Kirwu

Le Kirwu est une vieille nation au territoire riche et fertile, ponctué de villages agricoles et de quelques villes pauvres. L’essentiel des richesses sont centralisées dans la capitale et nourrissent les appétits d’une caste marchande décadente.

Géographie

Le Kirwu se situe au sud-est du Temel Diourm. Il est bordé à l’ouest par les Plaines du Taggari et les Etendues du Ganggalat. Le nord est une vaste savane qui laisse progressivement place au Désert de Kowasi.  

Caractéristiques géographiques

 

• Bois de Kamuku

• Désert de Kowasi

• Fleuve Kumbata

• Les Galatos

• Marais de Nosibowo

• Rivière Sibumda

• Route du Soupir d'Or

Sites importants

 

• Gwandu

• Kana. La capitale

• Kwaduna

• Mafutu

• Mdalu

• Otkutu

• Somotu

Habitants

Le Kirwu est majoritairement peuplé de Kirasis. On trouve également une importante population de Tioumaris, ainsi que des Amonéens. Ceux-ci sont souvent méprisés et vivent dans des conditions sordides.

Société

Le Kirwu est dominé par la classe marchande kirasi. Celle-ci exploite de nombreux esclaves qui triment dans les plantations et les mines. S’ils ne sont pas inutilement maltraités, leur vie demeure misérable.   Le reste de la population libre (surtout des Tioumaris et des Amonéens) est relativement pauvre, seuls les artisans les plus doués parvenant à sortir la tête de l’eau.  

Conditions sociales

  Hommes et femmes sont traités de la même manière au Kirwu et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations. Les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance (si elles en ont une), ou envoyées dans l'un des rares hospices publics. Beaucoup finissent sur les pavés des villes, à mendier.

Économie

La richesse du Kirwu vient essentiellement de son agriculture et de ses mines d’or, dans les Galatos. Le pays exploite également quelques mines de cuivre. Les bénéfices sont centralisés dans la capitale, où les plus riches marchands mènent leurs affaires et ne laissent que des miettes aux autres villes du pays. Pour en extraire les ressources, les marchands du Kirwu s’appuient sur une masse d’esclaves, qu’ils achètent principalement à des esclavagistes de Trigga (via la Route des Fers) ou des Etendues du Ganggalat (via la Route du Sang, jusqu'à Gwandu).   Le pays exporte de grandes quantités de céréales vers Tunigga (via des navires des sables en partance du port d’Otkutu), vers Zuggma et vers la Ligue Atelienne (via des caravanes terrestres empruntant la Route des Fers).   Quelques caravanes terrestres importent via la Route du Soupir d'Or des produits d'Aseran: vin, tabac, miel, épices. Mais l'essentiel du commerce se fait par les voies maritimes. Le Kirwu est très friand de ces produits et soigne particulièrement ses relations commerciales avec Aseran.  

Monnaie

  Le Kirwu emploie la monnaie d’or pour les grosses transactions. Au quotidien, l’argent est employé et pour la menue monnaie le bronze.

Gouvernement

 

Kiwata

  Le Kirwu est une ploutocratie où la richesse constitue la base principale de son pouvoir politique. Les dix plus riches marchands siègent dans un conseil restreint, le Kiwata, et dirigent le pays depuis la capitale de Kana.   En cas de démission ou de décès d’un membre, il est remplacé après une mise aux enchères de la place vacante.   Si le nombre de membre du Kiwata est fixe, il est possible de racheter une place à n’importe quel moment, du moment qu’au moins trois membres valident la transaction. Le membre sortant reverse en général une généreuse donation à ceux ayant soutenu l’affaire.  

Villes

  Chaque ville du pays est dirigée par un Dwita, un chef placé par les membres du Kiwata. Ces places sont généralement achetées et permettent de s’enrichir à moindre effort via des impôts élevés. Les Dwitas se chargent eux-mêmes de nommer les Maggis, les chefs des villages rattachés à leur ville.  

Symbole

  Le Kirwu a pour symbole une main noire, paume ouverte, avec une pièce jaune en son centre, sur un fond jaune.

Histoire

Aux alentours de 300 PC, après des siècles de tribalisme au milieu des terres de l’ancien Empire de Kerfis, la grande tribu de Kirwu commença à s’imposer sur ces voisins. Sédentarisée depuis des décennies et profitant de grandes cultures, la tribu asservit de nombreux villages, réduisant en esclavage leurs habitants pour les faire travailler dans des champs toujours plus vastes.   La population augmenta en conséquence, et un proto-état put se mettre en place, dominé par une succession de chefs de guerre de la tribu de Kirwu.   En 160 PC, l’intensification du commerce avec le grand royaume d’Almela et la découverte de gisements aurifères dans les Galatos provoqua un changement structurel dans le pays. Les marchands prirent une place prépondérante et finirent par s’emparer du pouvoir. Le Kiwata était né et comptait alors une cinquantaine de membres.   Entre 100 PC et 20 PC, le Kirwu fut secoué par une série de révoltes particulièrement violentes. Une partie désœuvrée et misérable de la population se retourna contre le Kiwata, ses membres se vautrant dans l'oisiveté et la luxure. Chaque mouvement contestataire fut réprimé dans le sang, le Kiwata s'accrochant à ses privilèges.   En 19 PC, Kana, la capitale, fut pratiquement entièrement détruite par le feu, les insurgés poussés à bout n'ayant d'autre choix pour faire entendre raison aux marchands du Kiwata. Acculés, ceux-ci concédèrent plusieurs avantages financiers aux artisans et à une partie des soldats et des membres de l'administration. Ils intensifièrent également l'usage d'esclaves pour les tâches les plus pénibles, offrant à certains citoyens libres des postes de contremaîtres pour encadrer cette masse laborieuse. Ayant ainsi acheté une forme de paix sociale, les membres du Kiwata éliminèrent discrètement les derniers meneurs récalcitrants. Le pays fut stabilisé pour quelques décennies.

Appendices

 

Personnages joueurs

  Suggestions pour BoL d’avantages et désavantages supplémentaires pour les natifs du Kirwu  

Avantages

Amis haut-placés, bien né, fêtard, fortuné, gamin des rues  

Désavantages

Arrogant, cupide, distrait, fanfaron