Session XX : Enlèvement sur le Sav
General Summary
Les aventuriers furent rejoints par Vidar, qui sortait de sa nuit nauséeuse, embrumée d’une part par la quantité d’alcool ingérée la veille, et d’autre part par ses ancêtres qui s’étaient trop disputé dans son crâne pendant que l’oracle assistait sans pouvoir les convaincre de se taire et de le laisser tranquille. Il s’était donc réveillé mais il avait mis plusieurs dizaines de minutes à retrouver sa lucidité. Une fois remis, il contacta les autres grâce à son bracelet de communication et les rejoignit devant l’université.
Drark demanda à voir Skim. Il lui annonça alors qu’il acceptait son mentorat. Le projet de l’ysoki convenait bien à son agenda personnel, car ses compagnons devaient de toute façon se rendre dans la Marche de l’Eau, et il s’était attaché à eux. Le maître alchimiste discuta alors davantage la question du produit recherché. On le nommait le "gardin", et il s’agissait d’un liquide qui résultait de la fermentation des matières dans les marais, et plus précisément la tourbe. Il avait déjà eu l’occasion de tester certaines doses de ce produit, et il s’avait qu’il s’agissait d’un liquide hautement inflammable. Il se doutait que la liste de ses propriétés ne s’arrêtait pas là, mais il n’avait eu en sa possession qu’un petit peu de ce produit, et tout était parti en fumée suite à quelques manipulations. Il avait même grillé quelques poils de sa moustache. L’alchimiste savait de source sûre que ce composant était présent dans la Grande Tourbière, mais cela devait probablement se trouver également dans le Marais des Cendre. Le but était de trouver des zone où la terre était suffisamment humide et où l’eau était complètement stagnante. Il ne savait pas si le soleil ou d’autres paramètres influençaient la production de ce liquide, il devrait tester cela dès que possible.
Drark nota toutes ces informations et lui dit qu’il reviendrait avec des fioles remplies, peut-être que ses observations pourraient lui permettre d’en apprendre davantage sur les conditions de création de cette matière.
Ils prirent ensuite la direction de la cathédrale d’Abadar. Ils cherchaient le moyen de pouvoir revenir au domaine du Tilleul de manière pratique, et donc probablement magique. Ils avaient entendu dire que pour des sortilèges de téléportation, il valait mieux demander l’aide des magiciens du Collège, ou les prêtres d’Abadar. Étant donné que Baltazar devait poser des questions au Grand Prêtre, ils décidèrent d’aller à la Banque-Cathédrale. Cette bâtisse avait une architecture imposante : il s’agissait d’une énorme banque faite de marbre gris, en forme de cathédrale. Le mélange de l’aspect spirituel et les richesses matérielles donnaient une prestance incroyable à l’édifice. Elle avait également une ressemblance avec une forteresse. Cela était courant pour les lieux de culte d’Abadar, car une banque est supposée être imprenable. Ils entrèrent dans le vestibule au haut plafond, et demandèrent à pouvoir parler à quelqu’un capable de téléportation. Ils firent la connaissance de Koran, un prêtre qui semblait tenir une position importante dans le culte à Orville. Ils discutèrent un peu avec lui afin d’en savoir davantage sur l’église d’Abadar dans la cité. Ils apprirent que l’importance de ce dieu, pour les orviens, était centrée autour de l’argent. Abadar était le dieu de la richesse, mais aussi des lois. En fait les deux allaient de pair, parce qu’une société riche a besoin de lois strictes pour ne pas tomber dans le chaos.
Ils discutèrent ensuite de la téléportation. Le prêtre connaissait un rituel qui pourrait les intéresser. Il s’agissait de cercles de téléportation, qui pourrait être utilisés en lien avec un anneau. Il tracerait un premier cercle, et donnerait les composants pour en tracer un second. L’anneau était constitué de deux cercles superposés dont celui sur la partie supérieure était amovible. Tourner cette partie dans le sens anti-horloger lançait la téléportation vers le premier cercle, tandis que tourner dans le sens horloger permettait de se téléporter au second cercle de téléportation. Un principe assez simple, mais coûteux. En effet, les téléportations n’étaient pas très bon marché, mais Koran était prêt à tracer le premier cercle et fournir les ingrédients pour un second pour cinq cent pièces d’or. Les anneaux étaient évidemment compris dans le prix. Les aventuriers firent un petit conciliabule : ils avaient encore besoin d’or pour payer la traversée jusque dans la Marche de l’Eau. Ils pensaient acheter une charrette, une calèche ou alors louer un bateau pour remonter le Sav. Après quelques minutes de discussion, ils prirent la décision que ces téléportations étaient de toute façon indispensables s’ils désiraient avoir un peu de suivi sur le Domaine du Tilleul. De plus, ils sentaient que pied-à-terre allait sûrement être utile pour diverses raisons : les interventions de Drark à l’Université, les intrigues politiques, les visites à Mirzini, etc. Bien qu’ils désiraient avancer dans leurs aventures, ils savaient qu’ils reviendraient à Orville plus d’une fois et que ces cercles de téléportations vaudraient les pièces d’or investies. Ils iraient dans la Marche de l’Eau par des moyens bons marchés et fonctionneraient ensuite par les cercles de téléportation.
Il fut alors convenu que le rituel, devant durer une journée pour être complété, serait accompli le lendemain.
Baltazar demanda alors s’il était possible de rencontrer le Haut Prêtre de la Banque-Cathédrale d’Abadar. Il était en effet présent et disponible, se préparant entre deux sacrements qu’il célébraient en ce jour. L’iruxi posa quelques questions à Anlin, le Haut Prêtre, sur le sujet des Larmes d’Asmodeus. Tout d’abord, il en savoir un peu plus sur leur histoire et le mythe qui les entourait ces artefacts d’un voile mystérieux. Anlin raconta que lors de la Grande Guerre entre les dieux pour le contrôle des âmes du plan matériel, lorsqu’Asmodeus vit qu’il ne pourrait étendre son influence à tous les êtres, pleura en faisant le deuil de sa victoire. Il était en effet occupé à perdre, malgré sa puissance et son machiavélisme, face à l’alliance des dieux du Bien, tels que Sarenrae, Iomédae et Torag. Il est dit que neuf larmes de sang tombèrent au sol, sur le champ de bataille dévasté, et qu’au contact du sol, les âmes de toutes les créatures mortes en ces lieux furent emprisonnées dans ces perles couleur rubis. Le nombre de neuf était la symbolique des neufs plans et portes des Enfers, mais personne ne savait s’il s’agissait d’un nombre symbolique ou réel. Leur pouvoir était, telle que la légende le racontait, de pouvoir enfermer les âmes de personnes tuées afin de les plier à la volonté du porteur. Le purgatoire que les être vivaient à l’intérieur de cette dimension extra-planaire, où ils ne pouvaient connaître de repos, poussaient les âmes emprisonnées à suivre au doigt et à l’œil les ordres de celui qui contrôlait ces larmes. Baltazar demanda alors :
« Mais sont-elles réelles ces larmes ? » « Tous les mythes ont une origines, toutes les croyances possèdent des racines bien réelles, qu’elles soient altérées au fil du temps et des âges ou non… »
Marduk et Vidar profitèrent de la présence du Haut Prêtre pour discuter de la foi d’Abadar. Il leur expliqua que cette foi était particulièrement importante à Orville et ce, pour de bonnes raisons : depuis l’hégémonie économique de la cité, les habitants avaient de plus en plus besoin de cadres et lieux sûrs pour être sûr que leur fortune ne périclite pas. Abadar était le dieu des richesses, mais également des lois, essentielles pour permettre une société de combattre l’anarchie que l’envie peut provoquer chez les jaloux. Bien que peu de personnes étaient réellement passionnées par le culte, la nécessité d’avoir un culte fort de cette divinité avait été vite reconnue. Les chapelles servant de coffre-fort étaient présentes partout dans la ville. En peinture, les premières scènes de la naissance du culte étaient illustrées. Abadar était la divinité qui avait introduit la monnaie et l’or aux premiers vivants de Golarion, et ils leur avaient ensuite appris à s’en servir, ainsi qu’à créer les fondements des législations. On pouvait le voir, déversant des pièces d’or aux premiers êtres intelligents de Golarion. Marduk en profita pour discuter de la Voie Écarlate. Il demanda à Anlin s'il avait déjà entendu parler de ce nouveau culte. Il lui répondit que oui, mais qu'il ne connaissait pas vraiment les tenants et aboutissants de cette voie. Marduk fit part de ses inquiétudes et résuma en quelques mots ce qu'il avait compris de cette nouvelle doctrine. Le champion émit alors ses inquiétudes concernant la Voie Écarlate et demanda si Anlin partageait ses inquiétudes. Le Haut Prêtre, bien qu'un peu plus réservé par rapport aux risques amenés par ce nouveau culte, était tout à fait d'accord avec le fidèle de Sarenrae sur les mesures à prendre en cas de danger provenant de cette croyance naissante. Marduk, satisfait de la réponse de l'ecclésiastique, remercia Anlin pour son temps et, accompagné de son allié, ils quittèrent les lieux.
Ils décidèrent de passer à la Société des Éclaireurs. Ils avaient, suite à l’attaque du Temple de Norgorber, recueilli de nombreux documents pouvant exposer de nombreux complots et crimes dans la ville. Ils savaient qu’ils allaient recevoir une récompense pour ces trouvailles. Ils virent Hargis qui leur remit une coquette somme. Nombreux étaient les contrats qui étaient inutiles, vieux de plusieurs années, mais certains des contrats permettraient de traîner en justice les personnes responsables. Ils avaient bien besoin de cet argent car les accessoires de téléportation avaient vidé leurs poches.
Baltazar et Drark, peu intéressés par la discussion sur la religion, quittèrent plus tôt et se dirigèrent ensuite au port d’Orville près de la place du Marché. Ils allaient comparer le prix entre le voyage en bateau et en charrette. Après une brève discussion, ils se décidèrent : ils iraient en bateau pour deux raisons. La première était que la carriole convenait mieux pour un achat et qu’ils n’avaient pu assez d’argent pour en acheter une. La seconde était que cela leur permettrait d’utiliser du temps pour se re-entraîner, étudier, réaliser de l’artisanat en préparation des obstacles à venir. Ils discutèrent d’abord avec un matelot qui avait une murène tatouée dans son cou. Ils furent un peu déçus du prix et tentèrent après une tentative très peu convaincante de négociation, de parler avec le capitaine. Ils essayèrent pour la seconde fois de négocier avec le capitaine qui ne lui offrirent pas de réduction comparé au matelot. Malgré des tentatives, objectivement peu efficaces du gobelin, ils ne parvinrent pas à le convaincre de baisser son prix. Baltazar regarda son ami du coin de l’oeil, un peu déçu, tandis qu’il se dirigeait vers un autre vaisseau, plus modeste, qui semblait transporter des marchandises mystiques d’antiquaire. Le vieil homme s’appelait Gavil, et ses deux moussaillons s’appelaient Ama et Farso. Ils furent rejoints durant la conversation par le nain et l’humain qui purent les localiser grâce au bracelet de communication. Le prix était moins important, et le portefeuille parla pour tout le monde. De plus, le vieillard semblait sympathique. Ils devaient simplement amener des boissons pour le trajet afin de trinquer ensemble. Le départ se ferait le lendemain au soir, car Gavil préférait voyager de nuit.
Ils se dirigèrent alors vers le Poracha, pour manger et s’abreuver. En arrivant, ils purent remarquer une agitation peu commune sur la Place du Dragon Ardent. Le plus jeune fils Larathron, Astérion, était occupé à se disputer avec un elfe de noble stature. Toute la foule autour d’eux était excitée, commençait à lancer des paris car il était clair que les choses allaient mal tourner et que les deux nobliaux allaient en venir aux mains. Avec la clameur de la foule et l’excitation, les aventuriers avaient du mal à savoir pour quelle raison ils se disputaient mais le groupe se doutait que cela avait à voir avec les tensions montantes entre les Marches et l’Empire Zithaï. Marduk, d’instinct, tenta de s’interposer et de calmer les esprits des deux protagonistes. L’elfe, qui se présenta sous le nom de Filamval Aldoro, lui répondit sèchement, et le champion comprit qu’il n’avait pas réussi à apaiser les humeurs et que cela allait dégénérer. Baltazar se lança dans une tentative désespérée et gueula comme un charretier, moitié pour les intimider, moitié pour faire diversion, sans savoir exactement ce qu’il faisait. Bien que cela surprit les rivaux, ils ne furent pas impressionnés et tirèrent leurs épées, prêts à en découdre, sans vraiment savoir s’ils allaient se battre contre les nouveaux arrivants ou contre la première source de leur énervement. À ce moment, sentant que le temps n’était plus aux paroles mais aux actes, Vidar lança une imprécation magique, forçant Astérion à ranger son arme et à quitter les lieux. L’incompréhension dans ses yeux, il rangea son arme et commença à tourner les talons. Après quelques secondes, l’oracle put voir une petite hésitation dans ses pas. Il se doutait que le fils Larathron reprenait le contrôle de ses actes, mais il continua sa route. Revenir ne ferait que davantage lui faire perdre la face et décida de garder sa dignité presque intacte et quitta les lieux. Ils purent ensuite boire au Poracha et se restaurer au calme. Ils prirent ensuite la direction de leur pénates au domaine du Tilleul pour préparer le rituel du lendemain.
Le lendemain matin, ils accueillirent Koran qu’ils menèrent à l’étage. Ils avaient décidé que la salle près du grenier serait plus appropriée que dans l’atelier à côté de la grange, car il y aurait moins de passage, donc moins de chance d’endommager le cercle. Koran les avaient bien mis en garde : endommager le cercle brisait le sortilège. Il était donc bien important de réaliser cela convenablement, mais d’utiliser des matériaux assez résistants. Là, il traça son cercle et les inscriptions en les taillant dans le plancher. Bien que ce ne soit pas à l’abri d’un sabotage en bonne et due forme, le cercle ne se briserait pas à causer d’un simple frottement de pied au sol. Ils assistèrent tous au rituel afin d’en apprendre les rudiments. Ils seraient donc tous capables de le répéter, avec l’aide d’acolytes, pour tracer le second cercle.
Une fois le rituel réussi, la bague au doigt, les aventuriers rejoignirent Gavil et ses deux matelots dans le Quartier des Lanciers Flamboyants. L’embarcation à la coque plate était tractée par des cheveux robustes et ils débutèrent leur remontée du Sav pour laisser les murs d’Orville derrière eux. En buvant l’alcool de myrtilles que Drark avait acheté au Poracha pour l’occasion, ils firent davantage connaissance. Le vieil homme était passeur depuis de nombreuses années. Il avait débuté dans le Nord, faisant la traversée des marais pour livrer des marchandises dans la Marche du Nord, à Glenwyrm. Cependant, avec l’âge il s’était progressivement rabattu vers le sud. D’abord en faisant les trajets entre Edimar et Horizon, puis maintenant entre Horizon et Orville. Le temps y était plus clément et les affaires plus stables. Ils discutèrent ensuite de ce qui pouvait leur attendre dans la Marche des Eaux. Ils apprirent que les Dullahans, des sortes de cavaliers sans tête, étaient une menace, bien que rare, omniprésente dans la Marche. La légende racontait qu’il s’agissait de la résultante d’un malentendu injuste. Le seigneur accusa ses serviteurs de trahison et leur coupa la tête. S’étant trompé sur leur sort, les morts revinrent de l’au-delà pour demander justice. Ils lui coupèrent la tête ainsi qu’à toute sa famille et descendance. Ils rôdaient maintenant dans le pays, sans que quiconque ne sache exactement leur objectif.
Il existait également un peuple de fées, semblables à de petits humains barbus, qui vivaient aux abords de marais et des rivières. Il était dit qu'il s'agissait d'un peuple maudit, hargneux et agressif. Nombreuses étaient les créatures féeriques habitants dans la Marche de l’Eau, mais toutes n’étaient pas bienveillantes.
Ils s’endormirent peu après, comprenant mieux pourquoi son commerce d’amulettes et d’objets ésotériques protecteurs étaient aussi populaires : les habitants en avaient besoin pour cultiver l’espoir et l’optimisme dans une contrée aussi dangereuse et pleine d’être maudits. Marduk, lui, peu rassuré par ces histoires, décida de monter la garde et de rester aux aguets.
C’est pour cela qu’au petit matin, il fut le premier à remarquer que les cordes reliant le bateau aux chevaux avaient été coupées. Il alerta ses compagnons et ils comprirent vite qu’ils allaient avoir besoin de leurs armes. Du bord du navire, ils purent voir une petite silhouette d’un homme barbu. Ils comprirent qu’il s’agissait d’une fée, de par sa physionomie particulière et ses traits presque trop expressifs. Il était en haillons, tatoué de symboles étranges faisant penser au monde aquatique, et il possédait une sorte d’hameçon gigantesque comparé à sa taille modeste. Accroché au bord du navire, il lança son grappin sur Baltazar et tenta de le ramener à lui. Le hameçon, entouré d’une aura magique, vint se planter dans la chair du voleur, mais il ne parvint pas à tirer Baltazar vers les eaux fluviales du Sav. Vidar et Marduk furent les premiers à réagir : l’oracle lança une incantation dans le but d’affaiblir la fée et l’humain frappa la créature de toute ses forces. Il se déplaça ensuite pour couvrir ses compagnons. Baltazar et Drark comprirent alors ce qu’il se passait. L’iruxi asséna un coup de lance tandis que Drark lança sa première bombe. Cependant, de l’autre côté du navire, une autre silhouette, féminine cette fois-ci, mais également animée par cette force féerique qui les caractérisait, lança également son hameçon, et toucha cette fois-ci Marduk. Elle tenta de l’éloigner car son compagnon avait lancé son dévolu sur le gobelin près du champion, et celui-ci le protégeait. Elle lança alors une malédiction constituée de jurons et d’imprécations. Baltazar se sentit alors tout nauséeux, comme si le mal de mer s’emparait soudainement de lui. L’esprit embrouillé, il répondit avec un coup de lance furieux contre la créature. L’autre fée, occupé à prendre la foudre de la part du groupe, lança alors son hameçon son Drark et le tira vers le bord. Drark réagit rapidement et s’éloigna tout en bombardant la créature, mais il fut tiré à nouveau et ligoté comme un saucisson. Marduk tenta de couper la corde du hameçon mais celle-ci possédait un enchantement particulier qui résista à sa lame. Tout se passa très vite ensuite, le gobelin fut placé sur le dos de la fée, et il dériva du navire, emporté par le courant. Les aventuriers comprirent qu’ils ne venait, non pas pour tuer, mais pour enlever quelqu’un, quelle qu’en soit la raison. Marduk tenta de sauter à l’eau pour l’arrêter, mais la fée était clairement trop rapide dans l’eau. Vidar lança alors une incantation permettant de voir les différents futurs qui se présentaient dans les quelques secondes, et de trouver un futur qui pourrait permettre à Drark de s’échapper, mais quand il le vit, il ne parvint pas à s’accrocher suffisamment à celui-ci que pour le rendre réel. Drark était perdu… pour le moment du moins.
Date du Rapport
11 Jun 2023
Lieu principal
Lieu Secondaire
Related Characters
Commentaires