Itanaca

L’Itanaca, le Pays de la Grue, est une vieille et riche nation du Bas-Stanac. Face au belliqueux Lisataca qui occupe désormais près de la moitié de son territoire, elle a dû mettre de côté sa longue tradition de pacifisme.

Géographie

L’Itanaca libre est enclavé entre le fleuve Daen Phara à l’ouest, le lac Dolamasana au sud et la rivière Byunsu au nord et à l'est.  

Caractéristiques géographiques

 

• La Byunsu

• Le Daen Phara

• Hautes-terres de Sien-Ka

• Haute Vallée de Phara

• Lac Dolamasana

• Monts Dorés

• Pays du Haut-Voyant

• Plaines d'Unak

• Sylve de Thao-Vieng

• Vallée de Jiran

Sites importants

 

• Bakyang

• Chonrak. La capitale

• Dongseol

• Eru-Katagan. Ville en ruine

• Gamul

• Jargan-Ilmu. Ville en ruine

• Muljin

• Namsuri

• Seungya

Climat

  L’Itanaca bénéficie d’un climat continental tempéré sur la majorité de son territoire. Au sud-est, dans les Hautes-terres de Sien-Ka, il devient méditerranéen.

Habitants

L’Itanaca abrite principalement des Jitecans et une minorité yuecane. Ils sont collectivement appelés les Itanaciens.

Société

L’Itanaca est avant tout une nation agricole. Son importante masse paysanne est répartie entre des grands domaines appartenant à une noblesse terrienne. Elle est complétée par des artisans et orfèvres doués concentrés dans les villes, une petite élite intellectuelle et un corps religieux conséquent dévoué au Ta Njüa. Celui-ci est étroitement noué au tissu social sur l’ensemble du territoire.  

Conditions sociales

  Sous l'influence du Ta Njüa, la place des hommes est réduite par rapport à celle des femmes. Dans les milieux aisés, si certains hommes peuvent être lettrés, cela n'est pas le lot de la grande majorité d'entre eux. L'accès à la propriété et à l'héritage familial ne leur est guère plus ouvert. Dans le cadre du mariage, l'épouse dispose d'une autorité incontestable.   Quant aux personnes âgées, elles sont entretenues dans leurs vieux jours par leur descendance, si elles en ont une. Sinon, elles vivent de la générosité du reste de leur communauté (dans les campagnes en tout cas. La situation est moins reluisante dans les villes).  

Esclavage

  L’esclavage n’est pas pratiqué en Itanaca. Les criminels sont toutefois astreints au travail dans les mines pour purger leur peine, et beaucoup y laissent la vie.  

Loisirs

  Pour se détendre au quotidien, les Itanaciens mâchent des feuilles de coba (ou le consomment sous forme d'infusion) ou fument des feuilles de tabac roulé. Ces pratiques sont partagées par toutes les couches sociales de la population.

Économie

L’Itanaca cultive principalement du tabac, du coba, du coton, du blé, du sorgho, du riz et de nombreux fruits et légumes (oranges, melons, poivrons, oignons doux, tomates, choux…). Elle pratique la rotation des cultures et évite soigneusement toute surexploitation. Avec la perte du Pays du Haut-Voyant, elle a toutefois vu sa production agricole fondre considérablement.   Le pays possède au nord de nombreuses mines d’argent et quelques-unes d’or. Ses orfèvres ont longtemps produit de magnifiques parures et bijoux. Mais désormais, le minerai a tendance à être directement fondu en lingots destinés à financer l’effort de guerre face au Lisataca (par l’achat d’armes au Ravansca ou l’engagement de mercenaires du Sencana, voire d’au-delà des mers).   Le territoire abrite quelques élevages de lamas. Ils sont employés aussi bien pour leur laine que comme montures ou animaux de traits pour des petits attelages. Il n'y a pratiquement aucun cheval en Itanaca.  

Monnaie

  L’Itacana frappe sa propre monnaie. Elle emploie des petites plaquettes ovales en or pour les grosses transactions. Pour la vie courante, la monnaie est en alliage d’argent, ronde et percée en son centre. La menue monnaie est en ivoire, également ronde et percée en son centre.

Gouvernement

L’Itanaca est une monarchie absolue. Le monarque s’appuie sur des ministres et sa noblesse terrienne, dirigée par des tsepos (seigneurs). Ceux-ci disposent des pleins pouvoirs dans leurs fiefs respectifs, et ne rendent que des comptes limités au monarque. La guerre avec le Lisataca a toutefois quelque peu changé la donne, et le souverain a vu ses pouvoirs renforcés.  

Symbole

  L’Itanaca a choisi la grue, un oiseau très présent sur son territoire, comme symbole pour orner ses bannières or et argent.

Religions et croyances

L’Itanaca est influencé par le Ta Njüa, ce qui explique facilement le respect des paysans pour leurs terres. Le Souffle Divin est suivi par de nombreux intellectuels des villes.

Armées et défenses

L’Itanaca possède une armée réduite et globalement mal entrainée, qui n’a eu de cesse de perdre du terrain face aux troupes du Lisataca. Depuis l’arrivée de troupes mercenaires (principalement du Sencana), la situation s’est quelque peu améliorée.

Histoire

L’Itanaca fut unifiée en 87 PC autour de la cité de Chonrak.   En 384 CC, appâté par les richesses de son voisin, le Lisataca débuta l’invasion de l’Itanaca, déferlant sur les provinces du sud sans rencontrer une réelle résistance.   Dès 385 CC, le Pays du Haut-Voyant fut pris dans les tourmentes de la guerre, les forces d’invasion du Lisataca poussant toujours plus au nord leurs conquêtes.   En 390 CC, malgré une résistance acharnée, Choru-Bagan, le verrou nord du Pays du Haut-Voyant finit par tomber.   En 391 CC, le Sencana, inquiet d’être la prochaine cible du Lisataca, décida de ranger aux côtés de l’Itanaca, lui apportant une masse de mercenaires bienvenus. L’invasion ennemie s’en trouva grandement ralentie.