Bataille de Centralis

Première rencontre avec Tabris

La genèse du peuple néogicien fut l’étincelle qui mit le feu aux poudres. Devant ce qu’ils jugeaient comme étant la pire des aberrations, les partisans de la Coalition envoyèrent toutes leurs forces sur Centralis pour mettre fin à cette folie. Ne pouvant traverser le dôme de rosaphir protégeant la cité technologique, les adorateurs de la magie mirent en place un siège pour affamer les Néogiciens. Les mois passèrent et la capitale de l’Empire, privée de vivres, était sur le point de céder.

De son côté, Sirius Lucans découvrit l’existence d’un esprit Astrasiens emprisonné dans le cœur de rosaphir. Au moment du crash, cette conscience n’avait pas eu le temps de retourner dans son corps, en stase dans l’un des sarcophages. Privé d’enveloppe, l’esprit de cet Astrasien avait disséminé des fragments de son essence dans d’infimes doses de rosaphir, l’un des ingrédients du sérum N01, dans l’espoir de prendre le contrôle d’un corps. Il y parvint une fois, mais cette enveloppe d’emprunt se désagrégea rapidement. Avant de disparaître, il eut le temps de révéler son existence à Sirius Lucans et de faire la démonstration de ses formidables pouvoirs psychiques. Ce dernier lui créa un corps robuste à partir de plusieurs ADN. L’Astrasien, du nom de Tabris, le remercia en massacrant une partie de l’armée de la Coalition. Pour la première fois, la technologie l’avait emporté sur la magie.

La reconnaissance de la technologie

À l’issue de cette première grande bataille ayant fait rage entre l’Empire et la Coalition, les Ombres et les Phénix intervinrent pour mettre Tabris hors d’état de nuire. Cette créature venue d’un autre monde avait causé un tel massacre qu’elle avait été jugée indésirable par les Sources fondatrices. Pour autant, Sirius Lucans ne fut pas sanctionné pour avoir permis à l’esprit de cet Astrasien de revenir sur le plan matériel. Le psychisme n’étant pas d’origine magique, il ne puisait sa force dans aucun flux parasite. À ce titre, l’Empereur n’avait pas violé les termes du Pacte du Cycle Éternel.

Il restait la question de la technologie. Longtemps, les partisans de la Coalition avaient milité pour que les gardiens d’Olydri éradiquent cette science hérétique, car selon eux, elle représentait une menace latente pour cette lune. Les Sources fondatrices leur donnèrent tort et, par l’intermédiaire des Ombres et des Phénix, elles reconnurent officiellement cette science combinant toutes sortes d’éléments comme étant légitime, au même titre que l’alchimie. Pour les mortels, la technologie semblait puissante, mais à l’échelle d’entités de nature divine, elle demeurait insignifiante. Sans doute n’avaient-elles pas pris toute la mesure de son potentiel ?

La reconnaissance de la technologie comme faisant partie intégrante du Pacte du Cycle Éternel marqua la fin du Deuxième Âge et amorça le début du Troisième Âge.


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