Les
Docks Suspendus d’Assybiante sont une prouesse technique et peuvent facilement être considérés comme une merveille du monde connu.
Géographie
Les Docks Suspendus sont accolés aux falaises séparant le Vieux Port des Quartiers de l’Orient.
Infrastructures
Vus du large, les Docks Suspendus ressemblent à une forêt de piliers et de plateformes dressées au-dessus d’une mer sombre et huileuse. Merveille d’ingénierie, chaque quai est soutenu par de gigantesques piliers de grès noir fichés profondément dans les sables marins de la baie et dans la roche de la caldeira. Entre eux, des arcs de bois courbé forment des ponts suspendus, reliés à des plateformes de chargement.
Les surfaces supérieures sont décorées de céramiques. Des braseros et des lanternes en verre soufflé éclairent la nuit les allées suspendues, projetant sur les murs une lumière ambrée.
Les bassins inférieurs ne contiennent pas d’eau, mais un mélange visqueux de bitume et d’huile de
roskal. D’immenses citernes de briques sont construites à proximité. Chaque bassin possède également un puits de décompression, où le bitume chauffé est filtré et recyclé par des esclaves couverts de suie et de graisse noire.
En périphérie, les Docks Suspendus disposent de quelques emplacements en cale sèche pour des travaux d’entretien de plus longue durée. En conséquence, les docks abritent plusieurs ateliers d’
alchimistes spécialisés. On y fabrique les enduits et les huiles nécessaires à l’entretien des coques. L’activité reste toutefois marginale (et onéreuse), la plupart des capitaines optant plutôt pour les services du Vieux port.
Fonctionnement
Les Docks Suspendus servent de lieu d’amarrage pour la maintenance rapide des
navires des sables. Les bassins « revitalisent » le revêtement
alchimique des coques. Lorsqu’un bâtiment approche, de grandes chaînes d’ancrage sont abaissées depuis des grues montées sur des sortes de rails. Des contrepoids de pierre équilibrent la charge, permettant de stabiliser le navire jusqu’à sa cuve.
Les Docks Suspendus servent également au transbordement de marchandises. Les cargaisons sont déplacées par d’énormes palans à poulies, avant d’être chargées dans des charrettes à destination du reste de la cité.
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