Otkutu

Otkutu est une ville portuaire du Kirwu.

Géographie

Otkutu se situe dans le nord-ouest du Kirwu, sur les rives sud de la Baie du Chagrin.

Infrastructures et urbanisme

Otkutu est une ville toute en longueur, accrochée au sommet de petites falaises donnant sur la baie de sable.   Le style kirasi domine à Otkutu, avec des maisonnées communes, qui réunissent plusieurs générations. Les demeures sont un assemblage de plusieurs bâtiments en bois, torchis et pierre, agrandis et remaniés au fil des ans. Les demeures étendues comportent systématiquement une cour intérieure commune, munie d’un atrium pour récolter l’eau de pluie.  

Le port

  Le port est légèrement en contrebas de la ville. Protégé par deux môles de pierre, il comprend des grands quais en pierre, plusieurs entrepôts et un grand bloc pour le commerce d’esclaves.

Habitants

Otkutu abrite 9 000 habitants libres. On y trouve des marchands kirasis et une masse laborieuse de Tioumaris et d’Amonéens.

Société

Otkutu ne diffère pas des autres villes du Kirwu. L’inégalité sociale est omniprésente. La caste marchande des Kirasis s’enrichit en spéculant sur les denrées, les esclaves et l’or, tandis que les artisans et commerçants de second rang luttent pour subsister. Le reste de la population vit au jour le jour, dans une relative pauvreté.   Port marchand d’importance, Otkutu connait des afflux réguliers de populations, et les rues peuvent être très animées, malgré la misère ambiante.  

Esclavage

  Les esclaves forment plus de la moitié de la population d’Otkutu, astreints à toutes les tâches les plus ingrates et épuisantes.

Économie

Le port d’Otkutu est le point de départ de la majorité des exportations du pays via des navires des sables (Tunigga restant le plus grand acheteur de céréales).   Les pêcheurs locaux ramènent parfois des silubles dans leurs filets.

Gouvernement

Otkutu est dirigée par un Dwita, placé par le Kiwata. Plusieurs villages sont rattachés à la ville, leurs Maggis répondant au Dwita.

Lois et ordre

Les inégalités sociales flagrantes et la pauvreté favorisent la criminalité dans les rues d’Otkutu. Les gardes se cantonnent à la surveillance des quartiers les plus prospères et des points clés de la cité, dont le port. De nombreux marchands et artisans aisés engagent des mercenaires pour protéger leurs intérêts.

Armées et défenses

Otkutu est entourée d’une petite enceinte en pierre et torchis, qui suffirait à peine à ralentir une armée. La ville n’ayant jamais été attaquée directement, elle compterait sur ses escadres mobiles et ses archers pour se défendre depuis la mer de sable.