Ravansca
Le Ravansca est une grande nation esclavagiste du Haut-Stanac.
Géographie
Le Ravansca occupe le sud du Haut-Stanac. Sa frontière sud est marquée par le Massif de Duan Fang et la rivière Byunsu. A l’ouest, elle est définie par la Cordillère du Cana, jusqu’aux terres du mystérieux Meigu. A l’est, le pays compte des centaines de kilomètres de côtes le long de la Mer Ortose. Au nord, les frontières sont mouvantes, les esclavagistes du Ravansca harcelant sans trêve le Tepasca. Le pays est traversé du nord au sud par le fleuve Morin-Gol.Sites importants
- Dorgu
- La Flamme Mordorée
- Hargol
- Hulun-Gara
- Keshan-Gol. La capitale
- Khotun
- Passe de Bulhdaï
- Sarbaï
- Sarhun-Ra
- Torgin-Ha
- Trouée du Renne Rouge
- Uldegol
Caractéristiques géographiques
- Étendues de Hulda
- Haut Saruïn
- Massif du Duan Fang
- Massif de Saruïn
- Morin-Gol
- Nasse de Bodori-Nur
- Plaines de Nergud
- Steppes de Borin
- Sylve de Thao-Vieng
Climat
Le Ravansca bénéficie d’un climat continental tempéré sur la majorité de son territoire.Habitants
Le Ravansca abrite principalement des Belcans, des Yuecans et une minorité de Jitecans. Ils sont collectivement appelés les Ravanscites.Société
La répartition sociale est classique : ouvriers et paysans, peu éduqués, travaillent au profit des marchands, des soldats, des nobles et de leurs représentants. Les prêtres de la Flamme de Ta Lak et les bodoris (guerriers-poètes belcans) occupent une place à part. Les premiers conseillent aussi bien la masse populaire que l’élite et servent de juges. Quant aux seconds, ils sont généralement itinérants et bienvenus partout.Conditions sociales
Hommes et femmes de la population sont traités de la même manière et ont accès aux mêmes formations, dépendant de leur classe sociale. Quant aux personnes âgées, elles sont entretenues dans leurs vieux jours par leur descendance, si elles en ont une. Sinon, elles vivent de la générosité du reste de leur communauté (dans les campagnes en tout cas. La situation est nettement moins reluisante dans les villes).Esclavage
Le Ravansca est l’une des plaques tournantes du commerce d’esclaves du continent. Les esclavagistes raflent principalement des villages du Tepasca.Loisirs
Pour se détendre au quotidien, les Ravanscites mâchent des feuilles de coba (ou le consomment sous forme d'infusion) ou fument des feuilles de tabac roulé. Ces pratiques sont partagées par toutes les couches sociales de la population.Économie
En plus du commerce d’esclaves extrêmement lucratif (principalement avec la Ganurdie et l’Empire Pralite), le Ravansca exporte de l’or, de l’étain, de l’anthracite et du bois d’œuvre. Le pays dispose également de plusieurs grands chantiers navals et produit de redoutables jonques des sables grâce à l’huile de roskal fournie par l’Empire Pralite. Pour son propre usage, le Ravansca cultive du maïs, du blé, du tabac et du coba. Le pays pratique également l’élevage de lamas (à petite échelle par rapport à ses voisins) et dispose d’assez de grands espaces pour s’adonner à celui de chevaux.Monnaie
Le Ravansca frappe sa propre monnaie. Le pays emploie des petites plaquettes ovales en or pour les grosses transactions. Pour la vie courante, la monnaie est en alliage d’argent, ronde et percée en son centre. La menue monnaie est en ivoire, également ronde et percée en son centre.Gouvernement
Le Ravansca est une mosaïque de clans et de petits fiefs répartis dans des urdakotans, avec à leur tête des Urdans (grands seigneurs). Chaque Urdan contrôle un unique urdakotan, entretient des soldats et collecte des impôts destinés à la capitale (elle-même un urdakotan). Le titre d’Urdan est héréditaire. Les Urdans sont chargés d’élire parmi des candidats qu’ils proposent un Kotan, le gardien de l’unité du territoire et l’arbitres suprême. Ainsi, le Kotan ne gouverne pas seul, et n’édicte que peu de lois nouvelles. En temps de guerre, un Tarkan suprême est désigné par le Kotan, avec l’approbation des Urdans. Le Tarkan coordonne les armées.Urdakotans
Le Ravansca compte huit urdakotans et autant d’Urdans. Les alliances sont fluctuantes et les escarmouches pas si rares. Les grandes villes des urdakotans sont administrées par des tsepos, qui répondent à leur Urdan.Symbole
Le Ravansca uni orne ses bannières d’une flamme dans une coupole d’or sur fond vert. Le symbole renvoie directement à la Flamme de Ta Lak, étroitement liée à la culture du pays (et n’étant pas liée politiquement à un urdakotan particulier).Lois et ordre
La peine de mort est appliquée avec prodigalité au Ravansca. La méthode privilégiée est l'ébouillantage dans de grandes jattes en terre cuite. Ce châtiment est si terrible qu'il suffit à dissuader de nombreuses personnes d'emprunter la voie du crime, ou, le cas échéant, de se battre jusqu'à la mort plutôt que d'être capturés.Relations extérieures
Après des années de guerre, le Ravansca a finalement signé une paix précaire avec le Lisataca. Leur frontière est toutefois encore étroitement surveillée, et le fait que le Ravansca commerce fréquemment avec l’Itanaca n’est clairement pas du goût de son turbulant voisin. Le Ravansca entretient des rapports commerciaux fréquents avec l’Itanaca mais pratique des tarifs exorbitants, profitant de la situation précaire de ce dernier (engagé dans un coûteux conflit avec le Lisataca). Le Ravansca redoute les pouvoirs des thaumaturges du Meigu et dépend d’eux pour le commerce de novirds. Depuis de nombreuses décennies, le Tepasca est la cible privilégiée des razzieurs et des esclavagistes du Ravansca. Les relations entre les deux états sont exécrables et pourraient facilement dégénérer en guerre ouverte. Le Ravansca commerce avec la Ganurdie mais méprise profondément ses usages et coutumes (l’inverse n’étant par contre absolument pas réciproque…). L’Empire Pralite est également un puissant partenaire commercial et l’un de ses plus gros acheteurs d’esclaves.Armées et défenses
Le Ravansca ne dispose d'aucune armée centralisée. Chaque urdakotan dispose de ses propres forces (terrestres et maritimes, le cas échéant), qui ne peuvent être unies qu’à la demande du Tarkan suprême. Le Ravansca abrite surtout d’imposants groupes de lanciers équipés de demi-piques, de boucliers ronds et d’armures lamellaires, avec casque conique à nasal surmonté d’un plumet. Ils sont généralement soutenus par des levées paysannes indisciplinées mais nombreuses et par de très grands régiments d'archers équipés légèrement, mais détendeurs d’une arme particulièrement redoutable : l’arc composite. La cavalerie légère équipée d’arc composite est la reine des champs de bataille. Elle est particulièrement enviée (et redoutée) par le Lisataca voisin.Religions et croyances
La Flamme de Ta Lak est la religion dominante au Ravansca, mais elle perd progressivement du terrain face au Souffle Divin (surtout dans les grands centres urbains). La Loi trouve également écho parmi une frange non-négligeable de marchands traitant avec l’Empire Pralite. Le Ta Njüa est pratiqué dans certaines régions rurales.Histoire
Pendant des siècles, le territoire demeura morcelé en d’innombrables petits fiefs belliqueux. Les premiers urdakotans apparurent dès 300 PC environ, afin de pouvoir répondre plus efficacement aux incessants raids des Dolmates du nord. Le Ravansca fut unifié pour la première fois en 52 PC, lorsque le légendaire seigneur de guerre Rei Ta Lak ramena sous sa bannière une dizaine d’Urdans. Leurs forces considérables infligèrent une série de défaites cuisantes aux maraudeurs dolmates, les repoussant tellement au nord que ceux-ci se détournèrent définitivement du territoire unifié du Ravansca. Rei Ta Lak instaura ensuite les bases du système gouvernemental actuellement encore en vigueur. Entre 113 CC et 133 CC, une série de guerres civiles ravagèrent le territoire du Ravansca. Le nombre d’urdakotans fut ramené à huit. De 304 CC à 360 CC, le Ravansca et l’Itanaca se livrèrent plusieurs guerres. Le Ravansca finit par s’imposer et força son rival à signer une trêve.
Date de Fondation
52 PC
Type
Geopolitical, State
Structure de Pouvoir
Confederation
Localisation
Langues Officielles
Related Species
Un bodori belcan
Soldat de métier du Ravansca



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