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Dilmak

Dilmak est une cité-État portuaire du Fersyan. Elle en est peut-être la représentante la plus sophistiquée et la moins belliciste (ce qui n’empêche pas la plupart des habitants d’insulter copieusement leurs voisins).

Géographie

Dilmak s’étale au sud de l’embouchure du Silarud, sur les rives du Détroit de Davanea. Elle occupe les rives ouest d’une grande baie où les eaux du fleuve prennent encore le pas sur les sables fluides du détroit.  

Climat

  Dilmak n’est pas épargnée par le Serpent Blanc, et la cité est régulièrement prise dans la poussière.

Infrastructures et urbanisme

Dilmak est vaguement rectangulaire, avec des grandes avenues en damier pavées de galets et des rues secondaires en terre. En guise d’égouts, des canaux et rigoles permettent l’évacuation des eaux usées jusqu’au port. L’architecture dominante est amonéenne, fortement influencée par les Makutaris (nombreux encorbellements en bois et cloisons internes en papier d’amate).   Les beaux quartiers se trouvent au nord, là où l’eau du fleuve est la plus propre. Ils sont séparés du reste de la cité par une enceinte interne.  

Les Trois Regards

  La grande arène de la cité propose régulièrement de sanglants affrontements opposant combattants professionnels, condamnés à mort et animaux sauvages, dans toutes les configurations possibles.   L’arène doit son nom aux trois grandes loges qui l’encadrent, chacune ornée d’un imposant visage sculpté dans la pierre.

Habitants

Dilmak abrite 12 000 habitants libres, principalement des Amonéens et des Makutaris. A cela s’ajoutent près de 15 000 esclaves. Ils triment aussi bien dans le port et les champs avoisinants que pour remplir les corvées d’entretien.

Société

Dilmak possède une répartition sociale classique pour la région, avec ses marchands, ses artisans et ses soldats, tous écrasés par le mépris d’une petite caste de vieilles familles possédant des terres et un droit de vote quant au futur de la cité. Et tout en bas, les esclaves répondent aux besoins de tous.   Amonéens et Makutaris vivent ensemble, sans communautarisme. La cité possède une population mixte depuis sa fondation et reçoit très régulièrement des délégations de l’Archipel Andanea.  

Esclavage

  La profusion d’esclaves s’explique facilement, la Main d’os ayant pignon sur rue à Dilmak. La pratique de l’esclavage est profondément ancrée dans les mœurs de la cité-État, et les vendeurs de chair sont des commerçants comme les autres. En règle générale, seuls les mercenaires étrangers s’émeuvent de la situation.

Économie

Dilmak commerce épisodiquement avec le Siamaron et assez régulièrement avec le Liraon. Ce dernier a d’ailleurs implanté plusieurs chopekas dans la cité, qui font facilement front commun pour réduire la concurrence au silence.   La Loge du Cinabre en a fait les frais, et son petit comptoir a périclité jusqu’à finir par disparaître. Seules quelques caravanes de l’organisation venues de la ville de Turkhar, au Medastan, font encore l’aller-retour pour acheter aux chopekas des marchandises hors de prix venues de l’Archipel Andanea  Les terres bordées par le fleuve Silarud sont assez fertiles et de grandes exploitations cultivent légumes et céréales pour les besoins de la cité. Du côté de la baie et du détroit ensablé, des pêcheurs parviennent à y lever quelques anguilles, carapres, silubles et ammonites pour garnir les marchés.

Gouvernement

Le pouvoir appartient aux grandes familles aristocratiques. Leurs membres élisent tous les cinq ans trois dirigeants, en charge de pratiquement tous les aspects de la ville. Ils n’ont que rarement la sympathie de la population ordinaire, dont les droits et pouvoirs politiques sont extrêmement limités.

Lois et ordre

L’aristocratie et les dirigeants achètent la paix sociale à grands coups de fêtes et de jeux. Le reste du temps, la milice urbaine se montre assez dure, et la peine de mort est facilement applicable (pour le petit peuple, et surtout pour les esclaves).

Relations extérieures

Dilmak méprise profondément Tarnalmek, qu'elle soupçonne (parfois à raison) de polluer volontairement le fleuve pour lui nuire.

Armées et défenses

Dilmak est entourée d’une haute enceinte de briques de près de douze mètres de haut. Sa construction a coûté la vie à de nombreux esclaves. Dans un geste d’immense mansuétude, une petite statue a été dressée à leur mémoire sur une place anonyme (devenue par la suite la Place du Labeur).   Dilmak possède une petite armée et quelques navires de guerre. Comme beaucoup de cités-États du Fersyan, elle emploie régulièrement des mercenaires pour faire valoir ses « droits » auprès de ses voisins.
Type
Geopolitical, City-state
Système Gouvernemental
Oligarchy
Organisation Mère
Localisation
Related Species
Ethnies associées
Une maison de Dilmak dans une rue secondaire

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