Parsuk
Parsuk, L’Écaille du Sud, est la vice-capitale du Sardiyan. La ville est le plus grand port constructeur de navires des sables du sud d’Odania.
Géographie
Parsuk se trouve à l’embouchure sud du Détroit Trasinien, au sud-ouest de la Forêt du Baharan. Elle se dresse sur l’ancien lit du Nesdechir, un fleuve réduit à l’état d’un petit cours d’eau qui se contente désormais de longer les remparts nord de la ville. La Route du Kafaran traverse quant à elle le sud de la cité.Infrastructures et urbanisme
Parsuk a été en grande partie modifiée et agrandie par les ingénieurs de l’Aseran après la vassalisation du pays, afin d’améliorer la liaison de la Route du Kafaran au pays conquérant. La ville est un mélange de structures dalmutes traditionnelles, avec des maisons ovoïdes de deux étages en pierre volcanique et aux toits en ardoise, et des ajouts plus récents de l’Aseran : constructions surélevées avec des coupoles, façade passée au lait de chaux blanc rehaussé de bandes d’or, jardins suspendus et allées à colonnades. L’anguille des sables, emblème du Sardiyan, est omniprésente en ville. On la retrouve gravée sur les seuils et les frontons, tressée en cordes décoratives, figurée en grandes statues et sculptée sur les proues de certains navires.Cité Haute
La Cité Haute est en réalité l’ancienne Parsuk. Elle s’étend sur un promontoire rocheux, entouré d’une enceinte modeste percée de trois portes. Le style architectural archaïque dalmute y est la norme.- Le Palais du Lys. Une ancienne structure, agrandie pour accueillir le roi du Sardiyan et sa cour. Le Palais du Lys comprend un grand dôme cuivré et de magnifiques jardins où poussent quantité de lys.
Ville Nouvelle
La Ville Nouvelle s’étend entre le port et la Cité Haute. Comme son nom l’indique, elle comprend la majorité des ajouts de l’Aseran à la capitale : de nombreux logements pour les ouvriers des chantiers navals et les infrastructures de base pour subvenir à leurs besoins. La Ville Nouvelle est assez morne et rébarbative, les enjolivements réduits au minimum. On y trouve tout de même son lot de tavernes et de salles de fête.- L'Ombre du Pèlerin. Sans doute le plus beau bâtiment de la Ville Nouvelle, ce théâtre d'ombres est surmonté d'une coupole passée à la feuille d'or. Régulièrement, des représentations y sont données, aussi bien des productions classiques illustrant la vie des reines et des rois d'antan que des contes fantastiques mettant en avant des figures héroïques face à de terribles créatures ou des sorciers démoniaques. La bonne société de Parsuk et la masse populaire s'y mélangent volontiers.
Le Port Nouveau
Parsuk comprend une immense zone portuaire, dotée d’un canal de sable partiellement navigable remontant vers l’intérieur des terres. Le port fluide est capable d’accueillir plus de cent bâtiments à la fois, grâce à un système de digues et plusieurs bassins d’arrimage. La partie nord est un dédale d'entrepôts, de greniers, de comptoirs, de logements modestes et de tavernes à marins.- Ambassade de l'Aseran. Donnant directement sur un des bassins du canal de sable, l'ambassade de l'Aseran est un petit palais de style dalmute "moderne". Il comprend un grand dôme et une cour intérieure à colonnades. Ses murs sont couverts de stuc et de frisures. L'ambassade dispose de ses propres quais, et au moins un navire de l'Aseran est en permanence à disposition.
L'Anguillère
Le vieux secteur portuaire de l'Anguillère se trouve au sud du canal. L'essentiel de l'activité économique s'étant déplacée vers le Port Nouveau, l'Anguillère est devenue un quartier d'habitation aux logements modestes, principalement peuplée d'immigrés. Le secteur ouest comprend plusieurs blocs d'esclaves.- Le Clou Rouillé. Cette taverne se targue d'être la plus ancienne de Parsuk. De loin, elle évoque un silo de pierre haut de trois étages, surmonté d'une terrasse ronde, et percé de petites fenêtres circulaires. A l'intérieur, trois mezzanines circulaires percées en leur centre se superposent, reliées entre elles par des escaliers de bois extrêmement raides. Un comptoir de pierre fait face à l'entrée. De grandes amphores sont entreposées derrière. Le service n'étant effectué qu'au rez-de-chaussée, la plupart des ivrognes évitent les hauteurs de la taverne.
- Le Vieil Arsenal. Cette grande structure de pierre servait jadis de chantier naval et d’arsenal pour la ville. Désaffecté, l’arsenal s’est transformé en un immense souk populaire, comportant son lot de tavernes. On y achète surtout de la nourriture. La grande cour intérieure est envahie nuit et jour par une foule bigarrée.
Le Marché de Trasi
Situé à au sud du Port, le Marché de Trasi est entouré de sa propre enceinte. Il est traversé d'est en ouest par la Route du Kafaran, qui se poursuit jusqu’en Aseran grâce à un complexe système de barges. Tous les jours, des dizaines de ces navires des sables à fort tonnage et au fond plat traversent le Détroit Trasinien pour rejoindre Talsemar, sur la rive opposée. De grands quais avec des palans pivotants permettent d’accélérer la manœuvre. A l'opposé, près des portes est, le Champ des Caravanes est aménagé avec plusieurs grands abreuvoirs publics et des enclos destinés aux caravanes en attente de transit. Le Marché de Trasi compte trois grands caravansérails : un géré directement par Parsuk, un par l'influente Loge du Cinabre et le dernier par des marchands du lointain Kafaran. En périphérie gravitent différents étals et petits marchés qui se contentent des miettes, ainsi que quelques entrepôts.Chantiers navals
Situé au nord de la ville, hors des remparts, les chantiers navals longent le Détroit Trasinien sur plus d’un kilomètre. On y assemble des navires des sables lourds, moins élégants et rapides que ceux de la cité-État Kalagga, mais robustes et livrés en série. L’huile de roskal, venue de l’Archipel Andanea, y est stockée dans des citernes hémisphériques de pierre étroitement gardées.La Nécropole
Située au nord de la ville, au-delà du Nesdechir, la nécropole s'étend entre plusieurs grands collines herbeuses. Elle est constituée d'une série de tumulus dalmutes, les plus prestigieux étant de grands ouvrages circulaires d'une quarantaine de mètres de diamètres dont la base est creusée dans la roche, puis recouverte d'un dôme de terre. Les plus modestes n'excèdent pas les trois mètres de diamètre.Habitants
Parsuk abrite 35 000 âmes, majoritairement des Dalmutes. Quelques Amonéens et Makutaris vivent ensemble dans leurs propres communautés. Quelques milliers d'esclaves vivent en ville, au service des nantis.Société
La vie de la cité tourne autour de la fabrication de navires des sables et les habitants de Parsuk en tirent une certaine fierté. Les meilleurs artisans sont très populaires au sein de la population, et il existe une forme de compétition entre les différents ateliers navals. Les Enfants du Cèdre sont très actifs dans la cité, bien que clandestins. Ils entretiennent un réseau d’informateurs dans la Ville Nouvelle, et des attentats ciblés ont déjà visé plusieurs entrepôts de l’Aseran.La Fête du Commerce
Chaque année, au début du mois d'hubav, la Fête du Commerce est célébrée en ville. Si pour certains elle rappelle amèrement l’annexion du pays par l’Aseran et l’agrandissement de la Route du Kafaran qui en résulta, pour beaucoup elle est une occasion de nouer de nouveaux contrats, de se réjouir de futurs échanges fructueux et, de manière générale, de jouir des bienfaits apportés par la grande route commerciale qui borde la ville.Gouvernement
Parsuk est la capitale administrative du Sardiyan. mais son statut imposé reste mal vécu par les les plus traditionnalistes. Le roi y siège avec ses ministres, plus un conseiller commercial permanent mandaté par l’Aseran. La cour reçoit régulièrement des envoyés du vice-roi, qui règne sur le nord du pays. Au quotidien, la cité est gérée par un sidak, qui répond directement au roi.Lois et ordre
Les gardes se concentrent principalement sur la surveillance et la protection de la zone portuaire.Armées et défenses
Parsuk est dotée d’une enceinte modeste (l’Aseran ne permettant pas qu’une ville de cette importance, aussi proche de ses frontières, ne devienne trop puissante militairement) mais capable de repousser d’éventuels pirates. La flotte et les soldats sont réduits au strict nécessaire, afin de ne pas froisser l’Aseran voisin.Histoire
En 169 CC, l'Aseran se lança à l'assaut de Parsuk. En 179 CC, après une guerre de dix ans, les armées de l'Aseran finirent par s'emparer de Sardiyar, la capitale. Le Sardiyan capitula peu après. En 180 CC, l'Aseran fit transférer la capitale à Parsuk, agrandissant par la même occasion la Route du Kafaran.
Nom(s) Aternatif(s)
L’Écaille du Sud
Type
Capital
Population
40 000 (dont 5 000 esclaves)
Lieu situé sous
Organisation Propriétaire
Personnages sur site
Garde de Parsuk


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