L’
Elbacire est une petite nation insulaire de la
Mer Manéenne.
Géographie
L’Elbacire occupe une longue île au large du
Désert de Bacirène.
Sites importants
Climat
L’Elbacire est semi-aride. Il connaît des étés longs, secs et brûlants, avec des températures dépassant les 35 °C dans la journée (mais pouvant chuter sous les 15 °C la nuit). Les hivers sont froids et secs. Enfin, des pluies rares, brèves et concentrées au printemps arrosent l’île.
Tout au long de l’année, l'
Abbacire venu de la
Mer Manéenne balaye le pays.
Description
L’Elbacire est un pays de collines sèches et de modestes plateaux rocheux, entrecoupés de petits regs (déserts de pierre) qui abritent quelques points d’eau. Dans les zones abritées, des buissons d’acacias cendrés, des herbes rases et des lichens parviennent à pousser.
Habitants
L’Elbacire est principalement peuplé d’
Amonéens et de
Rasarims (expatriés du
Sundarka). Nation commerçante, on trouve également des ressortissants d’autres nations du pourtour de la
Mer Manéenne.
Société
L’Elbacire est une nation marchande aux faibles ressources, relativement peu peuplée. Les paysans arrachent ce qu’ils peuvent à la région, alors que les pêcheurs des sables s’aventurent de plus en plus loin pour remplir leurs filets. Les marchands y sont particulièrement nombreux, encourageant les échanges avec le plus de partenaires possibles, y compris l’
Empire Leviate à la si sinistre réputation.
Conditions sociales
Hommes et femmes sont traités de la même manière en Elbacire et ont accès (s'ils en ont les moyens et les capacités) aux mêmes formations. Les personnes âgées sont entretenues dans leurs derniers jours par leur descendance (si elles en ont une), ou finissent dans un hospice, financé par des notables.
Les nombreux marchands que comptent le pays assurent à leur descendance une bonne éducation, si bien qu’il peut se targuer d’avoir un assez bon niveau d’alphabétisation.
Esclavage
L’Elbacire a recours à l'esclavage, mais il est l’apanage des plus riches. Beaucoup de nantis se fournissent auprès de la
Main d’os. Celle-ci n'hésite pas à trafiquer avec l'
Empire Leviate et de sinistres transactions sont effectuées dans des enclaves discrètes du pays. Les esclaves sont facilement repérables : tondus à ras, ils ne sont autorisés à porter qu'une simple tunique de lin.
Agglomérations et infrastructures
En dehors des deux grandes villes du pays, l’Elbacire compte surtout des petits villages de pêcheurs des sables. Les villages agricoles sont assez rares, concentrés autour des plus grands points d’eau. Influencées par le modèle organisationnel typique des
Rasarims, les agglomérations regroupent à chaque fois tous leurs commerces et entrepôts dans un secteur commun, entre le caravansérail et le souk.
Le pays est connu pour faire un usage intensif de
qanats pour capter l’eau des nappes phréatiques. Ils sont accessibles par des
puquios, des puits en forme de spirale en pente douce, construits en ligne à proximité des cultures.
Scorpions pourpres
L'Elbacire est connu pour abriter une variété spéciale de
scorpions pourpres. Leur venin n’est pas mortel, mais provoque une vive douleur, suivie de fièvres et d’hallucinations plus ou moins plaisantes…
Des Elbaciens de toutes les couches sociales ont pour pratique de s’infliger volontairement de telles piqûres grâce à des arachnides élevées dans ce seul but. Si l’expérience est déplaisante les premières fois, le corps finit par s’habituer. La douleur se substitue à une sensation agréable, quoique intense, se rapprochant de l'absorption d’un alcool très fort, tandis que les hallucinations se font moins terribles.
La dépendance à ce venin se rapproche de celle à l’alcool, ce que beaucoup de commerçants opportunistes ont bien compris…
Économie
L’Elbacire fait transiter toutes sortes de marchandises dans ses ports, y compris des esclaves. Peu regardantes sur qui et quoi vient commercer, les autorités s’assurent toutefois que le pays y trouve son compte, via des droits de douane, et que ses propres marchands se taillent la part du lion.
L’Elbacire commerce un peu avec les
nomades bacirites, leur achetant surtout du poil de chameau.
Monnaie
L’Elbacire emploie pour les grosses transactions la monnaie d'or (surtout celle frappée dans l'
Empire Leviate). Au quotidien, l’argent et l'ivoire gravé sont employés, et pour la menue monnaie le bronze.
Gouvernement
L’Elbacire est une oligarchie marchande. Les
Prestigieux siègent à
Clujora, en une assemblée de neuf grandes fortunes. Leurs propres navires circulent dans toute la
Mer Manéenne, voire au-delà.
Symbole
L’Elbacire orne ses bannières d’une girouette or et blanche.
Relations extérieures
L’Elbacire entretient des relations commerciales avec la plupart des nations du pourtour de la
Mer Manéenne et de la
Mer Cyanate.
Religion et croyances
Depuis des décennies, l’Elbacire a opté pour l’école de pensée des
Liens de Soie, développée à l’origine dans la ville de
Jalpara, au
Zarostan. On trouve un peu partout de plus en plus de
Zarostosiens prêchant cette mouvance. Ils sont facilement identifiables à une série de traits rouges qui marquent le tour de leurs poignets, de leur cou et de leurs chevilles, comme des liens fictifs sur leur peau teintée de bleu.
Plus sinistre, le pays est connu pour abriter plusieurs sectes influentes de
druides verts adeptes de
Vandarg.
Pratiques funéraires
En adéquation avec les principes des
Liens de Soie (influencés par la
Loi), les morts sont incinérés et leurs cendres récupérées dans des urnes anthropomorphes. Celles-ci sont ensuite stockées dans des caveaux familiaux.
Comme le bois est assez rare sur l’île, les morts les plus prestigieux sont brûlés sur des bûchers constitués d’essences assez rares. Les gens du commun se contentent de feux de broussaille…
Armées et défenses
L’Elbacire emploie de nombreux mercenaires. Ses propres soldats sont peu nombreux et souvent mal entraînés.
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