Le palais dispose de son propre quai et de petits thermes.   L’intérieur de l’édifice est décoré avec soin : les portes, les fenêtres et les voûtes sont couvertes de briques émaillées. Les murs sont quant à eux couverts de grandes plaques d’albâtre gravées avec soin, représentant des scènes de plus en plus suggestives à mesure que l’on s’enfonce dans les profondeurs du palais.   Le hall central est une merveille de marbres, de briques émaillées et de piliers sculptés, noyé sous des amoncellements de tentures précieuses et de tapis fins.  

Les Hauts Soupirs

  Les beaux quartiers de la vieille ville se trouvent à côté du Palais des Ondes, légèrement en surplomb par rapport aux quartiers populaires. On y trouve deux des trois thermes de la ville, les plus prestigieuses salles de fêtes et maisons closes, ainsi que profusion de salons et alcôves discrètes. Les commerçants les plus en vue y tiennent leur locaux.  
  • Ambassade de la Batara. Un petit palais à dômes disposant de sa propre enceinte et un d'un jardin luxuriant où poussent des orangers. Une unique tour, fine et élancée, s'élève du bâtiment principal.
  • Maison des Mains Dormantes. Une institution très discrète qui forme les jeunes talents à l’art de la caresse, de la conversation, de la gestuelle sacrée des Trente Caresses de Satma et des rituels aphrodisiaques. La demeure tient plus du temple que de la maison close.
  • L'Orangeraie. Un établissement de thermes, tout en marbre et dorures, où seuls sont admis les clients les plus fortunés. Un jardin où poussent des orangers entoure les lieux, embaumant l'air.
  • La Porte Carmin. Un lupanar dont les origines se perdent avec celles de la fondation même de la cité. Son prestige est tel qu’il est connu sur une bonne partie du pourtour du Lac Amonea. Chaque nouveau propriétaire siège automatiquement au conseil de la Soupirante (cf. plus bas), quand bien même sa fortune laisse à désirer.

Le Vieux Port

  Adjacent aux Hauts Soupirs, le Vieux Port n'accueille sur ses pontons et quais de pierre que les navires de plaisance les plus prestigieux. L'île voisine accueille plusieurs villas, tandis que son centre est occupé par un parc luxuriant aux bassins et fontaines élégants.  

Le Port Gris

  La zone portuaire du sud de la ville est la plus affairée. On y trouve essentiellement des entrepôts de pierre rébarbatifs et des grues de manœuvre pour accélérer le transit de marchandises. Le gros du ravitaillement de Sibiur passe par ce secteur.  

Les Galets

  Le secteur portuaire nord accueille aussi bien les voyageurs que les bateaux de pêche. Secteur animé comptant son lot de tavernes à marins, de salles de fête et de logements modestes, il doit son nom aux nombreux galets qui pavent les sols.  

Quartiers populaires

  Le cœur de la cité est traversé par trois grandes avenues parallèles, reliées entre elles par quelques avenues secondaires. Trois grandes places du marché entourées d'ateliers et boutiques s'étendent au milieu des rues : la Promenade (un marché d'artisans), le Marché des Innocents (marché alimentaire) et la Place de l'Envie (un souk proposant des produits douteux).   Un grand établissement de thermes, aux abords des Hauts Soupirs, ouvre quotidiennement ses portes au petit peuple, en échange d'un peu de monnaie. L'endroit est avant tout utilitaire mais demeure propre.   Au sud-est, l'arsenal abrite les logements des gardes, un terrain d'entrainement et des armureries. La place est entourée d'un haut mur, dépourvu de chemin de ronde.  

La Trempe

  Les bas-quartiers de la Trempe se trouvent littéralement en contrebas du reste de la cité, pratiquement au niveau du lac (les inondations n'y sont d'ailleurs par rares). Les logements y sont vétustes et entassés les uns sur les autres. Une odeur d'eau croupie règne presque en permanence dans le secteur et les vapeurs d'eau y semblent plus tenaces.  

L'écuvier

  Situé hors de l'enceinte, au sud-ouest de la ville, l'écuvier regroupe plusieurs ateliers de tannage, un abattoir et des teinturiers. L'odeur y est redoutable et les eaux du lac très polluées.

Habitants

Sibiur abrite 50 000 habitants libres, en majorité des Amonéens. La population dalmute y est également conséquente, et on trouve quelques Galites. Tout comme les Batirites, les Sibiens sont connus pour leur beauté, à la fois une bénédiction et une malédiction, car elle suscite la convoitise de nombreux esclavagistes. Ceux-ci n’hésitent pas à enlever discrètement certains habitants, les expédiant ensuite à l’étranger via des réseaux discrets.   En plus des Sibiens libres, près de 8 000 esclaves vivent en ville.  

Habitants notables

 
  • Dame Sarel. Cette femme à la voix de velours officie dans un petit temple caché dédié au Chaos, dans le secteur des Galets. Elle est en permanence affublée d'un masque en verre noir. Connue pour ses liturgies nocturnes qui attirent des nobles, des artistes et des politiciens cherchant un exutoire à leurs désirs inavouables, Dame Sarel aurait été formée à la Maison des Mains Dormantes.
  • Mejiva Bedrajim. Figure reconnue des Hauts Soupirs, Mejiva est une Amonéenne d'une soixantaine d'années. Elle conserve une grande beauté et un port altier. Elle règne d’une main ferme sur la Porte Carmin, et, à ce titre, fait partie de la Soupirante (cf. plus bas). Mejiva manie l'art de la séduction aussi bien que les jeux de pouvoir, et compte bien rester encore de nombreuses années à sa position.
  • Tassul le Blême. Cet Amonéen dont l'âge est impossible à déterminer est le plus célèbre des maîtres-parfumeurs de Sibiur. Il est consulté pour créer des parfums aphrodisiaques et des huiles de plaisir (ou, de manière plus confidentielle, des poisons indétectables). Son teint est devenu pâle à force de manipuler poudres et extraits volatils, au point que sa marque frontale est quasiment imperceptible. Des rumeurs laissent à penser qu'il s'acoquinerait avec des adeptes de Jebezus.

Société

Sibiur n’usurpe pas son surnom. Pratiquement depuis sa fondation, la cité a porté au rang de religion les charmes et la sensualité. Courtisans, hommes et femmes de joie, simples prostituées, tous jouissent d’un statut reconnu et nullement déprécié. Cela n’empêche toutefois pas une stratification de la société : aux hautes sphères les initiés des Trente Caresses de Satma, les autres se contentant de vendre leurs charmes et leurs corps à la plèbe pour survivre. Quant aux établissements les plus sordides, ils attirent une clientèle qui leur correspond…   Avec cette réputation sulfureuse, Sibiur attire des voyageurs et des commerçants de tout le pourtour du Lac Amonea. La cité ne dort jamais et il est possible de trouver, de jour comme de nuit, des établissements de tous types ouverts. Cette activité frénétique provoque son lot de débordements, si bien que les gardes sont très souvent sollicités.   Dans un registre plus feutré, des dignitaires étrangers viennent souvent se rencontrer en terrain neutre, et certains salons discrets s’en sont fait une spécialité.  

Conditions sociales

  Hommes et femmes sont traités de la même manière à Sibiur et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations.  

Esclavage

  Bien qu’elle soit elle-même la cible de rafles, Sibiur pratique l’esclavage, souvent un point de friction avec la Batara voisine. Beaucoup d’esclaves sont mis très jeunes à contribution et forcés de vendre leurs corps, les plus chanceux finissant dans des établissements de marque où ils sont relativement bien traités. D'autres sont employés pour remplir les pires corvées. Tous les esclaves reçoivent une marque pour les identifier : un nuage tatoué sur le dos de la main gauche.

Économie

Sibiur est un port actif. De nombreux marchands étrangers viennent y proposer leurs produits, cherchant à capter l’attention des grandes délégations de passage. La cité est friande de cosmétiques et parfums, autant d’artifices qui s’ajoutent aux “armes” de ses courtisans. Plusieurs villages de l’île viennent vendre leur production à Sibiur, qu’il s’agisse de poisson, de perles ou de céréales.  

Monnaie

  Sibiur emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or. Au quotidien, l’argent est employé et pour la menue monnaie le bronze. Les perles communes sont parfois acceptées à la place de l'argent.

Gouvernement

Sibiur est depuis toujours dirigée par une assemblée de sept membres, réunis en une assemblée appelée la Soupirante. Cinq des membres sont les plus grosses fortunes de la ville, un est à la tête de la Porte Carmin et le dernier est élu par le peuple.  

Symbole

  Pour orner ses bannières, Sibiur a opté pour une représentation symbolique de l'île s'enfonçant dans le lac, masquée par un nuage de vapeur.

Lois et ordre

Sibiur emploie de nombreux gardes pour maintenir la paix dans ses rues. S’ils se montrent brutaux et sans scrupules dans les quartiers populaires, ils agissent dans le feutré dans les Hauts Soupirs. Trop de délégations étrangères s’y promènent pour risquer un esclandre.

Religion et croyances

Le culte du Chaos fleurit à Sibiur, et on y trouve de nombreux petits temples discrets mais richement décorés.   Plus pernicieux mais allant de soi compte tenu de l’environnement "capiteux", une grande secte de druides mauves adeptes de Jebezus s’épanouit dans les alcôves et salons feutrés de la ville. Plus d’une orgie porte la marque de ce Roi-démon.

Relations extérieures

La cité-État de Sibiur dépend du bon vouloir de la Batara quant à son indépendance. En bonne entente, elle lui verse une sorte de tribut lui permettant de maintenir son autonomie et, au besoin, d'être appuyée militairement.   La cité échange beaucoup avec la ville voisine de Batsho.

Armées et défenses

Sibiur est fortifiée, mais la Batara voisine lui interdit d’entretenir une armée.

Histoire

Sibiur fut fondée en 55 CC lorsqu’un comptoir commercial s’installa à proximité d’un petit village de pêcheur.

Appendices

Du côté des tavernes

 
 

Personnages joueurs

  Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs de Sibiur  

Avantages

Amis haut placés, artiste, attirant, fortuné, perspicace, résistant aux poisons  

Désavantages

Chétif, foie jaune, gars de la ville, incapable de mentir, lent à la détente, malédiction de Morgazzon (ici Jebezus), non-combattant
Date de Fondation
55 CC
Type
Geopolitical, Free City
Gentilé
Sibien
Système Gouvernemental
Oligarchy
Localisation
Langues Officielles
Nations Voisines
Related Species
Ethnies associées

Clientélisme

Sibiur
50
Batara
50

Relations commerciales


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