Karimir

Karimir est une ville portuaire de l’Aseran. Elle est une version miniature d’Assybiante, la richissime capitale, et la principale porte commerciale du continent de Temelia sur les Marches Trasines.

Géographie

Karimir se trouve dans l’ouest de l’Aseran, loin au sud de la Forêt de Yaghlan et à l’ouest du Massif d'Altuva. Elle s’étend sur les rives rocheuses de la Côte des Arches, face à la Mer de Sului.   La ville est reliée à Assybiante par la Route Safrane.

Infrastructures et urbanisme

Karimir est construite en demi-lune, sur l’un des versants intérieurs d'une petite caldeira qui domine la mer, et dans l'une des rares enclaves accostables de la Côte des Arches. Elle s’étale en terrasses reliées par des escaliers taillés à même la roche et descend jusqu’à son port. Pas une rue ou avenue ne semble droite. Des rigoles et des petits canaux creusés en parallèle des plus grandes artères permettent l'évacuation des eaux usées vers le port. A l’est de la ville, un pan effondré de la caldeira rejoint l’extérieur.   Le style architectural dalmute peut pleinement s’exprimer dans cet environnement volcanique, les maisons ovoïdes aux toits d’ardoise semblant se fondre dans la roche et en être de simples prolongations. On trouve un peu partout de nombreuses terrasses sur lesquelles les habitants font pousser des plantes en pots (souvent de petits fruitiers).   L’eau est précieuse dans la région, et de nombreux puits ont été percés au nord de la ville. De grands réservoirs souterrains, soigneusement taillés dans la roche, sont soumis à une surveillance étroite.  

• L’Observatoire du Juste. Ce temple de la Loi en forme de silo est perché sur un éperon rocheux et surplombe la mer. Ouvert jour et nuit, il invite au recueillement et aux souvenirs des ancêtres dans une grande salle ronde entourée de statues de figures illustres de la ville.

Le port

  En forme de demi-lune épousant les formes de la caldeira, le port bénéficie d’une protection naturelle. De grands quais de pierre permettent d’accueillir un nombre confortable de navires. Malheureusement, seule une petite partie du bassin de sable est suffisamment profonde et les bâtiments les plus lourds doivent faire la queue pour s’amarrer. De grandes grues à palans ont été installées pour accélérer le transbordement des marchandises.   Faute de place, port et ville se mélangent, et on trouve aussi bien des habitations que des entrepôts et des tavernes à marins dans le secteur portuaire. C’est donc une zone particulièrement animée.  

• Grand comptoir du Cinabre. L'organisation dispose de plusieurs entrepôts, greniers et comptoirs de vente dans un coin du port, ainsi que les ateliers de divers artisans à son service. Plusieurs navires des sables (pratiquement l'intégralité de la modeste flotte de la Loge du Cinabre en fait) assurent la liaison régulière avec la ville Somotu, au Kirwu.

La place des convois

  A l’est de la ville, au-delà de la caldeira, s’étend un grand espace aménagé avec des abreuvoirs, des enclos, un petit caravansérail et un poste de gardes. Les caravanes terrestres y transitent, empruntant la Route Safrane conduisant à la capitale.

Habitants

Karimir abrite près de 12 000 âmes. La ville est peuplée majoritairement de Dalmutes , d'une importante minorité de Kirasis et de quelques Amonéens. Les esclaves sont assez rares en ville, et souvent assignés au service des grandes demeures.

Société

Karimir est une ville portuaire affairée et animée, où se mélangent les cultures de l’est de Temelia et des Marches Trasines. On y parle aussi bien l’odanien que le temelien (et divers dialectes en découlant). La plupart des marchands y sont sans scrupules et n’hésitent pas à dépouiller les voyageurs jusqu’à leur dernière pièce de cuivre.

Économie

Karimir est un important port de transit entre l’Aseran et le Kirwu. Safran, étain, pétrole, vin fin, tabac, miel et épices en partent, tandis qu’or brut, bois précieux, cuivre, céréales et esclaves affluent. La ville dispose d’un nombre considérable de douaniers, dockers, marchands et grattes papiers divers pour gérer ce flux constant. Une bonne partie travaille pour la Loge du Cinabre.   De nombreux villages des plaines plus à l'est viennent y négocier leurs récoltes excédentaires.

Gouvernement

Karimir est dirigée par un sidak.

Lois et ordre

L’afflux de richesses attire son lot de voleurs et de contrebandiers. Karimir emploie de nombreux soldats démobilisés pour garnir les rangs de la garde et faire régner un semblant d’ordre. Ils tendent à patrouiller dans l’ensemble de la ville et ne sont pas (trop) corruptibles.

Armées et défenses

Karimir ne dispose pas d’enceinte et compte surtout sur la caldeira pour la protéger. Plusieurs tours fortifiées se dressent d’ailleurs sur la crête supérieure, surplombant la ville. Seul le pan effondré à l’est de la ville, son principal accès, est verrouillé par un bout de rempart et une grande porte.   Coté port, un fortin surplombe l’entrée et protège son accès.