Kalagga

Kalagga, la Cité des Voiles de Sable, est une cité-état qui abrite d'importants chantiers navals. La plupart des navires des sables de l'hémisphère sud, en dehors des empires des Hubrims, sont construits ici. Particulièrement ancienne, sa fondation remonte à plusieurs siècles avant le début du calendrier impérial.

Géographie

Kalagga se trouve au centre du Temel Diourm, à l’embouchure d’un effluent du Fleuve Tieggour, face à la Baie Languide.

Infrastructures et urbanisme

Kalagga est une cité portuaire ceinte sur trois cotés par un solide rempart et protégée par un fort marin qui se dresse sur une île rocheuse au milieu des sables de la baie.  

Le port

  La zone portuaire est immense, faisant près de deux kilomètres de large. Elle est protégée par un ensemble de quatre môles de pierre. Les quais principaux et les chantiers navals sont bien agencés, tout en pierre de taille extraite des Collines du Fer Béni. Ils sont bordés par de grands entrepôts de briques.   Une immense tour à feu, placée juste à l'est du fort marin, sert de phare aux navires en approche.

Habitants

Kalagga abrite près de 13 000 âmes. C'est une ville cosmopolite où l’on trouve des gens venus de tout Temelia et Odania, voire d’au-delà. Le gros de la population est toutefois constitué de Tioumaris et de descendants de Tusicaniens.

Société

Les artisans de Kalagga passeraient pour être les meilleurs charpentiers de marine du monde. Les alchimistes y font fortune grâce à leur maîtrise des revêtements alchimiques permettant aux navires des sables de voguer.   Kalagga est également la porte d’entrée sur Temelia pour les pèlerins du Chaos entamant leur longue traversée du continent jusqu’à Zuggma (voire au-delà). Pour cela, ils empruntent la Traine de Satma, une interminable piste caillouteuse. Sans être rigoureusement encadrés, les pèlerins sont surveillés le temps de leur séjour, mais leur masse rend parfois l’opération futile.  

Conditions sociales

  Hommes et femmes sont traités de la même manière à Kalagga et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations. Les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance (si elles en ont une), ou envoyées dans l'un des rares hospices publics de la ville. Certaines finissent sur les pavés, à mendier.  

Esclavage

  L'esclavage est toléré à Kalagga, mais uniquement dans l'enceinte des maisons (encore qu'il est très mal vu par les descendants de Tusicaniens). Seuls les travailleurs libres peuvent évoluer dans les chantiers navals.

Économie

Kalagga prospère grâce aux ventes de navires des sables. Habituellement, pour éviter que la Baie Languide ne se transforme en champs de bataille entre nations clientes, les commandes sont expédiées avec un équipage jusqu’au port acheteur. L’équipage est suffisamment dédommagé pour qu’il puisse se payer un voyage de retour sur un autre navire. Par convention, les bâtiments flottant sous le pavillon de Kalagga ne sont pratiquement jamais attaqués (ce qui donne parfois des idées à des pirates ou des contrebandiers).   La cité exploite la forêt du Manteau Azuréen et possède des mines dans les Collines du Fer Béni qui lui permettent de réunir le gros des matériaux de construction. Le reste est importé des états voisins. Le minerai est fondu à Nacigga avant d'être utilisé sur les chantiers navals. Kalagga dépend de l'huile de roskal de Tlacana pour finaliser le revêtement de ses navires et affrète des navires spéciaux uniquement pour son transport.   Des paludiers de la cité exploitent également un marais salant dans la Baie Languide. Quant aux pêcheurs locaux, ils ramènent surtout des silubles dans leurs filets.  

Monnaie

  Kalagga emploie la monnaie d’or pour les grosses transactions. Au quotidien, l’argent est employé et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

Kalagga est une oligarchie, contrôlée par les cinq plus grands armateurs de la cité, dont le titre est transmis de génération en génération à la fille et au fils ainé des cinq familles responsables de ces ateliers.  

Symbole

  Le symbole de Kalagga est un nœud de carrick (nœud de marin) noir sur fond or et ciel rouge, des couleurs que la cité partage avec son alliée de Nacigga.

Armées et défenses

Kalagga possède une redoutable marine de guerre, ses navires des sables étant armés de redoutables armes de siège.

Relations extérieures

Kalagga survit grâce à la puissance de sa marine mais surtout grâce aux bonnes relations qu’elle entretient avec ses voisins. La cité verse notamment de grandes quantités d’or au belliqueux Setggech pour exploiter les Collines du Fer Béni. Personne ne souhaite voir tomber les chantiers navals entre des mains étrangères, aussi un statuquo est maintenu (qui protège également Kalagga des potentiels appétits de l’Empire de Curodia).   Nacigga est une proche alliée de Kalagga.

Histoire

En 250 PC, Anxo Calagos, un pirate de Tusicanie, parvint à s’emparer d’un navire des sables hubrim traité par alchimie. Avec son équipage, il prit la fuite en direction du sud et parvint à échapper aux poursuites. Il finit par mouiller sur un rivage inconnu de Temelia, où il décida de fonder un comptoir commercial, qu'il nomma Calagos. Avec le temps, l'endroit finit par s'appeler Kalagga.   La capture du navire des sables permit aux alchimistes locaux de faire de grandes avancées, au point qu'ils finirent par percer le secret du revêtement spécial permettant aux navires des sables de naviguer sur les mers et océans de Curia. Dès 240 PC, les premiers navires des sables humains traités par alchimie commencèrent à fendre les sables des mers, supplantant les navires des sables à peaux de roskal.

Appendices

 

Du côté des tavernes

   

Personnages joueurs

  Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs de Kalagga  

Avantages

Inspirateur, laboratoire bien fourni, outillage, pied marin  

Désavantages

Arrogant, impétueux, obsession