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Mangdok

Mangdok est une ville-comptoir insulaire du Tlacana.

Géographie

Mangdok est établie sur une grande île au centre de la Baie de Kuabkien, tout au sud du Tlacana.   L’île de Mangdok est imposante, mesurant près de 150 km de long pour 50 km de large. Elle est dominée par une épaisse canopée de jungle humide qui recouvre presque toute sa surface. Les côtes sont irrégulières, avec des plages sableuses, des falaises basses mangées par la végétation et de rares anses rocheuses.  

Climat

  L’île de Mangdok connaît un climat tropical lourd et étouffant. Les pluies sont fréquentes, souvent violentes. L’air est constamment saturé d’humidité, de pollen et d’effluves végétales.  

Jungle

  La jungle abrite de nombreuses orchidées et ruches d’abeilles sauvages. Les grandes créatures y sont pratiquement absentes.

Infrastructures et urbanisme

Mangdok est installée près d’un promontoire rocheux bordé par la jungle. La ville est vaguement organisée en forme de lune, avec deux petites baies qui lui servent de ports naturels.   La ville est dense et compacte. Les constructions les plus anciennes reposent sur des plateformes de pierre, parfois directement taillées dans le socle rocheux. Les quartiers récents s’étendent quant à eux sur des pilotis, des remblais souvent précaires et des terrasses soutenues par des murs de pierre sèche. Les bâtiments sont majoritairement construits en blocs de pierre locale, liés par des mortiers grossiers, avec des toits en pente douce de style yuecan lestés de galets.   Les rues sont étroites, ombragées, souvent couvertes de toiles tendues pour se protéger de la pluie et du soleil. Quelques-unes sont pavées, d’autres reposent simplement sur le plateau rocheux de la ville. L’eau de pluie est collectée dans de nombreuses citernes maçonnées.   Mangdok s’organise vaguement en trois secteurs : le Dab, le Kuab et le Kien.  

Le Dab

  Le secteur ouest est le plus récent, et beaucoup de ses édifices sont perchés sur des pilotis. Il entoure l’une des deux baies portuaires de Mangdok.   Les installations portuaires sont assez sommaires. Des quais profondément ancrés dans la roche soutiennent de longs pontons en bois lestés de pierre. Ils accueillent les navires légers et les grandes barques des pêcheurs des sables. Les bâtiments plus imposants mouillent à distance et déchargent par barques renforcées. Celles-ci peuvent se guider grâce à des balises de pierre plantées dans le sable.   La partie sud-ouest du Dab, aux limites de la jungle, est un agrégat de campements semi-permanents, d’ateliers de traitement des produits forestiers, de bordels sordides et de tavernes louches. On y trouve même une arène creusée dans une vaste tranchée.   Le Dab abrite les habitants les plus humbles de Mangdok, ainsi que divers criminels, contrebandiers et pirates désœuvrés. La plupart des étrangers y résident également.  

Le Kuab

  Le grand secteur central regroupe des logements modestes, divers ateliers, de nombreuses tavernes enfumées, quelques marchés couverts de plantes, de peaux et de résines, ainsi qu’un grand poste de garde.   Le Kuab est le ventre de Mangdok. Il est surtout habité par des petits artisans, des porteurs, des pêcheurs et des chasseurs de la jungle, ainsi que par des travailleurs saisonniers venus des villages en périphérie.  

Le Kien

  Le secteur tout à l’est comprend les plus vieux bâtiments de la ville. Construit sur plusieurs terrasses qui montent à l’assaut des falaises, il borde l’une des deux petites baies portuaires. Tout au nord, une grande pyramide à paliers aux dimensions cyclopéennes domine les lieux.   Les installations portuaires sont assez sommaires. Des quais courts, profondément ancrés dans la roche, accueillent les navires légers. Les bâtiments plus imposants mouillent à distance et déchargent par barques renforcées. Celles-ci peuvent se guider grâce à des balises de pierre plantées dans le sable.   Le Kien abrite principalement les marchands bien établis, les quelques familles influentes de la ville et des artisans.  
  • La grande pyramide à paliers. Bien plus vieille que Mangdok, ses dimensions sont inhumaines. Le grand escalier extérieur qui permet de gravir l’une de ses faces possède des marches mesurant plus d’un mètre de haut. Les niveaux inférieurs de la pyramide servent désormais d’entrepôts, de salles d’archives et de logements pour les serviteurs. Le sommet est réservé au cercle restreint qui contrôle la ville. Il y tient ses assemblées et cérémonies officielles.

Habitants

Mangdok compte environ 8 000 habitants, majoritairement des Yuecans, avec une minorité sacane sédentarisée. Les étrangers souhaitant éviter Siendok y font volontiers escale.   Les esclaves sont environ 2 000, surtout employés dans les entrepôts, les ateliers, les travaux portuaires et le défrichement de l’île.  

Habitants notables

 
  • Chom Tel Ngu. Le maître du port du Dab est un vieux Yuecan, aussi maigre que vigoureux, à la voix rauque. Son crâne rasé est couvert de tatouages marins inspirés de l’art sacan. Ancien pirate repenti, il n’a pas son pareil pour évaluer l’état d’une coque.
  • Houm Daï. Cette Sacane trapue aux très larges épaules est une mercenaire reconnue en ville. Elle commande une bande d’une dizaine de combattants et loue volontiers ses services aux habitants du Dab. Elle a par contre une dent contre les résidants de la grande pyramide et ne s’en cache pas.
  • Minh Ka Favu. Ce Yuecan de grande taille (quoique voûté) à la voix douce est un herboriste doué. Il a son échoppe au Kuab et s’adonne également à l’apiculture dans la jungle voisine. Son hydromel passe d’ailleurs pour l’un des meilleurs de la ville. Il se fiche totalement de la milice et vadrouille comme bon lui semble.

Société

La vie à Mangdok est marquée par la proximité constante de la jungle et par la pêche dans la Baie de Kuabkien. Sans être douce, elle est au moins épargnée par la menace des pirates et des grands prédateurs habituels des Jungles d’Omsaï.   Mangdok étant éloignée des cours d’eau des jungles, elle n’accueille que peu de Sacans, et leurs visites sont rares.

Économie

Mangdok, sans être riche, demeure un carrefour essentiel entre Paab Tsoom et Siendok. On y échange principalement du bois précieux et des résines rares, de la chair de carapre, des carapaces de scaphapodes et du miel sauvage.   Quelques artisans de la ville se sont risqués à fabriquer de l’hydromel, avec des résultats variables. Sa consommation est locale.

Gouvernement

Mangdok est dirigée par un conseil de notables, composé de capitaines-marchands. Plusieurs villages alentours dépendent également de leur autorité. Leur pouvoir repose surtout sur le contrôle du port et des entrepôts. Ils accordent quelques audiences publiques, juste assez pour garder la grogne populaire à un niveau acceptable.   Les capitanes-marchands font en sorte d’être en bons termes avec le cercle marchand de Siendok et suivent scrupuleusement les édits commerciaux promulgués.

Lois et ordre

La milice de Mangdok est bien pourvue mais assez peu entrainée et indisciplinée. Elle doit surtout faire face à des débordements d’ivrognes et à une petite criminalité ordinaire.

Armées et défenses

La ville n’a pas de murailles continues, mais compte quelques postes fortifiés, des tours de guet et la pyramide elle-même, qui peut devenir une forteresse redoutable en cas de siège.
Type
City
Population
8 000 (dont 2 000 esclaves)
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire

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