Monts Dorés

Les Monts Dorés désignent un petit massif du centre du Bas-Stanac.

Géographie

Les Monts Dorés s’élèvent au nord de la Vallée de Jiran, au sud-ouest des Hautes-terres de Sïen-Ka. A l’est, ils s’étendent jusqu’aux rives du lac Dolamasana.  

Sites importants

 

• Eru-Katagan. Ville en ruine

• Namsuri

Toponyme

  Les Monts Dorés doivent principalement leur nom à la teinte jaune-miel que prennent leurs parois calcaires au crépuscule.

Description

Les Monts Dorés forment un massif de collines calcaires aux parois abruptes, fendues de failles et de grottes. Dans leur partie est, ils sont traversés par une longue vallée d’altitude, tandis que leur partie centrale s’adoucit en un grand plateau couvert de petits lacs circulaires. Certains sont suffisamment importantes pour alimenter de petits cours d’eau qui dévalent les parois rocheuses en direction de la Vallée de Jiran.   La végétation est modeste dans les Monts Dorés. On trouve surtout des genévriers tordus accrochés aux falaises, des herbes sèches qui poussent sur le plateau central, quelques saules rabougris près des lacs d’altitude et des bosquets d’arbustes gris-vert qui s’enracinent dans les fissures rocheuses.

Société

Eru-Katagan dominait autrefois toute la région, mais une série de séismes provoqués par des siècles d’érosion l’ont laissée à l’état de ruines. Le site a désormais la réputation d'être hanté, et l'ouest du plateau est évité. Le reste et certaines pentes accueillent encore de grands villages agricoles qui font la culture du blé, du millet, de l’orge et de pois secs, ainsi qu’un peu de coba. L’excédent de leur production est envoyé à Namsuri.   Les Itanaciens qui vivent dans le massif craignent tous les jours que la guerre ne finisse par les rattraper. Au plus fort des affrontements, ils pouvaient apercevoir loin en contrebas la Vallée de Jiran livrée aux flammes.

Rencontres

La guerre a repoussé une grande partie des animaux de la Vallée de Jiran vers les zones plus sûres du massif. Malheureusement, les ressources y étant limitées (en dehors des zones agricoles), beaucoup ont succombé et les autres sont souvent malingres. On y trouve principalement des aigles pâles nichant dans les anfractuosités, des cerfs du Cana qui montent parfois jusqu’aux pâturages les plus élevés, des renards de roche, des serpents et quelques sangliers à pattes courtes.